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LES HONNEURS MILITAIRES
Meubles en Bois d'Accajou
éventualités de paix et de guerre mais la
situation fâcheuse du Levant et de l'Egypte.
La France n'a jusqu'à présent soutenu le
paCha que d'une manière indirecte; M.
Thiers veut en faire une protection avouée
et officielle, et se placer vis-à-vis de l'Egypte
dans la position où la Russie s'est mise
par raison de voisinage et de co-religion
vis-à-vis de la Moldavie et de la Valachie.
A cela les quatre puissances ne peuvent
consentir. L'Angleterre a gardé le silence
quand la France s'est emparé d'xVlger, mais
sa condescendence ne peut aller plus loin
et permettre l'établissement d'un protec
torat français sur les bords du Nil.
On écrit d'Anvers, le 2 3 octobre
Le bateau a vapeur Princess Victoriaarrivé
jeudi soir, vient d'effectuer un bien triste voyage.
Parti de Hambourg le 17, il a essuyé le violent
coup de vent du 19 au 20 courant. De son trans
port de 83 chevaux, Si ont été jetés a la mer.
Cinquante-six chevaux se trouvaient sur le pont
et l'encomhraient au point de rendre toute manœu
vre impossible. Au fort de la tempête, le navire se
trouvant constamment couvert par la violence
de la mer, le capitaine ordonna pour le salut
commun le dégagement du pont; pour y parvenir
on a coupé les sabords de décharge du tribord
et aussitôt tous les chevaux se trouvant sur le
pont furent jetés a la mer. A ce moment, c'était un
triste et horrible spectacle plusieurs de ces ani
maux blessés et meurtris suivaient le navire h
la nage jusqu'à ce que, exténués de fatigue, ils
fussent engloutis par les flots.
On écrit de La Haye, le 2 3 octobre
On lit dans V Arnhemsche Courant
Dans le discours du trône, S. M. commence
par rappeler le gouvernement de son royal père.
S. M. espère que tout en jouissant du repos
qu'il a cherché, il sera encore longtemps témoin
de la récolte abondante des fruits salutaires,
dont les germes ont été si largement répandus
pendant son règne. Quels sont ces germes de
fruits salutaires qui ont été si largement répandus,
sous le règne précédent Des germes d'affaisement
national, de mécontentement, de discorde, de
banqueroute publique, ne peuvent cependant pas
s'appeler des germes de fruits salutaires!
Fort de son exemple continue le nouveau
roi. j'entreprendrai d'accomplir la tâche qui
m'est confiée.
Se fortifier de l'exemple du roi précédent
n'est-ce-pas conserver les conseillers auquels il
avait accordé sa confiance? N'est-ce pas continuer
son système de gouvernement? N'est-ce pas main
tenir ses mesures politiques et financières Et
cependant, c'est l'espoir que le roi ne ferait pas
celaqu'il faut attribuer la joie avec laquelle son
avènement a été accueilli.
On écrit de Paris, le 23 octobre
Depuis que les membres du cabinet ont donné
leur démission, MM. le maréchal Soult, le duc
de Broglie et le comte Molé ont été appelés par
S. M. M. Guizot est attendu très-incessamment On
croit qu'il arrivera dimanche, 2 5, Paris.
On annonce que l'ordonnance qui convoque
les chambres pour le 28 octobre sera rapportée
et que l'ouverture de la session sera fixée au
12 du mois suivant.
Ce matin nous apprenons d'une manière
certaine que tous les ministres ont en effet donné
leur démission, l'occasion du projet de discours
de la couronne. On annonce que M. le comte Molé
et M. le maréchal Soult, duc de Dalmatie, ont été
appelés Saint-Cloud. Cet événement, la veille
de l'ouverture des chambres, produit une profonde
et douloureuse sensation.
On annonçait le 22, que M. le maréchal
Soult a refusé positivement de se charger de
former un nouveau ministère, en faisant observer
que ses infirmités ne lui permettaient plus de
rentrer aux affaires.
On écrit de Francfort, 20 octobre
On assure de bonne source que la défense
d'exportation des chevaux des états de la con
fédération germanique pour la France obtiendra
très-incessamment une grande extention, de sorte
que cette mesure pourrait être considérée comme
générale.
Le Bulletin des lois de Bavière contient
une ordonnance royale, la date du 20 octobre,
qui prohibe les chevaux la sortie du royaume.
Les contrevenants encourront la confiscation et
une amende du double de la valeur des chevaux.
Cette mesure est prise pour six mois.
Par rescrit du 18 octobre, le grand-duc
de Bade a provisoirement défendu l'exportation
des chevaux.
On mande de Darmstadt, le 19 octobre
Le ministre des finances vient de défendre
et jusqu'à ce qu'il en soit autrement ordonné,
compter du 20 de ce mois, l'exportation des
chevaux au-delà des frontières des états comprit
daus l'union douanière.
On écrit de Hanovre, i3 octobre
La défence d'exportation des chevaux a produit
une sensation désagréable parmi nos cultivateurs
on dit que 7,000 chevaux devaient être achetés
dans notre pays pour le compte du gouvernement
français. Quoique la défence d'exportation soit
générale, on assure cependant que les autorités ont
reçu pour instruction de ne pas l'appliquer aux
marchands qui pourront prouver que leurs achats
sont destinés d'autres pays que la France et
la Belgique. L'ordre de quitter le royaume dans
les trois jours ne sera exécuté que contre les
marchands qui font des acquisitions pour la
Belgique ou pour la France.
A RENDRE
AUX PROCESSIONS.
On lit dans le Nouvelliste des Flandres
Il nous arrive assez rarement d'avoir des
éloges donner au ministère pour que nous
ne passions pas sous silence un acte de justice
de sa part qui a beaucoup d'opportun été. Le
gouvernement vient d'envoyer aux lieutenants
généraux commandant les divisions territoriales,
aux généraux commandants de province et aux
commandants de place une circulaire qui mettra
fin ces petites manifestations anti-religeuses
de quelques postes militaires au passage des
processions catholiques. On se souvient qu'un
poste de Bruxelles a pris l'initiative et combien
cette circonstance a été exploitée par les feuilles
maçonnique pour censurer ce qu'ils nommaient
les exigences des catholiques. A les entendre
les honneurs militaires étaient un hommage
religieux, une profession de foi catholique qu'un
commandant militaire n'avait pas le droit dim-
poser sa troupe sans nuire la liberté constitu
tionnelle du pays. Depuis lord le fait s'est
reproduit en plusieurs endroits et il paraissait
que le refus des honneurs militaires envers le
St-Sacrement allait passer l'ordre du jour. La
circulaire dont il s'agit préviendra le retour de
semblables scènes. Le ministre de la guerre
prescrit aux autorités de veiller ce quea
l'avenir, chaque fois qu'une procession passera
la vue d'un poste les troupes lui rendent les
honneurs militaires prescrits par le titre 2 du
décret impérial du 24 messidor an 12, tel qu'il
a été modifié par la circulaire ministérielle du
10 décembre 1819. Le décret dont il s'agit
ordonnait aux troupes non seulement de porter
et présenter les armes et aux tambours de battre
aux champsmais en outre de s'agenouiller
etc. La circulaire ministérielle de 1819 porte
défense de rendre désormais d'autres honneurs
que ceux reconnus par le règlement du service
de garnison. On a continué rendre ces honneurs
sous le régime de la loi fondamentale des Pays-
Bas et la constitution de i83i.
Nous félicitons le gouvernement d'avoir
songé éviter ces conflits entre les devoirs
militaires et le respect pour la religion que la
généralité de nos soldats portent dans leur cœur.
C'est en même temps extirper la cause des
désordres qui auraient pu naître cette occasion;
car le peuple n'y voyait en effet qu'une affec
tation de mépris pour la religion que la Belgique
professe, mépris que nulle loi n'autorise ni ne
saurait autoriser; les efforts même que quelques
personnes firent pour justifier ce refus des hon
neurs militaires étaient regardés comme une
hostilité calculée dont on a coutume de paillir
toute démarche qui froisse les opinions religieuses
du pays.
VENTE DE TRÈS-BEAUX
ET DE
PALISSANDRE, GLACE ET TAPIS-DE-SALON,
Le tout aussi bon que neuf
Le Vendredi trente Octobre i84o,à 10 heures
du matin et 2 heures de l'après-midi, précises,
il sera procédé, la Salle de Vente ordinaire,