NOUVELLES DIVERSES. 3 FANTAISIES. 2me Régiment d'Artillerie. AFFERMAGE nu FEMIER 11 Un journal se vante (l'avoir refusé même comme copie payante la lettre que nous avons insérée dans notre der nier numéro. Oh! oh! 0I1! croyez cela et buvez de l'eau! Quoiqu'il soit maigre et efflanqué il 11e peut s'insinuer partout où nous en trons malgré l'ampleur de notre taille. Cela nous vaut des écus, et lui donne de la bile, Au vinaigre, malheureux, au vinaigre Bientôt il dira que les annonces, qui se trouvent dans les deux journaux, sont adressées et payées luitandis qu'elles sont copiées et reproduites yrutis par nous. Tâchez donc de dorer la pilule, et ne faites pas vos rares lecteurs l'injure de les prendre pour des gobe-mouches. CHEVAUX DE TROUPE. trouver quelques restes informes dont les parties les moins périssables du costume eussent seuls assuré l'identité. Mais quand par la main du docteur Guillard, le drap de satin fut soulevé, un mouvement indéfinissable de surprise et d'attendrissement éclata parmi les spectateurs, et la plupart dentr'eux fondirent en larmes. L'empereur, lui-même, était devant eux! Les traits de la figure, bien qu'altérés, étaient parfai tement reconnaissables, les mains parfaitement belles le costume si connu avait peu souffert et les couleurs en étaient facilement distinguées; les épaulettes, les décorations, le chapeau sem blaient entièrement conservés; la pose, elle-même, était plaine d'abandonet sauf les débris de la garniture de satin, qui recouvraient, comme d'une gaze très-fine, plusieurs parties de l'uni forme, nous aurions pu croire Napoléon étendu encore sur son lit de parade. Les deux cercueils intérieurs ont été soig neusement refermés; l'ancien cercueil de plomb a été fortement assujéti dans le nouveau avec des coins de bois, et les deux ont été soudés avec les précautions les plus minutieuses, sous la direction du docteur Guillard. Ces diverses opérations terminéesle sarcophage en ébène a été fermé, ainsi que son enveloppe de chêne. Un char h quatre chevaux, décoré d'em blèmes funèbres, avait été préparé, avant l'arrivée de l'expédition, pour recevoir le cercueil, ainsi qu'un drap mortuaire et un harnachement de deuil complet. Quand le sarcophage eut été placé sur le char, le tout fut recouvert d'un magnifique manteau impérial envoyé de Paris, et dont les quatre coins furent remis k M.\I. les lieutenants- généraux Bertrand et Gourgaud, au baron de Lascases et a M. Marchand. A trois heures et demie, le char funèbre s'est mis en marche, précédé d'un enfant de chœur portant la croix, et de M. l'abbé Coquereau. M. de Chabot conduisait le deuil comme commissaire accrédité du gou vernement français. Toutes les autorités de l'île tous les principaux habitants et la garnison entière ont suivi la marche funèbre depuis la tombe jusqu'au quai. Dès le matinles trois bâtiments de guerre français, la Belle-Poulela Fovorite et V0reste, avaient pris le grand deuil royal. Les vergues en croixet les pavillons en berne. Parvenues k l'entrée de la ville, les troupes de la garnison et de la milice se déployèrent en deux lignes jusqu'à l'extremité du quai, en prenant la position de deuil de l'armée anglaise, les soldats appuyés sur leurs armes renversées, les officiers le crêpe au bras et la tête posée sur le pommeau de leur épée. Tous les habitants avaient été consignés dans leurs maisons ou garnissaient les terrasses qui dominent la ville, et les rues n'étaient occupées que par les troupes, le 19° tenant la droite et la milice la gauche. Le cortège s'avança lentement entre deux haies de soldats, au son d'une marche funèbre et au bruit du canon des forts, de la Belle Poule et du Dauphin y répété mille fois par les échos des immenses rochers qui s'élèvent au-dessus de James-Town Quand le char se fut arrêtéM. le prince de Joinville s'avança seul, et, en présence de tous les assistants découverts, reçut solennellement le cercueil impérial des mains du général Middlemore S. A. R. remercia ensuite le gouverneur au nom de la France de tous les témoignages de sympathie et de respect dont les autorités et les habitants de Ste-Hélène avaient entouré cette cérémonie mémorable. Une chaloupe d'honneur avait été disposée pour recevoir le cerceuil- Pendant l'embarque ment, que M. le prince de Joinville dirigea lui-même, la musique joua des airs funèbres, et toutes les embarcations se tinrent k l'entour, les avirons màtés. Quant le sacrophage toucha la chaloupe, un magnifique pavillon royal, que les dames de James-Town avaient voulu broder elles-mêmes, fut élévéet dès-lors la frégate redressa ses vergues et déploya ses pavois. Le sacrophage fut recouvert dans la chaloupe du manteau impérial. Le lendemain 16 k dix heures, une messe solennelle fut célébrée sur le pont, en présence des états-major et d'une portion des équipages. S. A. R. Le commandant supérieur se tenait aux pieds du corps. Le canon de la Favorite et de rOreste tirèrent de minute en minute pendant cette cérémonie qui fut terminée par une absoute solennelle, k laquelle prirent part, en venant jeter l'eau bénite sur le cerceuil, M. le prince de Joinville, la mission, les états-ma jors et les premiers maîtres des bâtiments. Le dimanche 18, k huit heures du matin, la Belle-Poule quitta Ste-Hélène, emportant son précieux dépôt. On écrit d'Anvers, 3 décembre L'individu arrêté comme complice du vol commis chez le notaire Lindemans k Bruxelles, habitait il y a quelques temps encore notre ville. Il se trouve compliqué dans ce délit d'une manière fort malheureuse. Depuis longtemps il entretenait des liaisons avec la servante du notaireauteur du vol. A plusieurs reprises déjà, cette fille avait engagé son amant k quitter son état de garçon barbier et k venir habiter Bruxelles; elle lui disait que la elle consentirait k contracter mariage avec lui qu'il n'avait k soigner pour rien qu'elle avait des économies assez considérables qui leur permettraient de se former un établissement avantageux, Vaincu a la fois par l'amour et l'appât de la fortune, il céda aux instances de son amante et se rendit il y a environ 3 semaines k Bruxelles. C'est la qu'il reçut en dépôt la somme de 70,000 fr. provenant du vol commis par la servante, au préjudice de son maître et c'est de ce fait qu'il est accusé aujourd'hui de complicité. Jusqu'à ce jour sa conduite a toujours été irréprochable et ses anciens maîtres n'ont jamais eu qu'a se louer de sa probité et de son zèle. On écrit de Paris, le 5 décembre A la fin de la séance d'hierla chambre des députés a adopté le suivantrelatif a l'Espagne Nous avons appelé de tous nos vœux la pacification de l'Espagne. Intéressés k l'affer missement de son gouvernement constitutionnel, espérons qu'il accomplira un œuvre si coura geusement entreprise au nom de la liberté. On lit dans le Morning-Herald Nous apprenons que l'Autriche, la Prusse et les autres puissances de l'Allemagneirritées des préparatifs militaires de la Francenous ne voulons pas s'exposer k des dépenses pour mettre leurs forces sur le pied de guerre, ont établi une mode d'organisation, tel qu'au pre mier momentelles pourront mettre sur pied des forces supérieures k celles de la France. DES Conformément a la dépêche de Monsieur le Ministre de la guerre, du 3 Décembre i84o, N° 4gg 14me divisionle conseil d'adminis tration du 2m0 Régiment d'Artillerie adjugera publiquementen présence de Monsieur le Lieutenant - Colonel Commandant d'Armes Ypres, le 20 courant, k onze heures du matin au bureau du Capitaine-Quartiermaître du dit Régiment, vue de Thourout, i5, a Ypres, l'af- 1

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Le Propagateur (1818-1871) | 1840 | | pagina 3