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FANTAISIES.
Adjudication au Rabais.
trouvés rajeunis de vingt ans, parmi les
pompes, parmi les fastes, parmi l'ombre
éclatante d'une époque de prodige.
Jamais la garde nationale n'avait été
aussi nombreuse et aussi brillante; jamais
elle n'avait mieux témoigné par son atti
tude son dévoûment aux principes d'ordre
et au gouvernement de juillet.
Cependant on remarquai pendant le
cortège qu'aux cris de Vive l'empereur!
Vive le roi! Vive le prince de Joinville! se
sont mêlés ceux de A bas Guizot! A bas
les traîtres! A bas le complice de Du-
mourier! A bas les Anglais!
Toutes les mesures avaient été prises
avec autant de précision que d'habilité par
l'illustre maréchal Gérard, qui a conduit
le cortège.
Le soir, le calme le plus complet régnait
dans Paris.
Ce n'est pas, dit le Journal des Débats, le
chef d'une dynastie qui a ramené en
France le prince de Joinville. Cette dy
nastie n'est plus. Ce n'est pas non plus le
fondateur mais inpitoyable du despotisme
glorieux dont le peuple a suivi le cortège
de ses acclamations et de ses hommages.
Napoléon a été ramené en France, seul de
son nom, seul de sa race, seul dans sa
popularité, dans sa gloire. Les déclama
tions des partis ne parviendront pas
donner une autre portée et un autre sens
la solennité d'avant-hier.
Celui qui a contribué la rédaction de
Méphistophélès, desEumcnideset tutti quanti,
n'en est certes pas son école primaire en
fait de presse et de polémique licencieuses
et diffamatoires.
Celui qui divulgue une correspondance
officieuse est aussi coupable que celui qui
viole le secret des lettres.
Des fautes nous en commettons tous les
jours jamais nous n'avons commis un
faux.
Entre le Propagateur et feu le National,
il ne pourrait y avoir qu'un seul point de
contact la reproduction d'un litre authen
tique. Gare la bombe
HOSPICE ROYAL
Te rianwrli^he.
La chambre des représentants s'est réunie
aujourd'hui a 2 heures. A la fin de la séance
d'hier, M. Pirson avait fait une motion d'ordre
tendante couper court a la discussion per
sonnelle et h passer de suite a l'examen des
articles du budget de la justice. Cette motion
a été combattue par M. Delfosse, qui a déclaré
vouloir répondre aux attaques dont il a été
l'objet. La motion mise aux voix a été rejetée.
M. Decbamps a pris ensuite la parole.
M. Zoncada, avoué, a Anvers, s'est suicidé
dimanche dernier, a Molenbeek-St-Jean. Rien
n'annonçait cette funeste résolution très-peu
d'instants auparavant. M. Zoncadaqui jouis
sait d'une brillante fortune, venait de se marier.
Il avait assisté samedi au concert de Vieuxtemps,
et c'est le lendemain dimanche, après avoir
rendu visite a un ami qui habite Molenbeek-
St-Jean qu'il prétexta le désir de faire un
tour de campagne. Il laissa son manteau, etc.,
a son hôtel et s'étant assis dans une prairie,
il se tira un coup de pistolet dans la tempe.
On écrit de La Haye, 16 décembre
La seconde chambre des états-généraux a,
dans sa séance de ce jour adopté, le projet de
loi concernant l'abolition du syndicat d'ainor-
tissement. Ce projet a été adopté par une
majorité de 45 voix contre i5. La chambre
a rejeté par une majorité de 3o voix contre
20 le projet de loi tendant a l'anéantissement
des billets du trésor créés par la loi du 28
avril i834. Elle a adopté en même temps
avec une forte majorité le projet de loi dé
crétant une nouvelle création de billets du
trésor a 4 172 p. c. d'intérêt.
On écrit de Paris, 17 décembre
A peine le prince de Joinville arrivait-il h
la vallée du tombeau, que mistriss Torbet, ex
propriétaire du terrain où gisait Napoléon, vint
présenter une pétitionpour demander une
indemnité, alléguant que la translation des dé
pouilles mortelles du grand homme allait lui
causer le plus grand préjudice.
Mistriss Torbet tient en effet une espèce de
taverne près de la; elle y vend des rafraîchis
sements et y fait boire, moyennent rétribution,
de l'eau de la fontaine aux voyageurs qui vont
visiter ces lieux devenus tristement célèbres.
Nous avons appris que mistriss Torbet a été
pourtant bien payée par le gouvernement anglais,
qui lui a donné 12,000 liv. st. (3oo,ooo fr.)
pour la cession de son enclos. Le prince a
fait remettre la pétition h M. Chabot, en l'en
gageant prendre des informations et h en
référer au gouvernement.
Bientôt il eut a s'occuper d'une autre demande
du même genre. Le gardien du tombeau est
un vieux sous-officier de l'armée anglaise. Il
cumulait avec les arrérages d'une pension de
20 liv. st. (600 fr.) les libéralités des visiteurs,
et il parvenait ainsi a avoir une existence
supportable.
Le jeune prince reçut avec bonté cet ancien
soldat, et lui promit d'employer ses efforts pour
lui obtenir une petite pension de la générosité
des chambres. Les informations recueillies sur
son compte ont révélé qu'il avait toujours montré
un grand respect pour la mémoire de Napoléon.
DE
Le Mardi 26 Janvier i84î, a dix heures
du matin, il sera procédé h Messines, dans la
Salle des Séances de messieurs les Adminis
trateurs du dit Hospice, a l'Adjudication au
Rabais des objets suivants, nécessaires au service
de cet Établissement pendant l'année i84i.
QUANTITÉ PRÉSUMÉE
i° Gy ou Levure. 35o litres.
20 Blé Froment4°° hectolitres.
3° Viande4°°° kilogrammes.
4° Beurreîooo kilogrammes.
5® Sel55o kilogrammes.
6® Vin-aigre ou Bière-aigre 6 hectolitres.
7® Bière de ménage6o hectolitres.
8° Vin blano 2 iji hectolitres.
9° Savon noiriooo kilogrammes.
io» Huile de Colzat pour éclairage 3 hectolitres.
ii° Chandellesioo kilogrammes.
Ceux qui désireraient obtenir des renseigne
ments du cahier des charges, approuvé par
monsieur le Ministre de la Justicedevront
s'adresser au Secrétariat de l'Administration de
l'Hospice Royal Messines, ou en l'étude du
Notaire VICTOOR a Messines.
(i) Qu'on se le dise.
SCHOONE VENDITIE
Woensdag 6en January i84i, vvezende den
Dry Koningen dag. ten een uer précies naer
middagop eene partie zaeiland, uitgeroeyde
vloge, en ander landen van d'hofstede van
mynheer Demoucheron-Vandeupeereboomge-
bruikt door de weduwe van Louis Six, gelegen
ter gemeente Vlamertinghe, langst de calchiede
van lamertinghe naer Yperen, dus zeer voor-
deelig en gemakkelyk voor den transport; zal'er
door den notaris BOEDT, der résidentie van
Yperen, gehouden worden venditie van 5o
koopen iepen, abeelen en popelieren Boomen;
waer onder versebeide iepen, zoo harde als
zachte, ter dikte van 7 voeten en daer boven.
Het meerderen deel van deeze Boomen zyn
zeer dienstig tôt allen slag van vverken.
Deeze venditie zal gebeuren met zes maenden
tyd van betaeling voor de principale koopsom
mits stellende voldoende borge en comptant
betaelende den tienden penninck en verder
bespréeken. (x)
Op den 22ea December i84o, ten 2 uren
namiddag, ter herberg den Hert, bewoond
door Engel Breyne, te Boesinghe, zal voorts-
gevaren worden tôt de publyke Verpachting