NOUVELLES DIVERSES.
ROOPDAG VAN
SCHOONEBOOMEN
tenu que des legs modiques, eu égard
l'opulence de la succession.
Le mercredi 50 décembre, nu pavil
lon Henri IV, sur la terrasse de Saint-
Germain-en-Laye, les princes de Joinville
et d'Aumale ont réuni dans un dîner d'a
dieux les officiers de la Belle-Poule et de
la Favorite. Le couvert avait été mis dans
la salon où naquit Louis XIV. L'échange
des sentiments le plus simpatliiques a
rendu cette fête très-touchante. Des toasts
portés la France, au roi et la marine,
ont été plusieurs fois répétés.
On dit que Mmc Lafarge a adressé une
pétition pour demander sa translation
dans une-maison de santé. Cette pétition
est apostilléo par plusieurs médecins qui
certifient que sa santé est dans un état qui
exige les plus grands ménagements. On
croit que sa démande lui sera accordée.
Une clause fort étrange du contrat
de mariage entre M. Demidoff et la prin-
J^se Mathilde de Montfort porte que l'épée
de François Ier, léguée Jérôme Bonaparte
par le testament de Saint-Hélène, fait
partie des apports de la princesse, et
qu'elle appartiendra aux enfants ou des
cendants issus de son mariage, et faute de
postérité au comte Anatole Demidoff lui-
même. M. Pons (de l'Hérault), présent
Florence, a protesté entre les mains du
.^ministre plénipotentiaire de France en
Toscane, et entre celles du prince Jérôme,
attendu surtout que Napoléon n'avait pas
le droit de disposer comme d'une propriété
privée d'un monument historique français
reconquis par les armes françaises, et que
d'ailleurs sa volonté est méconnue par une
disposition qui peut faire livrer l'épée de
François Ier un sujet russe.
Bruxelles, avait fait a Mgr Boussen, au profit
de son séminaire, un legs d'environ 5oo,ooo
fr. Nous apprenons aujourd'hui que le testament
de cette dame a été ouvert au tribunal de pre
mière instance et que ledit legs s'élève au tiers
de la somme annoncée.
On se demande souvent quel peut-être
le travail d'une locomotive et quelle est sa durée.
Voici les renseignements qui nous sont donnés
sur la première locomotive qui a été reçue au
cliemin de fer. Cette locomotive est la Flèche.
Elle est entrée en service en mai i855; depuis
et jusqu'au 3o novembre dernier, elle a par
couru 16,566 lieues de 5ooo mètres, et n'a
dû subir qu'une seule réparation, qui coûté,
9,361 fr.
Le défaut d'écoulement de ses produits
ayant encombré les magasins de la faïence de
Nimy, la centaine d'ouvriers qu'elle occupait
vient d'être renvoyée jusqu'à nouvel ordre. A
cette fâcheuse nouvelle nous avons h ajouter
qu'on s'attend a ce qu'une semblable mesure
sera incessamment prise la filature de Saint-
Denis! qui compte trois cents ouvriers au moins.
On lit dans la Feuille (TOslende
Au matin de jeudi dernier, un vieillard, as
sistant au service funèbre d'une de ses voisines
et porteur de poêle, donnant un pas de conduite
l'enterrement, fut surpris d'une faiblesse sur
la route vers le cimitière, s'asseoit et meurt;
l'enterrement eut lieu et les porteurs ramenèrent
en ville, sur la même civière, le nouveau décédé.
On écrit de Maestricbt, 3i décembre
Par arrêté du 23 de ce mois, S. M. a résolu
que les bourgmestres des communes du duché
de Limbourgnommés pour un anseraient
continués dans leurs fonctions jusqu'à l'organisa
tion définitive du Grand-Duché.
On écrit de Berlin, 18 décembre, h VAvond-
hode que de toutes les puissances de l'Allemagne,
la Prusse est celle qui éprouve le plus vive
ment le désir de susprendre ou de restreindre
les préparatifs militaires. Les principaux motifs
de sa répugnance sont d'un caractère financier.
Elle craint de se voir obligé de contracter un
emprunt.
On écrit de Londres, 2 janvier
Le prince Albert étudie en ce moment les
lois constitutionnelles de l'Angleterresous les
auspices de M. Selwyn, avocat de la reine,
afin de pouvoir occnper avec avantage la place
distinguée que la reine lui a assignée dans son
sonseil.
On écrit de Vienne, 26 décembre, la
Gazette de Cologne
L'archiduc Frédéric d'Autriche vient de sur
prendre agréablement son père, en lui adressant
le journal qu'il a tenu de sa propre main
pendant l'expédition actuelle de Syrie, et qu'il
a accompagné de plans des côtes bloquées, des
places prises et des opérations militaires qui
ont eu lieu.
On lit dans la correspondance parisienne
de la Gazette d'Augshourg
M. Guizot a eu ces jours derniers des con
férences avec les ambassadeurs des quatre puis
sances alliées. Il désire que, pour ce qui concerne
l'Orient, il soit conclu un nouveau traité auquel
la France prendrait part, lors même que ce
traité ne serait que la reproduction exacte de
celui du i5 juillet et qu'il sanctionnerait les
événements survenus, depuis, afin de pouvoir
dire que quelque chose de nouveau a été fait,
et satisfaire ainsi la nation française.
Les cours d'Autriche et de Prusse paraissent
accueillir assez favorablement cette proposition;
mais la Russie exige l'adhésion pure et simple
de la France aux stipulations du traité du i5
juillet et l'Angleterre ne s'est pas encore pro
noncée a cet égard on présume que cette
dernière puissance demandera que la France
exprime un ûat bien prononcé sur tout ce qui
a eu lieu jusqu'à présent, c'est-à-dire que,
simultanément avec les autres puissances, elle
garantisse, ou au moins reconnaisse l'état actuel
des choses en Orient.
EXTRAORDINAIRE
ÏS ÏOÏïMHfflïïB.
Op Maendag i5,m January i84iten 12
uren s'middags precies op het gars der hofstede
competeerende aen mynheer François Delanghe,
gebruikt by de yveduwe Joseph Vandelannotte,
On îit dans YOrgane des Flandres
Nous avons annoncé d'après un journal de
cette ville qu'une dame de Bruges, décédée
Sans moi, d'auctin objet qui soit dans la nature
Tu ne saurais jouir, chétive créature.
Et lui, jaloux qu'il est de son autorité,
Ne peut même entraver ta libre volonté.
Il fabriqua, dit-tuton âme son image;
S'il fit bien, qu'on l'enceuse et qu'on lui rende hommage,
J'y souscris mais de plus que veut-il aujourd'hui?
S'il ne l'est envers moi, je suis juste envers lui.
Sa main habillement suspendit les étoiles;
I.e jour lui doit ses feuxla nuit ses chastes voiles.
A lui sont les beautés dont le globe est paré;
A lui les eaux, la terre et l'espace azuré;
A lui ce qui se meut, nage, rampe ou voltige,
Et tout ce que les vents balancent sur la tige,
Du brin d'herbe des champs aux feuilles des forêts.
Mais sitôt que la toise a touché les guérets;
Sitôt que te fossé se creuse, ou que la haie
S'élève, on reconnaît le coin de ma monnaie.
Jamais piège sans moi n'eût happé les oiseaux
Sans moi jamais filets n'auraient troublé les eaux;
La mine, où lentement l'or et l'argent mûrissent,
Où des blancs diamans les prismes s'équarrissent,
Est-elle rien qu'un bloc inutile et caché
Autant qu'à ses trésors ma main n'a point touché?
Mais tout ce qu'en son sein couve la terre avare,
Eclôt par moi, pour moi; de ce métal si rare.
Toute parcelle où tombe une face de roi,
Ecus, sequins, ducats, louis, gninée, moi!
A moi ces feux tremhlans qui parent la couronne,
Tous ceux dont un beau front, on beau cou s'environne,
A moi De tous tes maux me diras-tu l'auteur?
Je n'ai pas dans ton sein mis ce feu créateur,
Qui sous la main des arts, se transforme ou s'envole
En sons, en marbre, en pierre, en couleurs, en parole;
Rien n'est là de mon fait, je suis de bonne foi.
Mais le suocès, mais l'or, mais la louange, moi!
A moi, te dis-je, moi! Maintenant rompis la chaîne,
Esclave, serf rebelle, échappe mon domaine!
Non, non, de tous ces biens jamais désirés,
Mortels, n'aurez rien, si vous ne m'adorez!
Et toi, toi qui toujours le suis d'un œil d'envie,
Tu crois me dérober ta misérable vie?
Détrompe-toi de cœur déjà tu m'appartiens;
Et celui que tu sers exige plus des siens.
C'est en vain ses pieds que le pauvre se jette;
S'il n'est pauvre d'esprit le maître le rejette.
Il ne prétend plus rien ce que j'ai touché;
Il fait le dédaigneux pour lui j'en suis fâché
Il y perd.... Orla part ton gré la meilleure
Pour toi, songe-s-y bien, est perdue cette heure,
Suis donc l'avis qu'ici t'accorde ma pitié;
Garde des biens du monde au moins une moitié, s
Il rit alors, et fuitMais celui qui l'écoute,
Désolé, le cœur plein d'amertume et de doute,
Au piège tentateur grand'peine échappe,
S'écrie encor Seigneur! si vous m'aviez trompé?