1CYELLES DIVERSES. la bataille de Borodino. Voici quelle oc casion Mural, la tête de quelques esca drons, reconnaissant la route de Mojaïsk, chassait devant lui une nuée de cosaques. Emporté par son ardeur, il se trouva près d'un groupe demi-portée de pistolet. Les cosaques le visaient et allaient le tirer, lorsque Tchernozoubof, qui avait reconnu son panache flottant, cria Présentez les armes! hurrah! vive le roi des braves! Les cosaques, étonnés, obéissent sa voix. Le roi de Naples lança son cheval au galop et de sa propre main donna sa montre Tchernozouhof. L'hetman Platof, instruit du fait, conféra le grade d'officier ce soldat et le fit son aide-de-camp. L'hetman par intérim Vlassof a voulu acheter cette montre pour en faire cadeau l'héritier du trône impérial il en a offert 20,000 roubles; mais rien n'a pu décider la fa mille de Tchernozoubof céder ce glorieux souvenir. "VERKOOPING Taillie- en Plantsoen-bossclien Toebehoorende aen de Burgerlyke Godshuizen, BIÎÏNEN TPRE. Zonnebeke, (by de Broods-Eynde.) Wytschaete, (Belle Bosschen.) On écrit de Bruxelles, 5 février Il y a eu hier soir bal fi la cour. Cette fête dansante, qui est la quatrième de la saison, n'a été ni moins brillante, ni moins animée que les précédentes. Les danses ont commencé h 8 heures du soir, aussitôt après l'arrivée de L. M. et se sont prolongées jusqu'après leur départ, h une heure du matin. La toillette de la reine était d'une extrême richesse et d'un goût exquis. La duchesse d'Arenberg étincellante de diamants. Le Roi et la Reine se sont entretenus avec plusieurs dames. Une circulaire de M. le ministre de la guerre appelle l'attention des autorités supé rieures sur les officiers dont l'instruction mili taire laisse a désirer, qui contractent des dettes ou dont la conduite n'est pas régulière. Ces officiers seront privés de la faveur des congés et des permissions d'absence ils seront en outre signalés au ministre. On écrit de Mons, 4 février Le conseil communal de cette ville, a décidé qu'une députation de cinq membres se rendra h Bruxelles chez S. M. et les ministres pour demander la station fi l'intérieur. Cette dépu tation se composera de M. le bourgmestre, de M. l'échevin Carlier et de MM. Ficquet, Har- pignies et Doutremer. On écrit de Paris, 5 février Les trois hôpitaux militaires de Paris, et ceux de la banlieue, regorgent de malades; on n'hésite pas fi attribuer les maladies régnantes a l'incurie que l'administration de la guerre a mise dans l'organisation du couchage des troupes. On sait qu'on a agglomérétant fi Paris que dans un rayon de dix lieues de la banlieue, environ 70,000 hommes de troupes de toutes armes. On lit dans la Mémorial de Rouen du 3i janvier Des militaires de la garnison de Haut ayant, sans doute dans un moment d'ivresse, tenu des discours en faveur de Louis Bonaparte, dont ils prétendaient vouloir faciliter l'évasion, on a jugé prudent de remplacer immédiatement le détachement qui faisait le service de cette place. Quatre compagnies du quatorzième léger ont été envoyées d'Arras fi Ham pour tenir garnison. Une enquête a eu lieu sur les propos tenus et deux militaires ont été écroués dans la prison de Ham, On écrit de Berlinle 38 janvier Le a5, le comte de Gneisenau qui a accompagné le comte de Briihl dans sa mission fi Romeest arrivé ici on le dit porteur des propositions définitives de la cour de Rome, qui, si elles étaient acceptées ici en haut lieuamèneraient la terminaison complète des différends existans. Des lettres de nos artistes qui se trouvent en ce moment fi Rome, confirment que l'on a trouvé un moyen également satisfaisant et honorable pour les deux partis. Des personnes fi même d'être bien informéesassurent que le comte de Gneisenau restera ici aussi longtemps que le ministère n'aura pas terminé l'examen de ces propositions, afin de ne retourner fi Rome qu'avec une réponse du gouvernement. On écrit du grand duché de .ffade, 20 janvier Un alliance entre la Prussela France et la Russie serait en ce moment la chose la plus désirable. L'Angleterre et l'Autriche chercheront toujours maintenir le statu quo dans le Nord de l'Allemagne. Au contraire la France et la Russie sont intéressées fi voir s'établir dans le nord de l'Allemagne une puissance imposante qui, s'appuyant sur la mer, domine les embou chures de l'Elbe, du Weser, de l'Ems et du Rhin. La France et la Prusse sont essentiellement intéressées fi ce que les Russes surveillent dans l'Asie Mineure et devant Constantinople le pro tectorat de l'Angleterre.Le sultan et Méhémet Ali sont aujourd'hui des vassaux de l'Angleterre qui peut disposer fi son gré de leur existence politique. Un ordre du cabinet de Londres suffirait pour amener une répétition fi Constantinople et Alexandrie de la catastrophe de Copenhague. La prépondérance de l'Angleterre menace aujour d'hui la Russie, la France et la Prusse, elles doivent par conséquent se donner la main sans se laisser arrêter par des considérations tirées de la différence des gouvernements. C'est la Prusse surtout qui est intéressée fi sortir du statu quoAssurément. Frédéric-le-Grand ne souf frirait pas qu'aujourd'hui encore la route con duisant fi la mer restât fermée fi la Prusse. Tous ce que les journaux allemands ont dit relativement aux vues de la France sur la rive gauche du Rhin, est erroné. Les Français ont trop d'esprit pour ne pas voir que la conquête de la rive gauche du Rhin serait une goutte d'eau dans la mer pour l'établissement d'une nouvelle puissan ce. La France doit se fortifier comme la Prusse, mais non pas dans le Nord-Est parce qu'eu affaiblissant son alliée naturelle (la Prusse) elle s'affaiblirait elle-même. Que la France cherche s'étendre lfi où elle ne saurait trouver des alliances. L'alliance de la Prusse avec la France lui est commandé par la prépondérance de l'Angleterre et de ses anciens alliés et il y aurait une incapacité politique profonde fi ne pas reconnaître cela. On mande de Rome, 16 janvier, fi la Gazette d Augsbourg Rien n'est encore décidé au sujet du séjour de la reine douairière d'Espagne en cette ville. On croit cependant qu'elle ne se rendra pas fi Naples, parce qu'à l'égard de sa réception, il s'est élevé des dissentiments sur l'étiquette, et qu'elle ne veut pas se soumettre aux conditions qu'on lui propose. On présume que, dans ces conjonctures, la reine-mère viendra lui faire visite ici. La reine Christine se fait remarquer fi Rome par une extrême bienfaisance envers les pauvres et les orphelins. On lit dans la Gazette cC Augsbourg A St-Pétersbourg, la nouvelle que le jeune prince Gallitzin et le comte de Stakelbergattaché fi la légation russe fi Rome, ont embrassé la religion catholique, a causé une grande sensation. On assure que tous deux, indépendamment du rappel sont menacés de la perte de la noblesse et de la confiscation de leurs biens. Le prince Gallit- zina, en Russie, fi des domaines considérables. VAN SCHOOHE GESTAEH EN GELEGEN IN DE GEMEENTEN HIER ONDER GENAEMD, EN Den Zaterdag i3e" February i84i, ten auren namiddagter zitting van het Bestuer der Bur gerlyke Godshuizen, in het Belle-Godshuis, in de Rysselstraet, binnen Ypre, zal overgegaen worden tôt de openbaere Verkooping vau de hier onder gemelde partien Taillie- en Plantsoen-Bosschen te weten Eersten koop. De taillie oud zeven jaeren staende in eene partie bosch, geheeten Laezernie Bosch, groot 8 aren 96 centiaren, gelegen een weinig noord aen het Speelstraetjen met 8 ge- teekende plantsoenen met de letter H. Den boschbewaerder, Joannes Carreynzal deze partie aentoonen. Tweeden koop. De taillie oud zeven jaeren staende in eene partie bosch groot een hectare 65 aren 8 centiaren, geheeten den Kleenen Huiker, met de taillie staende in eene bordure zuid en west aen den Grooten Huiker, geschat op 22 aren,

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1841 | | pagina 2