i'i»M D'AFFICHES, ANNONCES, AVIS ET NOUVELLES DIVERSES; N» 2474. SAMEDI, 19 Juin, 1841. 24me inrtfTrù~z"tf~iï Y îranf yînnnrinroinnnnrinnnnroinnnroInr'irBTriD BELGIQUE. Ypres, 49 Juin. L'administration de la Bibliothèque de la ville a fait mouler le buste de feu Mr J.-J. Lambin, son bibliothécaire. Le pre mier plâtre se trouve exposé aux regards du public depuis quelques jours. La pensée de perpétuer la mémoire d'un concitoyen dont la vie a été un long exemple de vertu et de travail, par la présence de son image dans un lieu destiné l'amélioration de l'esprit et du cœur, est parfaitement digne des hommes honorables auxquels la direc tion du nouvel établissement a été confiée. Les sentiments qui se sont produits au décès de Lambin, contenaient Je germe de l'approbation qui doit être donnée aujour d'hui ses collègues. Le mode par lequel ils témoignent leurs regrets et leur recon naissance nous parait l'abri de la plus légère critique; mais nous voudrions bien nous permettre de présenter quelques ob servations sur un point accessoire, qui n'est pas sans importance, sur le placement du buste dans le bâtiment de la bibliothè que publique. Nos paroles ne contiendront qu'un conseil, d'autant plus que jusqu'ici la pose ne nous a point paru être définitive. Une allée étroite et longue précède l'entrée de la salle le buste est placé au fond de cette allée sur un piédestal trop large et trop bas qu'on a rehaussé d'un lourd carré de bois. Ayons tout d'abord assez de. fran chise pour dire que l'image mérite de remplacer l'homme, que le souvenir ne doit pas être relégué la porte de l'en ceinte où la réalité rendu des services, et qu'il y a quelque chose de pénible voir le buste du citoyen infatigable et utile en tre un panorama et un mythorama, au milieu de plans, de cartes et de tableaux de toutes espèces. A part ces considéra tions, il faut encore admettre qu'un plâtre entre des murs blancs ne produit aucun effet. On peut entrer dans la bibliothèque sans le voir. L'étranger qui l'apercevra par hasard ne pourra certes point s'ima giner qu'il représente un homme de dis tinction. Nous croyons donc qu'il convient hautement que le buste soit placé dans la salle même. Au premier coup d'œil il semble embarrassant de trouver un en droit qui s'y prête; et peut-être est-ce le défaut d'accord cet égard qui a fait met tre la porte après sa mort celui qui occupait si bien sa place l'intérieur pen dant sa vie. On peut choisir, selon nous, entre les deux avis suivants. S'il y avait deux bustes analogues, nous dirions sans hésiter qu'il faut les placer de chaque côté de la porte d'entreedans les arcades qui soutiennent la semi-rotonde, de manière les voir en face lorsqu'on se trouve le dos tourné vers le fond de l'enceinte. Vu l'objection d'irrégularité que nous pouvons rencontrer, nous n'insisterons pas, quoique nous pensions que la seule considération de celte irrégularité, qui ne serait que momentanée, ne suffit point pour ne pas ad mettre provisoirement le buste de Lambin dans l'une des dites arcades. Il y a un autre et peut-être meilleur moyen d'ouvrir les portes l'ancien bibliothécaire. Qu'on le place sous le buste du Roi, au fond du localet un pied des rayons pour que l'accès aux livres, qui se trouveraient der rière lui, ne soit point impossible; ou bien qu'on le pose entre les deux tables, tou jours la face tournée vers la porte d'entrée afin qu'il reçoive, dès qu'ils mettent le pied sur le seuilles regards de ceux qui vont visiter notre jeune et avantageux établis sement. En un mot, les directeurs rem pliront le vœu de tous ceux qui regrettent Lambin en plaçant son buste dans l'inté rieur de la bibliothèque, n'importe l'en droit qu'il voudront déterminer Rien de plus facile que de réfuter en peu de mots, la lettre que quelques habi- tàns de Bocsinghe, en date du 44 courant, ont fait insérer dans les journaux le Pro grès et le Propagateur. Il y est dit, entre autres, que la découverte des auteurs de divers vols, qui se commettaient depuis quelques temps, dans les environs de cette ville, et notamment Boesinghe, est uni quement due iMr Dehaeneéchevin chargé de la police dans la commune de Boesin ghe, et Moriocourson garde champêtre; mais voici le fait qui prouvera le contraire, ce qui peut être vérifié au greffe du tribu nal, où les procès verbaux se trouvent. Le 25 Mai dernier, le nommé Pierre Taccoen, ouvrier cultivateur, né Bix- schote, et domicilié au hameau de Pilkem, commune de Boesinghe, fut arrêté en fla grant délit aux portes de la ville, par Morens, employé de l'octroi, en voulant introduire un demi sac de froment. Le même jour la police d'Ypres, de concert avec le garde champêtre Moriocour qui naturellement devait reconnaître les objets provenants du vol commis Boe singhe, firent une visite domiciliaire chez la nommée Rose Neisreoù on trouva en terré dans son jardin, un demi sac de froment. A la suite d'une seconde visite, faite le 28, par les sergents de police, Renotte, Menu et Pannekoukegarde cham pêtre de la commune de Brielen, chez la prédite Rose Neisre, on y trouva une foule d'autres objets, provenants de divers vols commis dans les environs de cette ville, lesquels furent saisis, et déposés au greffe du tribunal. Communiqué. LE PROPAGATEUR, Ce Journal parait le MERCREDI et le SAMEDI. L'a bonnement est de 4 fr. par trimestre pour la Ville, et 4 fr. 5o pour toute la Belgique, franc de port par la poste. Les insertions se paient 17 centimes la ligne. Affranchir les lettres. fit iJlonumntt îre la 3§alU et la (&ranb'jj)lafG [Suite et fin,) Quant notre Grand'Placeune des plus belles de toute la Belgique, il paraît qu'un sort malencontreux la domine; qu'un génie aveugle ef dépourvu de goût ait touché de sa baguette de plomb l'esprit de quelques propriétaires de maisons situées en cette superbe localité. Je ne parlerai pas de la persévérance du pro priétaire de la maison en bois faisant le coin de la Grand'Place et de la rue de Lille, h ne pas faire disparaître du plus bel endroit de fa ville, cette masure si déplaisemment informe. La population ayant fulminé depuis longtemps unç réprobation générale contre cette antiquaille, il serait inutile d'y ajouter quelque chose. Le vitrage placé naguère au iez-de-chansse'é

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1841 | | pagina 1