NOUVELLE DÉCOUVERTE BIENS PATRIMONIAUX 11 ne suffit pas en pareille circonstance que les maisons se distinguent par la bonne tenue et la propreté accoutumée des jours de Dimanche et de fête; mais il conviendrait que chaque maison fût ornée d'un signe spécial et analogue la fête Religieuse et civile du Tuyndag. Rien de plus gracieux, de plus animé, en même temps de plus simple, de moins dispendieux, que les bannières flottantes aux façades de toutes les maisons. Rien de plus joli, dè plus riant que les couleurs de l'antique oriflamme de Notre Vierge de Tuyne. Le blanc sans tâche, uni l'azur céleste ne peuvent être mieux choisis, pour attester la fidélité pieuse des bons Yprois, et l'allégresse de leur fête chérie. Que ces drapaux aux rayons blancs et bleus, flottent dans toutes les rues, que doucement agités par le zéphyr, ils donnent un aspect de vie et de mouvement la ville entière. Rien n'empêchera que d'autres banniè res se joignent ces drapaux, celles même la croix de bourgogne, et l'aigle double tête, ne gâteraient'point la déco ration. Mais qu'on n'oublie pas que l'extrémité supérieure du fût de chaque drapeau où bannière soit garni d'une branche de ver dure, car la verdure est l'image de la vie, dans toute sa vigueur. Tâchons d'aimer la verdure ce sera peut être le moyen de faire revenir du système de suppression des plantations dans certaines localités de cette ville, entre autres au Zaelhof. d'au tant mieux que dans toutes les capitales, dans toutes les villes on voit aujourd'hui se multiplier les plants d'arbres, l'infini. Et cette mesure administrative mérite bien qu'on l'imite, vu qu'il est démontré que les arbres n'y sont pas seulement un objet d'ornement, mais servent encore par leur végétation, et leurs feuillages con tribuer la conservation de la salubrité publique. Outre d'ailleurs, que l'adminis tration recueille le profit de la croissance et le pauvre celui de la chute des feuilles, etc., après cette courte digression que le lec teur indulgent voudra bien admettre com me non déplacée, je finis en souhaitant que l'autorité municipale invite les habi- tans illuminer les façades de leurs mai sons une ou deux fois pendant l'octave de la Kermesse, persuadé que je suis que cette invitation sera agréable tous ceux qui attachent du prix ce que le Tuyndag soit célébré avec tout l'éclat convenable. 11 ne paraît pas que le gouvernement ait l'intention de convoquer les chambres avant l'époque ordinaire. Du moins on assure que, dans tous les cas, elles ne se ront pas réunies avant le mois de sep tembre. Une chose semble certaine, c'est que plusieurs projets de loi sur des matières importantes et qui depuis longtemps tien nent l'attention publique attentive et im patiente occupent le ministère et seront présentés immédiatement aux chambres. De ce nombre, sont les lois sur l'instruc tion primaire et moyenne et sur les raffi neries de sucre exotique et indigène. L'état de Xavier Gilisquet donne au jourd'hui une quasi-certitude de guérison aux médecins qui soignent le blessé. Gilis quet a subi un premier interrogatoire. Si sa situation continue, ainsi qu'on a tout lieu de le croire, s'améliorer, l'instruc tion sera aussitôt poussée plus loin. En attendant, Gilisquet, qui se trouve dans une salle particulière, est sans cesse gardé vue par un infirmier; une sentinelle est placée la porte de la chambre, afin d'in terdire toute communication avec le dé- hors. Des précautions de tout genre ont été prises, les fenêtres cadenassées, etc. On nous dit que le blessé paraît s'étonner de ces mesures, et qu'il a plus d'une fois qestionné les infirmiers sur cette surveil lance rigoureuse. M. l'abbé Bockmans, aumônier de l'hôpital militaire, a entendu la confession de Gilisquet. Les paysans accourus sur le lieu du suicide et qui ont empêché Gilisquet d'accomplir son projet de mort, ont, dit-on, été interrogés sur les circonstances dont ils ont été témoins. Une foule de versions contradictoires circulent au sujet de ce lugubre événement, et l'on ne saurait apporter trop de circonspection et de défiance les accueillir et surtout les répandre. On assure que quelques jours avant la catastrophe qui est venue frapper deux familles honorables, Gilisquet aurait déjà tenté de mettre fin ses jours en se per çant d'une épée, qu'un camarade lui au rait arrachée, en la brisant. (Commerce.) Par un vieux bourgeois d'Ypres. Bruxelles, 2 Juillet. A 2i8USi!©I2 DES IDSiTTS» M. J. Mallan, chirurgien dentiste, sous la raison Mallan et Fils, rue Royale, nuine'ro 4près la statue du ge'ne'ral Belliard et n° g, Half Moon Street, Piccadelly, a Londres, a l'honneur d'informer le public qu'il est l'inventeur d'une teikture et d'une poudre qui se distingue par sa proprie'té toute parti culière de nettoyer les dents en conservant leur émail et en entretenant les gencives. Prix d'un grand flacon fr. 750. Un petit id400. Une boite de poudre. 350. M. Mallan continue h tamponner et remo deler les dents gâtées avec son célèbre succédanum minéral, et fixe aussi des dents artificielles. Dépôts A Anvers, Slaets, Pont de Meir, n® 1690; Malines, Smout, ph.; ArlonFor- tuner; Verviers, Étiene; Bruges, Duclos-Bogaert et Bogaert fils; Liège, Dujardin; Dinant, Mathieu; Namur, Lonys, pharmaciens; Tournai, Simon Saliez, parfumeur; Courtrai, Jaspin frères et sœurs; Louvain, Santels, coiffeur; Gand, Gues- troy, coiffeur; h Ypres, L. Desramault. (1) Le notaire BERTEN h Poperinghe, procé dera Vendredi 9 Juillet t84i, 3 heures de relevéeau Damiersur la Grand' Place h Poperinghe, a I'Adjudication définitive d'une FERME bien bâtie et plantée, située a Sta- vele, de la contenance de 16 hectares 90 ares, consistant en pâtures et terres h labour de i* classe. Occupée par Pierre-Jean Pettelion. (1) TRÈS BEAUX A TEYDRE EN LA FILLE D'YPRES. 1" 2 H. 62 A. 33 C. de terre labourable et un peu de bois situés h Leke près de Dixmude, occupés par Edouard Provoost, 120 francs par an. 2° 2 H. 25 A. 33 C. consistant en rouissoir, prairie et terre labourable, situés a Halluin, France, le long de la rivière la Lys, occupés par le sieur Michel Le May, h 35o francs par an. 3® 1 H. 45 A. 95 C. de terre h labour et bois, situés Moorseele, près du Keselberg, occupés par Amand Van Racs, h 87 francs par an. 5® Une parcelle de bois taillis de 28 A. 79 C., située h Gheluwe, non louée. 5® 2 H. 19 A. 19 C. de terre labourable, prairie et bois dit het Zeuge Bosch, situés k Gheluwe. Le bois non loué et les terres et prairie sont occupées par Ignace Vanbee h 90 francs par an. 6° Une ferme de 4 H. 4z A. 80 C. située audit Gheluwe, occupée par Pierre-Ignace De- simpelaere, 280 francs par an. 7° Une autre ferme de 5 H. 98 A. 52 C-, située h Gheluwe, occupée par Jean Ameye, a 25o francs par an, 8® 2 H. 23 A. 12 C. de terres labourables et paturage, situés 'a Watou, occupés par Amand Bocket, a i55 francs par an.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1841 | | pagina 2