FÊTE COMMUNALE ont été endommagées et plusieurs empor tée et aller tomber sur une grange plus de mille pas de là. Dans un très-petit ver ger, on compte 32 pommiers et noyers brisés, etc. La foudre n'a cessé d'éclater hier, aussi longtemps que l'ouragan a duré. Un grand cliien de cour a été emporté et tué plus de 200 pas. Heureusement que ce sinistre n'a pas duré plus que de six sept minutes. On écrit de Liège, le 24 juillet Nous apprenons qu'il circule Chênée depuis plusieurs jours, sous la sanction de l'autorité locale, une pétition S. M. pour demander la réunion douanière avec la France, comme présentant la Belgique de grands avantages sous le rapport indus triel, agricole et forestier. On écrit de La Haye, 25 juillet Une lettre d'Amérique nous informe que la mission catholique des États-Unis vient de faire une perte sensible. Un des pères de la Société de Jésus, originaire du Brabant septentrional, le P. Joseph Van Sweeveld, est décédé Saint-Louis au Missouri, le 10 juin dernier. Il était né le 27 février 1804 et était entré dans la So ciété le 27 novembre 1828. Il a été trouvé mort dans sa chambre, au collège de Saint- Louis, frappé d'un coup d'apoplexie. Le nombre total des émigrans arrivés pendant la saison actuelle, se monte vingt-un mille. A Quebec, le chiffre de l'é migration s'élève plus de quinze mille; total trente-six mille. On estime que pen dant les mois de juillet et d'août, il arrivera au moins quarante mille émagrants de plus, tant New-York qu'à Quebec. FRANCE. La continuation des orages et du mau vais temps donne des inquiétudes sérieuses pour la récolte. De tous les côtés les blés sont couchés. Le prix de la farine s'élève avec une rapidité effrayante sur tous les marchés. Le tarif s'est élevé de 8 fr. par sac depuis huit jours et la hausse est déjà assez forte pour faire augmenter le pain de 2 i/i centimes par kilogramme. S. M. la reine Christine vient de pro tester officiellement contre la nomination de M. Arguelles come tuteur de sa fille, la reine Isabelle. Cette protestation est accompagnée d'une lettre Espartéro, régent du royaume. La reine Marie-Christine est installée depuis quelques jours dans son nouvel hôtel de la rue de Courcelles. Elle s'est formée une véritable maison royale dont on se formera une idée lorsque nous au rons dit que le personnel de sa cuisine se compose de 40 personnes. Marie-Christine travaille assidûment ses mémoires et elle passe une partie des nuits afin de les faire paraître prochainement. M. le comte de Toreno passe une partie de ses soirées auprès d'elle pour l'aider dans ses recher ches. M. Affre, archevêque de Paris, est aller passer quelques jours Amiens, d'où il doit se rendre en Belgique. II sera de retour Paris au commencement du mois prochain pour sacrer M. Olivier, évêque nommé d'Evreux. On lit dans l'Ordre, sous la rubrique de Tulle Nous avons entendu une personne se disant bien informée affirmer que les mé moires de M1"® Lafarge allaient être publiés sous un pseudonyme et que déjà les pre miers volumes avaient été envoyés Paris où ils doivent être imprimés. Mais on an nonce en même temps que le prix d'achat de cet ouvrage, porté par quelques parti sans de l'achat, au chiffre de 400,000 fr., aurait éprouvé une bien étonnante réduc tion, car nous savons que, au moment du procès, les mémoires de Mme Lafarge n'ont pu être vendus qu'au prix de 95,000 francs, et dans le moment actuel, il est indubitable que le prix de cette publication aura di minué en raison inverse de l'intérêt qui s'attachait alors l'auteur. Une lettre de Vienne annonce que dans la faillite de la maison Geymuller l'impéralrice-mère d'Autriche et le prince Gustave Wasa perdent chacun environ un million de francs. II est remarquer que ce sinistre n'a atteint aucune des maisons de Paris. ANGLETERRE. Le Courrier avait dit que le but du der nier voyage du Roi Léopold Londres était de dispenser la Belgique d'accomplir quesques-unes des dispositions de la con vention relative la démolition des forte resses situées sur la frontière de France, qu'on a jugé que la Belgique n'avait plus les moyens d'entretenir, ni de défendre en cas de guerre. On sait que la France contre laquelle cette ligne de défense avait été élevée, fut une des parties dans ce traité, et c'est d'après les suggestions de Louis-Philippe que le susdit voyage eût lieu. Lord Palmerston a réfusé son adhé sion aux modifications qui ont été propo sées, de sorte que le projet est abandonné du moins quant présent. ALLEMAGNE. Un correspondant parisien de la Gazette d'Augsbourg dit que la conférence de Lon dres va s'occuper maintenant de l'Espagne et qu'il est probable qu'Espartéro n'y trou vera pas son compte. VILLE D*TPRES. Journée du Dimanche, Ier Août. Journée du Lundi, 2 Août. Journée du Mardi, 3 Août. Journée du Mercredi, 4 Août. Journée du Jeudi, 5 Août. Distribution des prix aux élèves de l'Académie de dessin, d'architecture et de penture. PARIS, 26 JUILLET. 2 LONDRES, 25 JUILLET. FRANCFORT, 25 JUILLET. RE LA EXTRAIT DU PROGRAMME. Immédiatemeqt après la rentrée de la Procession solen nelle, la Musique militaire du 8e régiment de ligne, fera entendre plusieurs morceaux choisis d'harmonie, sur la Grand'Place, jusqu'à uue heure de relevée. Grand Tir la Perche. Offert par la société de la Petite Arbalète dite de Guil laume Tell, aux sociétés de la petite arbalète du royaume et de l'étranger. Ce tir commencera a heures de relevée. Les sociétés concurrentes se réuniront l'estaminet dit Salon d'Apollon, une heure et demie de relevée, pour se rendre de là au parc d'exercice. Le cortège sera accompagné de deux escouades de pom piers en tenue et précédé de la société d'Harmonie de la ville. Dans ce cortège figureront un tambour-major géant de a5 pieds, précédé d'un nain de 7 centimètres, suivis d'un blason colossal de la société et d'un char de triomphe. Premier Bal de la Société de la Concorde. Ce bal commencera vers 10 heures du soir I Hôtel-de- Vilie. les étrangers y seront admis avec des cartes d'entrée que leur procureront les membres de la société. Le matin dès 8 heures, continuation du tir l'arc et distribution des prix aux vainqueurs, midi précis sur la Grand'Place. De midi une heure, la musique communale exécutera divers morceaux d'harmonie sur ladite Place. Jeu du Seau. Snr la Petite Place 3 heures de l'après-diner. les prix seront une montre d'argent et des mouchoirs de poche. Mât de Cocagne. Sur la Grand'Place, 4 heures ds relevée. Ce mit sera garni d'une montre d'argent, de cravates et de mouchoirs de poche. Soirée musicale suivie d'un Bal champêtre. Au jardin du sieur Nioaise, vers 6 heures du soir, le concert sera exécuté par une musique choisie. Cette fête sera organisée de manière ne rien laisser désirer; il y aura illumination générale du Jardin eu verres de couleur. Grand Carronsel. Cet exercice aura lieu sur l'Esplanade. Tous les amateurs de ce jeu, des vdles et communes du royaume et de l'étranger, sont invités y preudre part. Les courses commenceront 3 heures précises de relevée; le cirque n'aura pas moins de ao mètres de diamètre. Bal Public. A la salle de Spectacle, Petite Place, 10 heures du soir. Les personnes qui se seront présentées pour participer au concours du Carrousel, recevront uue carte d'entrée au Bal de la part de la ville. Jeu de Bague. Ce jeu organisé par la société des Poissonniers, aura lieu sur le Marché aux OEuis, dit rue du Verger, 3 heures de relevée. Prix une montre d'argent, quelques mouchoirs, un foulard. Feu d'Artifice. A 9 heures du soir, on très-beau feu d'artifice sera tiré sur la Graud'Place, sous la direction de M. de Beaumont, artificier du roi, breveté des gouvernements de France, des Pays-Bas et de Prusse.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1841 | | pagina 2