On ne saurait donc le contester, les Uni-
versite's et les Académies se lient étroitement j
les unes sont nécessaires comme les autres, et
leur importance réciproque est exactement la
même.
Eh bienjamais peut-être il n'a été pensé
que les Universités pussent être créées par le
gouvernement. Elles sont établies en vertu de la
loi du 27 septembre i835.
Évidemment les mêmes motifs de réclamer
une loi existaient lorsqu'il s'agissait de doter
le Pays d'une Académie de Médecine.
Il eut été d'autant plus naturel pour le mi
nistère de prendre l'initiative, que, nous l'avons
déjà dit, une loi sur l'exercice de la Médecine
dans son ensemble est vivement désirée et que
l'Académie est l'une des institutions, la plus
élevée sans contredit, dont cette loi aurait eu
a s'occuper indispensablement.
En résumé, l'arrêté du jg septembre, insti
tuant l'Académie de Médecine, est une infrac
tion tant aux lois constitutionnelles positives
qu'aux préceptes immuables du droit public
général.
On lit dans le Journal des Flandres
Le révérend père Aimé, provincial de
l'ordre des Carmes déchaussés, vient d'ar
river Gand après un long séjour Rome;
il a amené avec lui un père de son ordre
pour enseigner la philosophie au couvent
d'Ypres. Nous apprenons en même temps
que M. Buysse, ancien curé de Strypen,
part sous peu de jours pour cette dernière
ville, afin de commencer son noviciat dans
l'ordre susmentionné.
Au moment où nos propriétaires de
houillières se plaignent du bas prix des
charbons, nous leur signalerons l'impor
tante adjudication que le gouvernement
français fait annoncer pour le 50 novem
bre prochain. Il ne s'agit de rien moins que
de la fourniture de dix-millions de kilos de
bouille.
On trouvera dans la lettre suivante
de Roubaix (France) des renseignements
sur la ligne de Courlrai la frontière
française
Ce vallon de Mouscron dont le ma
melon, sur une longue étendue, présente
jusqu'à 17 mètres d'élévation, devait, dans
le principe, être remblayé par les moyens
ordinaires, c'est-à-dire par le moyen des
transports des terres dans les waggons.
Mais, dans sa laborieuse impatience, M. de
Boom vient de faire commencer les tra
vaux la brouette. Qu'on se ligure une
fourmilière d'ouvriers allant et venant
sans relâche et se croisant dans tous les
sens; c'est une véritable tour de Rabel,
moins la confusion. Aussi, déjà le sommet
du remblai est atteint et la communication
complète du rail-way, entre Courlrai et
Mouscron, va, sous peu de jours, se trou
ver établie, et servir au transport du sable.
Du reste, le parcours de cette section, vous
le savez, a été effectué, il y a quinze jours,
par les ingénieurs belges.
Voilà ce que peuvent l'énergie et l'in
telligence appuyées sur de bons moyens
d'exécution. Voilà une activité que nous
devrions imiter en France.
Bruxelles, 5 Octobre.
Le 1", huit heures du matinun es
cadron de guides est parti pouf Alost, pour
y remplacer celui qu'on avait fait venir
Bruxelles pendant les fêtes. Le corps
d'officiers et la musique du régiment ont
accompagné cet escadron jusqu'au fau
bourg de Flandres.
La recette pour l'entrée du Parc, dans
la journée de samedi, fait au profit des
quatre établissements de charité, entre
lesquels elle sera répartie, ne s'est élevée
qu'à 1,889 fr. 98 c.
Parmi le grand nombre d'étrangers
qui viennent visiter notre exposition des
produits de l'industrie, on a remarqué
surtout ces jours derniers beaucoup de
Hollandais de distinction qui tous ont pris
une bonne quantité d'actions. On cite
entr'autres M. Lamberg, membre des états-
généraux, et M. Surmente, de Rotterdam,
qui en ont pris chacun 27, et deux autres
habitants notables qui en ont pris chacun
50. M. le bourgmestre de la commune de
Beveren a pris avant-hier 35 actions. Au
jourd'hui, il y a plus 11,000 actions de
placées.
Il est parti de l'arsenal de Bruxelles
pour Anvers, par bateau, plusieurs bou
ches feu, et une grande quantité de
matériel.
On lit dans le Précurseur d'Anvers
C'est avec un sentiment bien pénible
que nous avons aujourd'hui informer le
commerce que l'une de nos premières
maisons de commerce, MM. J. C. et C%
vient de se trouver dans la nécessité de
suspendre ses paiements. L'estime de la
considération qui entourent le chef de cette
maison, nous autorisent annoncer que
cette affaire s'arrangera l'amiable au gré
de tous les intéressés. La place d'Anvers ne
serait pour ainsi dire pas intéressée dans
ce désastre, si le nouveau cercle d'assu
rances ne comptait pas la maison de J. C.
et Ce parmi ses membres.
On écrit de Gand, le 2 octobre
Plusieurs négociants de celte ville dési
rent que tous ceux qui souffrent par le
déballage et le colportage de marchandises
se réunissent jeudi prochain, 7 de ce mois
C heures, du soir l'auberge du Prince,
rue du Belier, l'effet de se concerter sur
les mesures prendre contre cette lèpre
du commerce.
HOLLANDE.
la haye, 4 octobre.
Des avis reçus de Berlin annoncent qut
le projet de S. M. le roi Guillaume-Frédé
ric, comte de Nassau, de passer l'hiver dans
la capitale de la Prusse, est maintenant
changé, et que l'ex-roi et la comtesse
d'Oultrement arriveront probablement
sous peu au Loo. (Handelsblad.)
M. de Lottum, ministre de Prusse,
est de retour La Haye de sa petite
excursion dans les provinces rhénanes.
Un journal allemand a annoncé que
M. Van Maanen, ministre de la justice,
avait quitté la Hollande et qu'il allait se
rendre auprès du comte de Nassau.
Cette nouvelle est démentie par VArn-
hemsche Courant On nous assure, dit-il,
que M. Van Maanen n'a pas quitté La
Haye où il a encore donné audience mardi
dernier.
On lit dans le Leydsche Courant, le
30 septembre
Avant-hier on a déjà commencé poser
le pont pour le chemin de fer, sur le canal
de Harlem, un petit quart de lieue de
notre ville. On apprend que ce pont devra
être achevé encore avant l'hiver.
FRANCE.
paris, 4 octobre.
On assure que l'affaire du notaire Le
Hon, qui a laissé un déficit de 8 millions de
francs, constaté par inventaire, est prête
s'aranger, et qu'il va être prochainement
mis en liberté, grâce son frère l'ambas
sadeur du Roi des Belges et d'autres
puissantes interventions. (Temps.)
Le chemin de fer de Paris Rouen
est définitivement tracé dans les commu
nes de Nanterre, Colombes, Bezons et
Sartrouville. Ce chemin coûtera 50,000,000
de fr., souscrits 14,000,000 par l'état,
moyennent intérêt 3 p. c.; 18,000,000
par des Français, et 18,000,000 par des
Anglais.
C'est un Anglais, M. Locke, qui est in
génieur en chef, et qui doit livrer le che
min dans cinq années, partir du 10
juillet 1840.
Silvio Pellico, dont on avait fausse
ment annoncé la mort, écrit de Turin,
sous la date du 16 septembre
Les journaux français, par je ne sais
quelle méprise, annoncent ma mort, en
citant une lettre du comte Porro. Peut-être
y avait-il fait mention de quelqu'autre in
dividu et l'on aura cru lire mon nom.
Quoi qu'il en soit, si vous avez prié pour
le repos de mon âme, cela me pourra ser-