~~j§L"aa®agia'&~ ce coté. S. M. après s'être fait donner jusqu'au moindres détails de la catas trophe est montée en voiture pour retour ner Laeken. On écrit de Mons, le 8 octobre Dans la nuit du mardi au mercredi der nier, deux détenus de la maison de sûreté de cette ville sont parvenus s'évader par les toits de la prison. Ils ont emporté deux billets de banque de 100 francs chacun, une reconnaissance de 50 francs et des vêtements appartenant au gardien en chef. Ils ont aussi enlevé des habillements d'autres prisonniers. On écrit de Gand, 8 octobre M. le ministre des travaux publics est arrivé hier en cette ville. Un négociant de cette ville nous informe que le 50 août dernier, il a fait mettre la poste de cette ville, une lettre renfer mant un billet de banque de 1,000 francs, et adressé un de ses correspondants Bruxelles. Cette lettre n'est point parvenue sa destination. Il nous informe en outre qu'un de ses amis de Bruxelles a perdu de la même manière deux billets de fr. 100 qu'il adressait dans une lettre d'Anvers sa maison de Bruxelles. Nous espérons que l'autorité prendra des mesures pour mettre un terme ces négligences qui se renou vellent trop fréquemment. S. M. le roi Guillaume-Frédéric, comte de Nassau, est attendu dans quelques jours, peut-être dimanche prochain déjà au châ teau du Loo. Quelques journaux annoncent ce malin que l'époque de l'ouverture de la session des chambres sera rapprochée. Nous croyons pouvoir assurer que cette nouvelle n'est point fondée, et qu'il n'est pas ques tion de réunir les chambres avant la se conde quinzaine de décembre. Parmi les publications de mariage affichées la mairie du 1 Ie arrondissement, on remarque en ce moment celle du ma riage projeté entre M. Jules Janin, homme de lettres, chevalier de la légion-d'hon neur, et demoiselle Adèle-Françoise Huet, lille unique de Nicolas-François Huet avo cat aux conseils du roi et la cour de cassation. Gavin Scott, caissier d'une maison de banque de Glascow, a été arrêté Marseille il y a quelques mois; il était encore por teur de 4,790 liv. sterl. (environ 120,000 fr.) provenant d'une somme beaucoup plus considérable par lui soustraite. L'extra- diction ayant été autorisée par le gouver nement français, Gavin Scott a été amené Londres, puis Glascow; il a comparu il y a quelques jours devant les assise. Gavin Scott, ayant réconnu sa culpabilité, a été condamné sans audition de témoins et sans intervention du jury la déportation perpétuelle. M. le comte de Toreno, ancien minis tre d'Espagne a été appelé hier St-Cloud, où il est resté une heure en conférence avec le roi. M. de Toreno de retour Paris s'est rendu immédiatement l'hôtel de Courcelles, où il a été reçu par Marie- Christine. Nous apprenons l'instant que le gouvernement vient de recevoir des fron tières d'Espagne des dépêches tellement graves qu'elles seraient de nature néces siter dans le plus bref délai un envoi de troupes sur les Pyrénées. M. Aude, le doyen des auteurs dra matiques, est mort le 6 octobre Mont martre. Il était né Apt (Vancluse) le 10 septembre 1755; il entrait par conséquent dans sa 86° année. Ancien secrétaire du marquis de Carracioli, vice-roi de Sicile, plus tard secrétaire particulier de Buffon, et l'un des écrivains distingués de son époque, Aude a composé seul et fait repré senter, tant sur les théâtres royaux que sur les théâtres secondaires, 47 pièces, dont un grand nombre ont obtenu un succès de vogue, notamment Mme Angot, et tous les Cadet-Roussel. Quoiqu'il ait fait longtemps la fortune des directeurs. Aude était resté dans la misère, car aux époques où il écrivait les droits d'auteur étaient une au mône. Pendant les 15 dernières années de sa vie, ce vieillard n'a vécu que d'une pen sion que lui faisait la société des auteurs, qui, jusqu'à ses dernières moments, n'a cessé de pourvoir tous ses besoins. Bayonne, le 7 octobre. (Parvenue le 9 seulement cause de l'état de l'atmosphère.) Le général commandant la 20e division militaire M. le ministre de la guerre. Dans la journée du 5,0'Donnell ayant reçu un bataillon de renfort, la ville a été sommée de se rendre. Ribeiro a refusé, et la citadelle a ouvert le feu. On entendait encore le bruit du canon la nuit. La brigade Concha, Trafalla, s'est prononcée pour Espartéro. Bayonne, 7 octobre. (Parvenue le 9 seulement cause de l'état de l'atmosphère.) Le sous-préfet M. le ministre de Cintérieur Le 5 au matin, Bilbao s'est déclarée en faveur de la reine Christine. La popula tion, la garde nationale et la garnison forte de 1,600 hommes se sont unanimement prononcées. Le commandant de la province, Santa- Cruz, a seul refusé. On écrit de Berlin, 25 septembre S. M. le roi ayant appris que souvent des morceaux de musique mondaine étaient éxécutés dans les églises, or donné que dorénavant aucun morceàu de musique ne serait admis l'exécution sans une autorisation préalable du pasteur de l'endroit. L'ordre a été envoyé par le con sistoire royal. La Gazette de Cologne annonce que le roi de Prusse a dû rentrer hier, 5 octobre, Berlin. S. M. l'empereur de Russie est arrivé le 24, S-Pétersbourg, de retour de son voyage Varsovie. La police vient d'interdire en Prusse les Mémoires de M"" Lafarge, dont on an nonce déjà une traduction allemande. La population de la Russie s'élèvera au 1" janvier prochain environs 65 mil lions d'âmes, dont 55 1/2 millions dans la Pologne, la Finlande, les pays transcau casiens et l'Amérique russe. On mande de Stockholm, 24 sept. On écrit de Gefla qu'il y a gelé si fort dans la nuit du 20 qu'on aurait pu le len demain se promener en traîneau dans les champs. (G. d'État de Prusse.) On mande de Rome, 24 septembre, la Gazette (TAugsbourg Le saint-père fera sa rentrée Rome le 5 octobre. On fait pour cela des préparatifs la Porta del Popolo, et il est déjà convenu que les chevaux seront dételés près du Ponte Molle, et que de là la voiture de S. S. sera traînée bras jusques dans la ville éternelle. IIOLLAHDE. LA IIAYE, 11 OCTOBRE. FRAflCE- PARis, 11 OCTOBRE. dépêches télégraphiques. ALLER AGNE. AVIS a MM les Bourgmestres, les receveurs de l'état, les directeurs des postes aux lettres et les propriétaires ou les négociants établis dans les com munes et les chefs-lieux de canton de la province de la Flandré-Occident alb. LA COMPAGNIE DES AGENS GÉNÉRAUX ET DU JOURNAL NATIONAL, dont le siège de l'administration est établi h Bruxelles, rue Royale n' 18, pour e'tendre les opérations des principales socie'le's financières, industrielles et commerciales, belges et étrangères, offre un emploi d'agbnt Général dans les principales communes et dans chaque cbef-lieu de canton a l'un des officiers publics, ou l'un des par ticuliers nommés ci-dessus. Chacun de ces Agens Généraux sera chargé de recevoir des dépôts assez considérables de marchandises du pays et de l'étranger; de faire diverses assurances; de présenter des rapports

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1841 | | pagina 2