Van Beersel, commissaire central de la police. Le général est resté auprès de la malade jusqu'à cinq heures du soir. Il est ensuite retourné en prison. Samedi, M. le procureur du roi, ac compagné de l'autorité locale et de la gendarmerie, a fait une descente hors de la porte de Namur où il a pratiqué une saisie d'armes de guerre. On écrit de Tournai, 11 septembre Hier matin, M. Jubin, voyageur de la maison Lanrent frère et sœur, de Bruxel les, accompagné de la police a fait une descente au cabaret dit la Carpe <fOr, Mar- ché-aux-Poisson, l'effet d'y saisir des marchandises dont le déballeur Arsenoul et Ce, n'a pu justifier l'achat. Ces marchan dises avaient été vendues M. Boisacq de Wavre, maintenant fugitif. La justice in forme. Un journal de Lille du 13 indique les mouvements suivants des troupes réunir autour de Lille et de Valenciennes Deux bataillons de la ligne de Dunker- que arriveront le 13 Tourcoing, Mou- veaux, Roubaix et Lannoy; 2 autres arri veront de Calais et Boulogne Quesnoy sur Deule, Wanbrechies et Wazemmes, le 19; 2 de S-Omer Esquermes et Aux Moulins, le 15 et le 16; 1 d'Arrasà Hau- bourdin et Loos, le 14; 4 escadrons de ca rabiniers de Cambrai Carvin, Champlain en Carembault, Pont Marcq, Phalempin et Seclin, les 16 et 17; 1 escadron de cuirassiers reviendra de Dunkerque Lille, et un autre ira Armentières, le 17; 2 escadrons de dragons iront d'Amiens la Bossée et Lens, le 18; 4 de lanciers de Valenciennes S'-Amand, Orchies et Mar- chiennes, le 14; deux batteries pied montées du 2e d'artillerie restent Douai, une autre batterie cheval de ce régiment est envoyée Béthune. (Ces mouvements semblent confirmer la nouvelle de la réunion d'un corps fran çaise sur la frontière. Il conviendrait que des explications fussent données ce sujet.) FRANCE. Le Courrier français analyse les ren seignements fournis par la chambre de commerce de Bordeaux propos des né gociations commerciales qui se poursui vent entre la France et la Belgique. Ce travail, dit-il, a été fait en conscience, et présente une base excellente de discussion. La chambre de commerce penche, comme nous et comme la plupart des organes de la presse, pour une association complète des intérêts commerciaux. Elle voudrait que la France et la Belgique fussent sou mises aux mêmes impôts, aux mêmes réserves l'égard des autres peuples, tan dis qu'une liberté entière des échanges serait établie entr'eux. Cependant la cham bre bordelaise ne repousse pas le principe d'un traité de commerce qui se bornerait diminuer réciproquement les droits de douane sur les principaux objets d'échan ge, avec la perspective d'une association plus étroite dans l'avenir. La base qu'elle adopte et qu'elle croit conforme aux intentions des deux gouver nements, serait l'abaissement des droits actuels, soit immédiatement, soit par gra dation et dans un petit nombre d'années, au taux de 5 10 p. c. de la valeur des objets importés. Les articles sur lesquels la Belgique demanderait une réduction dans nos tarifs seraient les tissus de lin de toute espèce, les draps et tissus de laine, les tapis de pied, les fers et fontes, les machines et mécaniques, les houilles, les armes de chasse et de luxe, les tissus de coton, les cuirs tannés et corroyés, les verreries et cristalleries, les faïences et poteries, les bestiaux et cheveaux, les huiles de graines grasses, le houblon, l'alun, la clouterie, la coutellerie, les cuivres et zincs laminés et ouvrés, la mercerie commune, les marbres écarris et sciés. En échange des avantages qu'elle réclame, la Belgique proposerait de réduire les droits d'importation sur les produits d'origine française dont la no menclature suit Les batistes, la bonneterie de soie, de laine, de coton et de fil, les boissons (prin cipalement les vins et les eaux-de-vie), la cristallerie et les glaces, les cuivres ouvrés, bronzes, etc., les habillements neufs, les huiles d'olive comestibles, de parfumerie et de poisson, la mercerie fine, les meu bles, les objets de mode, la porcelaine blanche et dorée; les tissus de laine, de coton et de soie, blancs ou teints, purs ou mélangés. On écrit de Tulle, le 8 novembre, que Mm0 Lafarge était partie le même jour pour Montpellier, où elle sera déposée dans la maison centrale. Le départ s'est effectué trois heures de l'après-midi; une calèche attelée de trois cheveaux de poste, que M. le comte C"* avait fait venir de Limoges, a reçu M"16 Lafarge, vêtue de noir, et cou verte d'un manteau qu'elle avait reçu tout récemment. Saservante clementineet deux gendarmes y ont place avec elle. ANGLETERRE. On lit daus le Globe Le prince héritier de la couronne d'An gleterre est, en naissant, duc de Cornouail- les, il ne devient prince de Galles que quelques jours après sa naissance, en vertu d'un décret royal. Un revenu de 14,000 liv. sterl. est attaché au titre de duc de Cornouailles, et le prince qui en est titu laire en jouit dès l'instant de sa naissance. Le premier prince qui porta le titre de prince de Galles, en sa qualité d'héritier présomptif de la couronne d'Angleterre, fut le célèbre prince Noir, fils d'Edouard III, qui s'illustra dans les guerres contre la France au milieu du 14e siècle, et qui mourut d'hydropisie Bordeaux sans être monté sur le trône de la Grande-Bretagne. Avant lui l'héritier présomptif portait le titre de Magnœ Britanniœ Princeps et, plus anciennement, la Normandie faisait encore partie de l'héritage des successeurs de Guillaume-le-Conquérant, le prince héré ditaire portait le titre de duc de Norman die. Le dernier prince de Galles a été le prince Georges, fils de Georges III, né en 1762 et qui succéda son père en 1824 sous le nom de Georges IV. Ce matin on a publié dans le bulletin suivant Palais de Buckingham, 11 novembre, 1841, 9 heures î/a du matin. La reine a passé une excellente nuit. S. M. et le jeune prince se portent bien. (Suivait les signatures.) L'une des nourrices du jeune duc de Cornouailles est mistriss Brougb, femme de l'un des employés du château de Clare- mont, que la reine avait choisie elle-même lors du séjour qu'elle a fait récemment dans ce château. Une conversion importante au catho licisme romain vient d'avoir lieu Lime- rick; c'est celle d'un prêtre anglican, le révérend M. Sibthorp, frère du colonel Sibthorp, membre ultra-tory du parlement pour Lincoln; le néophite a été baptisé mercredi dernier S'-Mary's Collège, Os- cott, par S. G. le docteur YViseman et le révérend M. Spencer, frère de lord Spen cer, et qui s'est lui-même converti derniè rement. (Limerick Rep.) On assure que sir Clifford, constable, et sir John Gérard, tous les deux catholi ques romains et appartenant au parti conservateur, vont être élevés la pairie. <EHVIÎ2> ID*ÏIP.JRœS. PARIS, 15 NOVEMBRE. LONDRES, 15 NOVEMBRE. Du l3 Novembre au 16 inclut. NAISSANCES. 1.Dewaeghenaere, Emile-Charles-Henri-Silvain. 3. Foirez, Rosalie-Sophie. 3..Josseos, Sophie-Julie. 4- Dupureuz, barles-Eugène-Viclor-Henri. 5. Parrel, Marie-Louise. 6. Rosoor, Alphonse-Joseph-Félix.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1841 | | pagina 2