Art. C. Le chemin de halage sera, par
tout ou de besoin, bordé de fossés dont la
capacité et les talus seront réglés suivant
la nature du terrain et les localités.
Art. 7. En amont du pont de Loo et en
aval de celui de Forthem, il sera construit
une gare qui permettra aux bateaux de
tourner.
Art. 8. Les propriétés nécessaires l'é
largissement du canal, la construction
des gares et l'établissement du chemin
de halage avec les fossés qui doivent le
border, seront emprises et occupées con
formément aux lois en matière d'expro
priation pour cause d'utilité publique.
FRANCE.
Il y a eu le 2-4, trente-deux ans que
Louis-Philippe a épousé, Palerme, la
reine Amélie.
Tous les cantons suisses semblent
devoirs être tour tour livrés l'esprit
révolutionnaire. Voici que le canton de
Genève s'agite, et qu'une association qui
jiaraît redoutable, y demande la révision
de la constitution, Dimanche dernier le
conseil s'est assemblé pour répondre
cette demande; il a voulu convoquer la
force armée pour protéger ses délibéra
tions, mais les troupes n'ont pas répondu
son appel, et le lendemain celles qui se
trouvaient de service ont fraternisé avec
le peuple.
Le ministère des affaires étrangères
vient d'envoyer pour 20,000 francs d'or
nements et de vases sacrés destinés aux
églises catholiques de la Syrie. (Univers.)
On lit dans un journal
Les ouvriers serruriers travaillaient au
jourd'hui dans la haute tour du ministère
de l'intérieur organiser un mécanisme
doit servir mettre en mouvement les té
légraphes moniteurs de toutes les grandes
lignes qui rayonnent, de Paris vers les
extrémités de la France.
De son cabinet, le ministre, par le
moyen d'un précieux instrument, pourra
en quelque sorte faire la conversation
avec les quatre-vingt-six préfets et leur
transmettre les ordres du gouvernement
avec la rapidité de l'éclair, quand il n'y
aura pas de brouillard.
M. le duc Louis de Blacas est arrivé
Paris. Le parti légitimiste attend aussi
pour le 15 décembre M. le duc de Levis.
M. le duc de Bordeaux sera obligé de
passer l'hiver Vienne pour terminer sa
guérison qu'un voyage prématuré a remis
en question. Il ne pourra donc rejoindre
avant quelques mois sa famille Gœritz.
Les grands projets d'excursion au prin
temps sont ajournés. On voudrait le faire
paraître la cour de S'-Pétersbourg, mais
cette visite dépend de la tournure que
prendra la maladie du jeune prince. En
ce moment il garde Vienne le repos le
plus complet.
ALLEMAGNE.
On écrit de Rome, 15 novembre
Le comte de Buch a remis au pape ses
lettres de créance comme ministre rési
dent de Prusse Rome.
L'ordre de l'éperon vient de subir une
réorganisation complète.
Il résulte d'un avis écrit en latin et
publié cet effet, sous la date du 31 oc
tobre, par le cardinal secrétaire d'état
Lambruschini, que cet ordre a été fondé
par Constantin le-Grand en souvenir de
sa victoire sur Maxence. La nouvelle dé
coration sera portée avec un ruban rouge,
et au milieu de la croix se trouvera sur
un fond blanc l'image du pape Silvestre.
Les commandeurs la porteront au cou, et
les chevaliers sur la poitrine gauche.
Pour les états de l'église, le nombre des
commandeurs est fixé 150, celui des
chevaliers 300 pour l'étranger, aucune
limite n'est fixée.
Aucune nouvelle décoration ne peut
être décerné qu'à ceux qui ont bien mérité
de l'église catholique.
TE KOOPEN
M.-J. PRIE M, T'YPEREN
Eyken, Esschen, Iepen, Abeeleu, Pope
lieren en Beuken
Boomust
GEMEENTE PJSSCHEN DAELE.
paris, 29 novembre.
couraient par les rues avec fifres, tambours, et portant des
lanternes devant le préchantre des fous.
En 1737, nous voyons encore l'évêque de Troyes écrire
pour demander que l'on fit cesser les abus qui se com
mettaient dans l'église de Saint-Pierre et de Saint-Etienne
de Troyes, certain jour dit la fête des fous.
a diverses époques, ou a vu le peuple se mutiner, assiéger
même les églises qui refusaient de célébrer la féte des fous
Il a fallu la pensée immuable, les efiorts sans cesse reuaissaus
des chefs de la ebrélieneté, pour parvenir enfin, après bien
des siècles, détruire jamais cette absurde coutume.
Il n'y a pas bien des années que, dans quelques provinces,
on mêlait aux cantiques de Noël des chansons profanes;
et l'on a chanté le Magnificat sur l'air d'une impertinente
ebansou.
J'ai vu un reste de la fête des fous se mêler nos saintes
processions; j'ai vu, le jour de la Fête-Dieu, de jeunes garçons
revêtus de costume d'évêque, portant d'un air digne la mitre
et la crosse; d'autres, déguisés en apôtres, en évangélistes,
en petit Saint-Jean; j'ai vu de petites filles, les cheveux épars,
tenant la main une croix, une tête de mort, et prenant l'air
repentant de la Madeleine; puis encore des sainte Cécile
posant leurs doigts sur sa lyre, élevant les yeux au ciel d'un
air inspiré; puis de saints Martyrs, etc. Tout ce petit peuple,
en costume d'élus, figurait sa procession, et marchait avec
recueillement. Avoir réduit la fête des fous un innonccnt
enfantillage, était certes une grande œuvre, mais il était bien
désirable que tous ces comiques travestissemens ne se trou
vassent plus au milieu des graves et imposantes cérémonies
de notre culte; aujourd'hui, je crois que, dans les villages les
plus reculés, ces déguisemens religieux ne sont plus en usage.
Notre religion est si bonne, si belle, si pure, que plus elle
parvient se dégager des liens qui lui imposèrent l'habitude,
le fantanisme, l'ignorance et l'intérêt humain, plus elle
se présente seule, plus elle doit, dans un siècle éclairé, nous
ramener sous sa douce lumière.
J'entends dire chaque jour que le temps est passé où l'on
confondait la loi des hommes et celle de Dieu; dont le temps
est passé où l'on pouvait imputer notre religion sainte les
sottises et les exces que les hommes ont commis en son nom.
Pénétrée de cette pensée, je n'ai senti aucune crainte, aucun
scrupule, en rappelant ici des cérémonies absurdes, indécentes,
dont nos églises furent témoins.
Maintenant. Dieu merci, ces traces du paganisme sont
entièrement réléguées dans les rues, dans les salles destinées
aux plaisirs qui, pendaut le carnaval, ouvrent leurs portes
pour laisser entrer la fête des fous. Dans le Languedoc, on
promène encore processionnellement, au milieu des oris,
des chants, des danses, un mannequin porté en triomphe,
et que l'on salue du nom de monsieur Mardi-Gras, ou de
monsieur Carnaval. Le mercredi des Cendres, on fait le
pompeux et le burlesque enterrement de ce personnage
célèbre, auquel on témoigne, en patois et sur un air lugubre,
les plus sentimentals régrets. Tout ceci n'est au moins que
de mauvais goût, un plaisir du bon peuple; mais quel nom
donner la licence parisienne qui éclate pendant le car
naval, et qui, surtout depuis quelques années, fait d'efiïayans
progrès? N'est-il pas déplorable de voir des hommes de la
by d'heer
in zyne
Kwekeryen op S'-Jans buytengelegen by
de Padevyver,
Circa 25o Olmen gezegd Hollanders, alder-
beste hout, enz., item Popelieren en andere
jonge Plantboomen, de gonne gaedinge hebben
mogen zig met vertrouwen t'zynen bnyze ad-
dresseeren ofte aen den toeziender dezer Kwe-
kerien daer tegen woonende. (1)
GROOTE VENDITIE
VAH
STAENDE DINNP.N DE
Op Maendag 2o,n December i84i, om 10
ueren 's morgens precies te beginnenzal men,
door bevoegden amptenaer, onder de directie
van Ch' LAMAIRE zaekhandelaer te Passchen-
daele, by opeDbaere en vrywillige venditie
verkoopen
i° 25 koopen zeer schoone Eyken, Abeelen,
Popelieren en Esschen Boomen, staende op de
garsingen en landen deelmaekende van d'hof-
stede bewoond door sieur Léo Demoor, weinig
noord het gehugte 'S Gravenstafel en digt de
groote straet loopende van Yperen 11a Rous-
selaere;
2° 21 koopen extra groote Iepen, Esschen,
société, de tous 1rs âges, de tous les rangs, déserter les
salons de la bonne compagnie, pour se jeter dans ces
réunions où toute convenance est bannie, où toute pudeur
est |dépouillée N'en est-on pas arrivé trouver les bals de
l'Opéra trop moraux, trop collet-monté Depuis trois hivers, la
foule ne se rue-t-elle pas contre les portes du temple des
saturnales, contre celles du théâtre des Variétés enfin Tout
ce que l'on raconte sur ces assemblées nocturnes, sur le
propos que l'on y peut entendre, sur les danses et costumes que
l'on s'y permet est inoui, incroyable On peut se convaincre
de l'affreux delire qui s'empare là de toutes les têtes, en
voyant sortir celte foule d'insensés, dont la plupart montent
la barrière classique de l'orgie, la Courtille. Quelques-
uns sont entourés de femmes de mauvaise vie; et s'ils
couvrent encore leur figure d'un masque, ils conservent ef
frontément leurs chiffres leur voiture. On en a même vu,
le mercredi matin, la fameuse descente de la Courtille,
se mêler la lie du peuple, se barbouiller de vin, de farine,
injurier les passans, rouler dans les ruisseaux, et, trouvant un
triomphe dans une sale et ignominieuse lutte, oser traverser
Paris, qui s'étonne en reconnaissant, sous cette dégoûtante livrée
de la foliesous cette fange, dss hommes, et des hommes qui,
par leur position sociale, devraient servir d'exemple tous!...
Comment se fait-il qu'un peuple qui veut être grave, une
jeunesse qui dédaigne d'être jeune et s'occupe seulement des
grands intérêts de la vie et de l'état; comment se fait-il
qu'aveo notre idée fxe de marcher en avant, nous reculions
au delà de la fête des fous pour retomber dans celle des
tSaturnales