l'AMCUS. ANNONCES. AVIS (T N01IVI1LES DIVERSES.
N<> 2525.
25me Année.
BELGIQUE.
Un arrêté royal du 9 décembre autorise
le conseil communal de Langemarck,
continuer pendant 1842 la perception de
10 centimes additionnels extraordinaires
sur la contribution foncière, et cinq sur la
contribution personnelle pour en employer
le produit au payement des intérêts et
l'amortissement du capital d'un emprunt
de 80,000 fr. contracter par cette com
mune pour faire face aux frais de con
struction d'une route pavée, destinée
lier entre elle les chaussées provinciales
d'Ypres Thourout et d'Ypres Dixmude.
Le Moniteur publie les conventions
intervenues 1° entre la Belgique et le
grand-duché de Saxe-Weimar Eisenach;
2° entre la Belgique et la ville de Ham
bourg; 5° entre la Belgique et le duché de
Brunswick-Lunebourg; 4° entre la Belgi
que et le duc de Nassau, par lesquelles
sont réglés les droits des sujets respectifs
de ces états l'égard de la transmission
des biens.
M. le général Lecharlier, qui vient d'être
mis en liberté, réclame dix-sept mille francs
qu'il prétend qu'on a soustrait de sa malle
au moment qu'on y faisaituneperquisition.
Les archives du royaume, si riches
déjà en document historiques, viennent
de faire l'acquisition de plusieurs manus
crits précieux. Parmi ces manuscrits sont
1° un recueil volumineux de pièces origi
nales émanées de l'archiduchesse Mar-
guérite, duchesse douairière de Savoie,
gouvernante des Pays-Bas, dans les années
1521 1550; 2° un recueil très-volumineux
aussi, de documents relatifs aux assem
blées des états-généraux qui se tinrent en
Belgique dans les années 1557, 1558 et
1559; 5° un pareil recueil concernant la
célèbre assemblée des états-généraux qui
s'ouvrit Bruxelles en 1632 et ne se sépara
qu'en 1634. Nos archives possèdent fort
peu de chose sur la régence de l'archidu
chesse Marguérite; c'est Lille que se sont
conservés les actes de cette époque elles
ne renfermaient que de rares documents
sur les diètes nationales de 1557, 1558,
1559, et elles n'en contenaient aucun sur
les états de 1632-1634. On peut juger par
là de l'importance de l'acquisition qu'elles
viennent de faire.
Tout récemment, un respectable négo
ciant de Bruxelles, M. Sirejacobs, a remis
aux archives du royaume une collection
considérable et intéressante de registres,
actes et papiers, provenant de l'ancienne
corporation des merciers de cette ville, et
qu'il avait conservée avec soin depuis la
suppression des maîtrises jurandes. Ce
trait honore infiniment son hauteur. Il
serait désirer que l'exemple de M. Sire
jacobs fût suivi par toutes les personnes
entre les mains desquelles se trouvent en
core aujourd'hui, par succession ou d'une
autre manière, des documents qui appar
tenaient des corporations supprimées
par les lois, et qui sont devenus en consé
quence la propriété de l'état.
Le Journal de Bruxelles fait la décla
ration suivante
S'emparant d'un article de CAmi de
l'Ordre, où ce journal tient l'égard de la
dynastie de Louis-Philippe et du gouver
nement français, un langage que nous
sommes les premiers condamner, l'Ob
servateur se permet d'attribuer ce langage
tous les organes de l'opinion catholique.
Nous devons protester contre une telle
allégation. La manière dont nous avons
envisagé maintes reprises les coupables
tentatives de l'esprit de désordre en France,
prouve assez que nous considérons le gou
vernement de Louis-Philippe comme l'u
nique barrière contre le débordement des
passions politiques. D'ailleurs, ce n'est pas
nous qui perdrions le souvenir des servi
ces que la Belgique a reçus du roi des
Français dans les temps d'épreuves.
Les convives étaient nombreux et les
conversations animées. La question de
savoir, s'il y avait plus d'avance pour le
Grand-Duché dans son union au Zollverein
que dans un bon traité de commerce avec
la Belgique était surtout vivement débat
tue. C'est dans la chaleur de la discussion
qu'un haut fonctionnaire de l'administra
tion de l'enregistrement et des domaines de
Diekirch (né Luxembourg), aussi excité
par le vin que par les objections, plongea
le couteau dont il se servait pour décou
per, dans le cœur de son voisin, jeune
docteur en médecine, marié depuis peu, et
qui a expiré l'instant même.
On lit dans une correspondance
d'Amsterdam l'Emancipation
Des personnes même de le savoir as
surent qu'ils existe entre le roi et le comte
de Nassau son père une parfaite mésintel
ligence, probablement la suite de la sin
gulière espèce de négociation qui a eu
lieu pendant le séjour du vieux roi au
château de Loo relativement au projet que
ce dernier avait d'abord de venir La
Haye, projet dont M. le baron Yan Doorn
avait mission spéciale de le détourner. On
ajoute que l'ex-roi s'est vengé sur son fils
d'une manière assez indigne et que le tes
tament qu'il a fait pendant son dernier
séjour en Hollande et dans lequel il dis
pose de toute sa fortune particulière^jie^.
laisse au roi que tout juste sa légitime.
On mande de Mayence, 8 décembre
On a fait des perquisitions chez deux
juifs de cette ville. Il paraît que parmi les
papiers de M. Yandersmissen on a tVouvé
une lettre, datée de Francfort, dans la
quelle il est dit que deux juifs mayençais
se sont engagés fournir des armes et de
la poudre. Je m'informerai de cp$té a
et je vous manderai de ce.Rpte j'aïtrà^
appris. Ce qui est certain, (fçst que IWsYs:
deux juifs ont été interrogé^ par le. Juge
d'instruction Breltinger.
LE PROPAGATEUR,
Errata au feuilleton du dernier numéro
au lieu de un Jeune Légende, lisez une Jeune
Légende.
Ypres, 15 Décembre.
Bruxelles, 14 Décembre.
L'Observateur donne les détails sui
vants sur le malheureux événement de
Diekirch.