D'AFFICHES, ANNONCES, AVIS ET NOUVELLES DIVERSES. N« 2530. 25me Année. Grand est le scandale. L'approbation donnée par Mr R. doit étonner et bon droit. MM" les Progressistes d'Ypres. Ceux-ci bien plus pénétrants que Mr Ro gier ont vu de prime abord, ce qui a échappé l'ex-ministre que le but de cette institution, qui était de constater le dégré d'instruction des collèges subsidiés par l'état, a été complètement dénaturé par celte extension. En voici leur seule, leur unique preuve. Nous craignons disent ils les abus qui peuvent se glisser dans l'exécution du concour. Pauvre Mr Rogier! Dix ion en 20 petites lignes, plus une crainte du Progrès, plus une possibilité d'abus, et voilà prouvé l'évidence que le but de votre institution est dénaturé, et ce qui pis est, complètement dénaturé par cette extension. Quant aux abus, dont la simple possi bilité est capable de dénaturer complète ment une institution tant prônée l'année dernière, ces terribles raisonneurs lors qu'il s'agit de déclamer contre le gouver nement ou contre le clergé, les donnent tous la fois Rien n'empêcherait que ce parti rétrograde ne composât une classe d'élè- ves choisis dans ses différents établisse- ments et ne la fit concourir, sans tenir compte des élèves médiocres. Il ne serait pas difficile ce parti de faire remporter les palmes du concours, l'aide d'une pareille ruse Rien n'empêcheraitAdmirablement bien trouvé, tandis que tout s'y oppose. En effet, cette ruse devrait se répéter annuel lement. N'ambitionner ce triomphe que pour une ou deux fois, serait par trop mal adroit; et les établissements favorables cette Classe-Phénix, ne gagneraient au gé néreux sacrifice de leurs meilleurs sujets que leur propre affaiblissement, suivi bien tôt d'une mort certaine, faute de gloire, d'élèves et d'argent. La seule, l'unique récompense d'un suicide si inexplicable serait d'avoir jeté ainsi le découragement momentané parmi les élèves des collèges de l'état tout en leur assurant jamais la vie avec le monopole de l'enseignelnent. Que l'invention de cette classe d'élèves choisis est belle! non, pour la réaliser le père de famille ne reculerait pas devant les nouveaux frais causés par le déplace ment de ses fils, et la presse, cette senti nelle si vigilente, ne soufflerait mot de ce tripotage elle se ferait un plaisir de ré trograder de tout un siècle, plutôt que de dévoiler pareille ruse, crainte de déranger ces beaux plans ou de ternir tant soit peu l'éclat des succès du parti catholique. Mais ce qui devient plus sérieux, c'est qu'après avoir dit mille et mille fois le contraire, on avoue, n'en déplaise aux collèges communaux, que l'inseignement moyen des collèges du parti rétrograde, Après ce candide aveu, allez, habitants de la ville d'Ypres, allez bonnement payer vos milliers de francs pour le soutien d'un établissement, qui, comme tous les col lèges communaux, et c'est le Progrès qui le dit, ne sait pas même profiter des exemples donnés ailleurs, ni introduire, chez lui, non obstant les milliers de francs, et les commissions directrices, le mieux qu'il avoue exister S-Vincent de Paul, comme dans tous les établissements ré trogrades. (Communiqué.) Par arrêté royal du 28 décembre, sont nommés membres De la chambre de commerce d'Ypres MM. Donny-Vandaele, négociant, Ypres; Beke-Dehem, négociant, Ypres; Dii- hayon-Brunfaut, négociant, Ypres. LE PROPAGATEUR, Ce Journal paraît le MERCREDI et le SAMEDI. L'a bonnement est de 4 fr« Par trimestre pour la Ville, et 4 fr. 5o pour toute la Belgique, franc de port par la poste, les insertions se paient 17 centimes la ligne. Affranchir les lettres. flrtnrmnrs s ffrss'imrsn'fvvrvs's tTrs '5,6ï"6"6T"a"o"ïTimnre BELGIQUE. Ypres, 1er Janvier. A chacun sa manière de raisonner. Mr Rogier, dit le Progrès, n° 69, a été interpellé dans la discussion du bud- o jet de l'intérieur par Mr Nothomb, sur la question de Y extension du concours des collèges. M1 Nothomb disait, que cette extension était dans la pensée de Mr Ro- gier... puis s'adressant Mr R., il lui demanda s'il approuvait cette extension et Mr R. répondit affirmativement. est maintenant mieux organisé que celui de l'état, c'est-à-dire, de la commune, puisque l'état n'en a pas. L'aveu est précieux c'est donc la crainte de se voir battus dans cette lutte publique, qui leur fait redouter le concours avec les ignorantins, concur rence seule capable de bien constater le dégré d'instruction des collèges sub- sidiés par l'état. chambres de commerce. Renouvellement du tiers sortant au 31 dècemb. Ypres le 3o Décembre 1841. t'eut c3tx.c/àcÂ-ui Monsieur, Dans un précédent numéro de votre journal, vous publiez des nouvelles sur les inondations, le long de la rivière l'Ysère, et voys faites connaître, qu'on a dû faire de grands efforts, pour empêcher des ruptures dans la digue de Furnambagt. Maintenant, monsieur, on peut considérer cette digue comme hors de danger; les eaux étant considérablement baissées depuis quelques jours. Il est seulement k regretter, que, pour parvenir k ce but, on a dû avoir recours k des moyens extrêmes en effet, par la coupure qu'on a été obligé de faire, dans la digue de la rivière, près de Duivelshoorn, les eaux se déversent rapide ment, par la crique de Nieuwendamme, dans le canal de Nieuport k Plasschendaele, et de lk par le canal de Bruges et le port d'Ostende dans la mer. Mais pour obtenir ce résultat, il faut que les eaux soient tirées basses, dans les canaux de Bruges a Ostende et de Plasschendaele k Nieu port, ce qui, par conséquent, interrompt la navi gation sur Bruges, Ostende, Nieuport, Fumes, Dixmude, Ypres, etc., pour tout le temps que la coupure reste ouverte. Indépendamment de cette entrave, pour le commerce de plusieurs villes importantes, on empêche l'évacuation des eaux des Poldres de Vladsloo et Camerlynckx, où des milliers d'hec tares de terres k labour, doivent rester sous les eaux.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1842 | | pagina 1