se retrouvent en latin dans les éditions de
Y Imitation.
Sur ce manuscrit sont peintes trois
belles miniatures. Dans la première on
voit Herson prêchant son sermon de la
Passion. La seconde représente, en chaire,
prêchant le sermon de YÊternelle consola
tion, qui fut le premier titre de YImitation.
Mais, ce qui semble indiquer d'une ma
nière encore positive l'auteur de YImitation,
c'est la miniature qui figure Jésus-Christ,
apportant le livre sur lequel on lit Ego
sum via, veritas et vita Je suis la voie, la
vérité et la vie, c'est-à-dire tout le sujet
traité dans Ylmitation.
Il se confirme que le prince de Capoue
a demandé la méditation de lord Aber-
deen pour se réconcilier avec son frère le
Roi de Napels. Lorsque, après la révolu-
lion de septembre, la Reine Marie-Christine
se retira a Paris, le prince de Capoue son
frère, qui déjà alors était poursuivi par
ses créanciers, se hâta devenir de Londres
Paris, espérant que son auguste sœur le
tirerait d'embarras. La Reine Marie-Chris
tine vint son secours, mais les dettes
étaient si considérables, que la Reine, ef
frayée, conseilla au prince de se récon
cilier avec le Roi, en abandonnant les
prérogatives de Miss Penelope Smith. Le
prince de Capoue a consulté plusieurs
avocats de Paris qui, ne connaissant pas
les statuts de la maison royale de Naples,
ont fait up mémoire dans lequel ils sou
tiennent que le prince a le droit, aux
termes des lois civiles, de réclamer sa
part de la succession paternelle. Marie-
Christine, informée de cela, ne voulut
plus entendre parler des affaires du prin
ce. Par la même raison, la famille royale
de France refusa au prince de Capoue les
secours qu'il lui avait demandés. Le prince
retourna Londres. La Reine Victoria lui
avait fait antérieurement des avances de
sommes considérables, mais elle commen
ce se lasser. (G. d'Augsbourg.)
Parmi les noms des généraux dont le
gouvernement français vient d'ordonner
l'inscription sur les pilastres des voûtes
latérales de l'arc-de-triomphe de l'Étoile,
on remarque celui du lieutenant-général
baron Lahure, notre compatriote.
Des journaux ayant reproché M.
Doussaint, qui lient YHôtel des Bains
Ostende, d'avoir fait au roi de Prusse un
compte de 5,000 fr. d'autres ont dit
7,000), M. Doussaint répond comme suit
dans une lettre adressé au Précurseur
d'Anvers
On commence par alléguer que la
suite du roi de Prusse n'a fait que passer
la nuit dans mon hôtel; or, d'après les
ordres de M. le consul de Prusse, j'ai tenu
la disposition de S. M. 55 appartements,
depuis le mercredi jusqu'au vendredi in
clusivement. Il a nécessairement fallu faire
des préparatifs extraordinaires pour rece
voir convenablement l'illustre voyageur.
Une partie de la suite était a l'hôtel dès le
mercrediS. M. est arrivé le jeudi et n'a
quitté mon hôtel que le vendredi soir.
Voilà les faits.
Un journal allemand annonçait der
nièrement, que la malheureuse affaire de
Diekirch n'aurait probablement pas de
suites ultérieures; qu'en effet le prévenu
s'était arrangé avec la veuve de M. Kuborn,
moyennant une somme de 8,000 fr.
On écrit de La Haye, 27 janvier, la
Gazette de Cologne
Suivant les bruits répandus ici, la dot
de la princesse Sophie, fiancée du grand-
duc héréditaire de Saxe-Weimar, s'élève,
indépendamment du trousseau vraiment
royal, trois millions de florins en argent
comptant. Il est croire aussi que le royal
aïeul fera un présent de noce considérable
sa petite-fille qui était autrefois sa pré
férée. La princesse Sophie est née le 8
avril 1824. Il paraît que son fiancé passera
l'hiver en Hollande.
FRANCE.
Quénisset, Colombier, Just Rrazier et
Roucheron quittent Paris aujourd'hui ou
demain. Quoique condamnés aux travaux
forcés perpétuité, on assure que Colom
bier et Rrazier sont conduit au Mont-Saint-
Michel avec Quénisset, Roucheron va
Doulens.
Mgr l'évêque d'Alger est attendu d'un
moment l'autre Marseille, et repartira
immédiatement pour son diocèse. Toutes
les offres qui paraissent lui avoir été faites
devaient échouer devant sa résolution
plusieurs fois manifestée de ne quitter
Alger qu'à la mort.
ANGLETERRE.
On écrit de Greenwich, 22 janvier
A 2 heures et demie, le bateau vapeur
Firebrand a été signalé en vue de la pointe
des escaliers de l'hôpital. Aussitôt des sal
ves d'artillerie ont été tirées et S. M. le roi
de Prusse a débarqué. S. A. R. le prince
Albert, l'amiral sir Robert Stopford, le duc
de Wellington, le comte Delawar, le mar
quis d'Exeter, sir G. Murray, le lieutenant-
général de Montmorency étaient la porte
de l'hôpital prêts recevoir l'illustre
voyageur.
Quand le roi a monté les marches, le
peuple a applaudi bruyamment.
Le roi a été reçu par le prince Albert
avec beaucoup de cordialité. Il a présenté
S. M. sir Robert Stopford, le héros du
siège d'Acre. L'entrevue du duc de Wel
lington et de S. M. prussienne a été très-
touchante. Ils ont échangé très-cordiale
ment des poignées de main. Le roi a paru
enchanté que sa grâce était venue au-
devant de lui.
Aussitôt après le débarquement, ces
personnages illustres se sont rendus
l'hôtel de sir R. Stopford et après y être
restés vingt minutes, ils sont partis pour
Windsor.
Le roi de Prusse paraissait très-bien
portant. Il a salué très-gracieusement
avant de monter en voiture. Rien de plus
flatteur que l'accueil fait S. M.
Le roi de Prusse est arrivé au château
de Windsor, accompagné du prince Albert,
samedi soir vers 7 heures S. M. a été reçue
la grande entrée du château par S. M.
la reine, la duchesse de Kent, le lord
Steward, le lord chambellanet d'autres
dignitaires, et a été conduit immédiatement
dans la grande salle de réception.
Après avoir passé quelques instants
avec S. M. et le prince Albert, le roi de
Prusse est entré dans les beaux apparte
ments de l'aille du nord, qui avaient été
préparés pour elle.
Le lord-maire de Londres a décidé
que le jour du baptême du prince de Galles
sera observé comme un jour de fête dans
la Cité. La Rourse, la Ranque et les autres
établissements publics sont fermés.
La cour du conseil communal de Lon
dres s'est assemblée hier matin, l'effet de
discuter la convenance qu'il y aurait in
viter le roi de Prusse un grand dîner
Hansion-House. Plusieurs orateurs ont fait
remarquer qu'on nourrirait 50,000 per
sonnes nécessiteuses avec ce que coûterait
ce banquet, et la cour, après une longue
discussion, s'est bornée voter une adresse
de félicitations S. M.
La cérémonie du baptême du prince
de Galles s'est terminée aujourd'hui
Windsor une heure et demie. Le prince
de Galles a reçu les noms d'Albert-Edouard.
Aucun autre nom n'y a été ajouté. Les
journaux ne donnent encore aucun autre
détail.
Une médaille sera frappée en mémoire
du baptême. Elle portera l'inscription
suivante Albert, prince de Galles, né le 9
novembre 1841, baptisé le 25 janvier 1842,
au château de Windsor. Elle sera distribuée
aux illustres hôtes de S. M.
On assure que la reine exige avec
force que la jarretière vacante soit confé-
Rruxelles, 28 Janvier.
paris, 27 janvier.
londres, 29 janvier.