EXTÉRIEUR.
HOLLANDE. La Haye, 10 février.
FRANCE. Paris, 10 février.
ANGLETERRE. Londres, 9 février.
ALLEMAGNE. Francfort, 8 février.
ZWAERE PLAN TSO E N
BOESTNGHE EN LAN
On remarque depuis deux jours aux fenêtres
de nos marchands d'estampes un portrait de M. le
ge'ue'ral Vandermeere, fraîchement lithographié et
dessiné par Baugniet. Au-dessous du portrait on
lit Comte Vandermeere de Cruyshautem,
général-major au service de la Belgique.
Plus bas sont dessinées les armoires de M. Vander
meere, avec la divise Je maintiendrai.
Nous trouvons dans une correspondance
adressée de Bruxelles, 6 février, h la Gazette de
Cologne, un fait dont aucun journal belge n'a fait
mention
A Ostende le roi de Prusse a trouvé a son arri
vée M. Van Kattendyk envoyé spécialement par
le roi de Hollande, afin de prendre les ordres de
S. M. prussienne relativement a son voyage h tra
vers ie Brabant septentrional. M. Van Kattendyk
est parti d'Ostende quelques instants avant le mo
narque prussienet a pris sur la route les mesures
nécesaires dans le but d'accélérer l'arrivée du roi
Bréda.
On lit ce qui suit dans une correspondance
de Cologne des Grenzbolen.
Cologne est une ville a deux faces, où la
vie princière du moyen-âge heurte brusquement
la vie industrielle moderne: les traveaux de la ca
thédrale et la navigation h vapeur, les vieilles rues
étroites et les maisons neuves et blanchesles mo
numents et les symptômes de la vieille foi catholi
que et la réalité de la jeune industrie. On y trouve
jusqu'à un certain point la même vie qu'en Belgi
que où la religion et l'industerie, le vieux et le
moderne se confondent également. C'est là proba
blement une des causes qui font que la sympathie
pour la Belgique est ici aussi générale que l'aver
sion pour la Hollande. Cette dernière n'est pas une
fiction de gazette comme vous pourriez peut-être
le croire j les journaux sont cette fois la véritable
expresseon de l'opinion publique.
On lit dans le Journal de La Haye7 février
S. M. le roi de Prussevenant par la voie
de Breda, est arrivé, hier vers quatre heures de
l'après-midi, en cette résidence où S. M. est des
cendue au palais de S. A. R. le prince Frédéric
des Pays-Bas. S. M. le roi des Pays-Bas, s'est
rendu, aussitôt, auprès de son auguste parent
qui a été ensuite faire une visite a S. M. la
reine.
Le 21 janvier dernier, la haute-cour de
justice a prononcé son arrêt dans l'affaire des
héritiers du baron de Weibnuin, un des plus
braves généraux de Guillaume III et qui, en 1691,
est mort gouverneur de Breda. A l'époque du décès
de ce général, il ne se présenta ni parents, ni hé
ritiers et aussi on ne lui en connut pas alors.
Guillaume III, comme seigneur et baron de Breda,
pourvut l'administration de la succession vacante
et aux obsèques du défunt. Les ayant-droit ayant
été vainement sommés de se déclarer, le prince,
en 1692, se crut en droit de disposer, jurefisci,
de la successions en faveur du comte de Portland.
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Depuis, il s'est bien présenté de temps autre des
personnes revendiquant cette successionmais vers
l'an 1770 et ainsi pins de soixante-dix années après
que le prince eut exercé son droitun certain Jean
Hachenberg fondé de plusieurs personnes qui pré
tendaient avoir droit cet héritage, a entamée des
procédures pour en obtenir la restitution.
Ces procédures n'ont eu aucun résultat, l'excep
tion de la prescription ayant été admise contre les
demandeurs, d'abord en première instance et ensui
te en appel, en 1777, par la haute-cour, Plus
tarden 1808 et ainsi plus de trente ans après ces
sentences, de nouveaux prétendants se sont pré
sentés devant nos tribunauxmais sans résultat
favorable pour eux. Aujourd'hui aussi, la haute-
cour de justicea admis V exception de proscrip
tion élevée par l'état. (J. de la Haye.)
S. M. le roi a fait ce matin 9 heures une visite
d'adieu S. M. le roi de Prusse, qui a quitté 10
heures cette résidencepour retourner dans ses
états.
On lit dans le Moniteur parisien
M. le comte Le Hon ambassadeur de Belgique
en France, est partie pour Bruxelles. Son absence
ne doit être que d'une courte durée.
M. Chérubini a donné sa démission de direc
teur du conservatoire de musique après quarante-
huit ans de service dans cet établissement qu'il
avait contribué fonder. L'illustre compositeur est
aujourd'hui dans sa 82° année.
Pendant la nuit davant-hier on aurait pu
croire Paris métamorphosé en une immense salle
de bal. Ce n'étaient que masques qui profitant de
la beauté du ciel et de la sécheresse du pavé et des
troittoirs se rendaient par joyeuses bandes ou aux
barrières ou danslesnombreuses sallesquiouvraient
leurs portes tous les amateurs des divertissements
du samedi-gras.
M. Emmanuel Deutz, grand rabin du Con
sistoire central des Israélites, est mort Paris dans
sa soixante-dix-neuvième année. Depuis plus de
vingt ans, M. Emmanuel Deutz était revêtu des
fonctions de grand rabin. Il laisse une veuve dans
la pauvreté; au sein même du temple, une souscrip
tion a été ouverte en sa faveur. M. de Rothschild,
présent a la cérémonie, a souscrit pour 5oo fr.
M. Chérubini, qui vient d'être remplacé,
comme on sait, dans la direction du Conservatoire
de musique, par M. Auber, a été nommé par le
roi, sur sa proposition de M. le ministre de l'inté
rieur, commandeur de l'ordre royal de la légion-
d'honueur.
Mme la comtesse de Zea Bermudez, femme de
l'ex-président conseil de Ferdinand VII, est dé
cédée hier a Paris.
M. Bouchot, l'auteur de l'un des tableaux les
plus remarqués dans les derniers salons, la Mort
du général Marcaeu, est mort ce matin il n'a
vait que 82 ans.
Une lettre de Brest annonce l'arrivée dans
cette ville des condamnés Quénisset et Just Brazier
et leur entrée au bagne, unis par la même chaîne.
La voiture cellulaire qui les a transportés avait
jaissé Colombier au Mont S'-Michel.
On lit dans X'Êco del Commercio du 2.
Nous apprenons que le chef politique de Madrid
a fait arrêter hier soir le baron Pélichy, Français,
qui demeurait dans une rue éloignée avec un offi
cier en congé illimité des corps francs, et un ex
employé des finances de la guerre. On assure que
l'on a trouvé chez le baron un mobilier magnifique
et somptueux, un grand nombre d'ouvrages et de
manuscrits contenant les doctrines les plus exagé
rées, et quelques papiers, ayant été déchiffrés, ont
été reconnus être de la plus grave importance, et
qui révèlent les horribles trames des ennemis des
libertés de l'Espagne.
La reine, accompagnée du prince Albert et des
princes Ferdinand, Auguste et Léopold de Saxe-
Cobourg, est revenue samedi au château de Wind
sor.
La reine a tenu cour samidi au palais de
Buckingham pour la réception des adresses des
deux chambres du parlement.
D'après ce qu'on apprend, les juifs de Wurtem
berg ont adressé une pétition au gouvernement,
pour lui demander leur émancipation complète, ou
tout au moins la révision de la loi de 1828.
On écrit de Naplesle 23 janvier
Le voyage du roi de Sicile avait principalement
pour but l'abolition des prérogatives de la noblesse
sicilienne. Les barons, qui avaient conservé jus
qu'à ce jour tous leurs anciens droits féodaux
seront assimilés de tous points aux sujets du roi de
Naples. Mais il sera difficile au roi de réaliser son
projet, car les Siciliens tiennent beaucoup aux
anciens usages. Lorsqu'il en fut question dans le
conseil des ministres, le prince de Campo-Franco,
ex-lieutenant de Sicile et actuellement président
du conseil, et le ministre Giustino Fortunato, an
cien ministre de l'intérieur deSicile, s'y opposèrent
fortement. Tous deux connaissent parfaitement la
Sicile et ses habitants, et ils sont d'avis qu'une
pareille mesure n'est pas opportune et qu'elle ne
serait utile qu'à la politique anglaise. Néanmoins
le roi se croit assez fort pour exécuter son projet.
[Gazette d'Augsbourg.)
SCHOONE
met
TE KOOPEN B1NWEN DE GEMEENTE
BOESINGHE oost ovenMén Vlerd.
Alvooren de Taillie oud S^jaâren met jje
aldaer medegaende Planlsoenen/^getcekeud in
de schorsse beneveDS de naervolgendë* met de
letters F. E. staende op 2 hectaren 17 aren
11 centiaren Boschland genaemd het groot
Klaverbosch, gelegen noord by de Boesyngbrugge