a o 3. leurs vergues de perroquet et callé les mâts. 3 Heures. La marée qui devait mon ter aujourd'hui jusqu'à 4 heures, vient d'at teindre sa plus grande hauteur 28 pieds; elle a donné ainsi 9 pieds de plus que celle de ce matin. Plusieurs caves dans les environs du port sont remplies d'eau. Vers une heure et demie, deux jeunes garçons de l'hospice des orphelins en vou lant traverser le pont du Canal S'-Pierre ont été enlevés par le vent et jetés par dessus les chaînes du pont dans le canal où ils se sont noyés. Le batelier et sa fille qui montaient un des deux bateaux qui ont coulés ce matin, se sont également noyés. Cet homme laisse une veuve et encore huit enfants en bas âge. Une souscription a été ouverte au jourd'hui en bourse en faveur de cette malheureuse femme. On écrit de Boulogne-sur-Mer, 1er mars Un affreux accident a eu lieu cette nuit. A deux heures, les cloches d'alarme annoncèrent un incendie, rue Siblequin c'était dans le magasin de M. Henry Pos- tel, au-dessous duquel se trouve la Cha pelle française. Comme de coutume en pareils sinistres, un grand nombre de ci toyens, et notamment nos braves pompiers, ne tardèrent pas arriver sur les lieux. On ne sait encore comment le feu a pris mais peine était-on arrivé, que l'on en tendait des cris plaintifs et déchirants, c'étaient ceux de Mlle Henry, jeune person ne de dix-huit ans, laquelle il était impossible de porter aucun secours, les échelles et les cordes manquant pour ar river jusqu'à la mansorde où elle couchait. Néanmoins l'incendie faisait de rapides progrès, M. Henry, jeune homme de 25 ans, brave tous les dangers pour aller sauver sa sœur, mais a peine a-t-il monté l'escalier et est-il arrivé la porte qu'il tombe asphyxié. Les cris de MUo Henry s'étaient arrêtés toup-à-coup, ce silence était un affreux signalet le père ne voyait pas descendre son fils; dans cette horrible anxiété sur le sort de ses deux enfants, il prend lui-même la résolution d'aller les sauver ou de mou rir avec eux, c'est cette dernière des tinée qu'il rencontre... On a mis trois heures combattre l'incendie, et quand on est parvenu se rendre maître du feu une dernière personne restait seul vivante dans la maison c'était Mme Henry, qui, perdant en quelques instants son mari et ses deux enfants, venait elle-même se de venir folle!.Le magasin en grande partie a échappé l'incendie, mais cette maison est fermée et morne comme un tombeau. De toute la famille qui, hier au soir, l'ha bitait encore, il n'y reste plus aujourd'hui que trois cadavres et une mère moins mal heureuse peut-être d'avoir perdu la raison que de pouvoir apprécier toute l'étendue d'un semblable malheur. On écrit de Bruxelles, 11 mars A propos des recherches littéraires sur les fleurs de la Passion, communiquées par M. Morren l'Académie des Sciences et Belles Lettres de Bruxelles, dans sa séance de samedi dernier, cet académicien a fait remarquer, ce qui n'était pas connu, que c'est un Belge, de Laet, d'Anvers, que nous devons cette plante intéressante. De Laet était un naturaliste fort distingué et qui a obtenu de Cuvier et de Sprengel des éloges mérités. Il avait été nommé directeur de la Compagnie hollandaise des Indes sous Maurice, comte de Nassau, et c'est ce titre qu'il fit connaître le passi flore. Au XYI8 siècle, les premières fleurs de ce genre étaient cultivées Rome. Au XVIIe, un prêtre d'Anvers, François Yan- sterbeck, qui était botaniste, publia une fort élégante dissertation sur la même production. Voici la proposition déposée avant- hier sur le bureau par M. Dumortier. Les sections en ont autorisé la lecture, qui sera donnée après le comité secret de ce jour. Vu les services rendus la patrie par le général Buzen; voulant donner sa veuve un témoignage de reconnaissance nationale; Article unique. Il est accordé la dame Domitille-Thérèse Letoret, veuve du géné ral Buzen, une pension viagère de trois mille francs. (Signé) Dumortier, Mast de Vries, Troye, Malou, Eloy de Burdinne, Dedec- ker, Pirmez, Dechamps. Un journal rapporte qu'on vient d'arrêter un facteur de la poste aux lettres sous la prévention d'abus de confiance. On lit dans le Courrier anglais Il paraît que le gouvernement belge ainsi que celui de Hollande font de grands efforts pour éteindre le commerce des deux nations dans l'archipel des Indes. Avant la séparation de la Belgique d'avec la Hollande, les ports de l'île de Java étaient les points d'où les objets manufac turés de Belgique s'introduisaient dans les diverses îles de cetarchipel. Mais depuis, les Hollandais ayant fait exclusivement le commerce avec ces îles, y avaient empêché l'usage de ces objets en élevant leurs prix par des droits équivalent une prohibition complète. (Suit le résumé de l'avis du con sul belge Manille.) Dans la journée de samedi, le corps de Mrae Rumigny, a traversé Valenciennes, accompagné d'un attaché l'ambassade française Bruxelles, chargé de la triste mission de transporter ces restes Paris. La Gazette de Magdebourg annonce, d'après des lettres de S'-Pétersbourg, que de graves insubordinations ont éclaté parmi les troupes de cette capitale. Elles auraient malheureureusement coûté le vie plu sieurs officiers d'état-major. Ces lettres ne font connaître ni les circonstances de cet événement, ni la cause du mécontentement des soldats. EXTÉRIEUR. FRANCE. Paris, 10 mars. Des dépêches ont été expédiées hier au soir M. le général Bugeaud pour lui annoncer, dit-on, la prochaine arrivée Alger de Mgrs. les ducs de Nemours et d'Aumale. On lit dans le Journal de Dunkerque M. le duc d'Orléans est attendu la se maine prochaine dans notre ville; le prince a dit vouloir se détourner en allant Bruxelles pour venir visiter Dunkerque. MARDI 2a Mars, 9 heures du matin en Chambre du Conseil du Palais de Justice Ypres, re'union ge'ne'rale. Ordre du jour. Compte rendu du syndic provisoire, Observations de la faillie, Délibération sur le concordat, Contrat d'union. Nomination des syn dics définitifs et du caissier. Tons les porteurs de cre'ances vérifiées et affirmées sont invités 'a être présent h l'assemblée. HONORÉ SMAELEN. JOSEPH HOFPublicateur et Afficheur, a l'honneur de faire connaître au Public qu'il demeure maintenant rue au Chien, n" 47, h Ypres. By M' POU PART- VIENNEcandidaet notaris, in de Dixmudstraet binnen Ypre, is'er Geld in leening te bekomen, mits goed bezet. 4 Heures. On vient de nous appren dre que la force du vent a occasionné plusieurs malheurs. DB LA VEUVE S ALLAH, A POPERINGHE. le syndic provisoire (9)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1842 | | pagina 2