HOFSTEDEN A la même époque la maison de sûreté civile et militaire des Petits-Carmes avait 253 détenus civils, savoir 201 hommes, 48 femmes, 4 enfants et 75 militaires environ. La population du dépôt provincial de mendicité de la Cambre était de 1581 individus, savoir 837 hommes, 500 fem mes, 145 filles et 99 garçons. Une jeune dame de cette ville est tombé morte subitement le 5, vers six heures du soir, dans son jardin, rue des Roses, hors de la porte de Laeken; où elle jouait sur le gazon avec ses enfants et une bonne. Un médecin a été appelé l'instant sur les lieux; mais tous les secours étaient devenus inutiles, car, son arrivée, il n'a plus trouvé qu'un cadavre. Le mari de cette dame et plusieurs personnes de sa famille s'étaient rendus dès le matin en partie de plaisir quelques lieues de Bruxelles. On comprend la scène de déso lation qui s'est passée leur retour, en apprenant cette fatale nouvelle. Cette nuit, vers deux heures, un incendie a éclaté dans une maison, occupé par un serrurier, située au Jardin Rompu. La superbe vente de tableaux, par le ministère du notaire Barbé, qui a com mencé lundi au local du Wauxhall et s'est terminée avant-hier, avait attiré un grand nombre d'amateurs étrangers. On y re marquait des Russes, des Allemands, des Anglais, des Français et des Hollandais; la plupart des tableaux de maîtres renommés se sont vendus des prix assez élevés. La cour d'assises séant Mons, a condamné le 3 de ce mois, la peine de mort, le nommé F. Lecolier, demeurant Chièvres, convaincu d'avoir dans la nuit du 25 au 24 décembre 1837, volontaire ment incendié une grange renferment envi ron 2000 gerbes, située en la commune de Chièvres. Samedi; vers deux heures de l'après- E midi, les ducs d'Orléans et de Nemours ont traversé Namur, se dirigeant sur Lux embourg. Le prince Dwarkanaah-Tagor, et son neveu, en costume indien, accompagnés de leur suite, ont visité hier le Palais de l'industrie, ainsi que nos principaux ma gasins de dentelles et de nouveautés. Une foule de curieux suivaient les pas de ces étrangers. Dimanche, vers 7 heures du soir, l'instant où la promenade de l'Allée-Verte était la plus animée, un homme s'est jeté, ou s'est laissé tomber dans le canal. Le ministre d'Angleterre passait en ce mo ment; sauter bas de sa voiture, se préci piter dans le canal et ramener bord l'homme qui se noyait, a été pour lui l'affaire d'un instant. M. le chevalier Seymour ayant été aidé dans cette œuvre de courage par le comte de Spanghem, qui a fait placer sur le siège de sa voiture le malheureux qui venait d'échapper la mort et l'a conduit l'hô pital. (Indépendant). EXTERIEUR. FRANCE. paris, 6 juin. M. le ministre de l'instruction publique a fait recueillir les informations les plus exactes sur le dévouement et les services qui ont signalé plusieurs élèves de la fa culté de médecine de Paris au milieu de l'affreux accident du 8 mai. D'après ces renseignements, et de l'avis du conseil royal de l'instruction publique, dans sa séance du 3 juin, le ministre a décidé qu'il était fait remise ces étudiants de tous les frais d'inscriptions, d'examen et de di plôme qu'ils avaient encore acquitter pour parvenir au doctorat. Quelques-uns d'entre eux ayant déjà droit aux remises, comme élèves lauréats de la faculté, ou comme fds de professeur, il leur est offert par le ministère, au nom de l'Université de France, le don de plusieurs ouvrages importants de médecine ou d'histoire na turelle. L'incertitude relativement aux négo ciations pour le mariage de la jeune reine d'Espagne, continue. Le gouvernement bavarois, sans faire démentir les bruits d'un projet d'union entre la reine et le prince Luitpold, a fait intercepter par la poste les journaux qui avaient publié des notes qui lui étaient défavorables. Dès que le roi de Bavière a été informé gar les journaux, pendant son séjour orne, de l'épouvantable incendie qui a désolé Hambourg. S. M. a écrit au ministre de l'intérieur Von Abel une lettre ordon nant des collectes dans tout le royaume de Bavière au profit des incendiés. Cette lettre datée de Rome, 22 mai, vient d'ar river Munich. PATRIMON1ÉELE U E [Kl Q M ME H [Kl ©IKH1K1 VERKOOPEN. in i il ridicules. Enfin, on ne se trompe pas moins si Ton prend la franc-maçonnerie dans son ensemble pour une grande Union oui a un ceutre commun et il est soumise un seul chef. Elle est l'agrégat sans unité et sans règle d'un grand nombre des sociétés très-analogues entre elles, il est vrai, mais qui ne coordonne aucun lien, si ce n'est celui des communications temporaires. Ces sociétés sont souvent en guerre ouverte; elles se séparent et se réunissent de nouveau, se querellent et se réconcilient, se déclarent indépendantes et entrent de nouveau en communication entre elles; elles ne peuvent être considérées comme formant un ensemble, que pour autant que leur butleur esprit leurs formes et leuis marques distinctives sont les mêmes de manière qu'il est facile de s'orienter dans chacun des différents systèmes. La franc-maçonnerie n'est donc pas un ordremais une associationdont l'indifférence en matière de religion est l'âme et la doctrine traditionnelle. Celte association est formée dans le but de prêter ses membres secours et appui elle exclut, repousse et persécute tout profane aussitôt qu'il y a conflit d'iutérêt et de prétention entre celui-ci et un des siens. Si l'indilférentisme est le schibo- leth religieuxle signe caché de la maçonnerie, son côté politique a pour objet fondamental d'élever cette société secrète au-dessus de toutes les autres unions sociales, de la rendre souveraine et de lui soumettre l'état, les corpo rations et les familles. Mise en pratique, cette protection réciproque tend formeravec la clique maçonnique moins qu'elle ne soit déchirée par des divisions intérieures, une masse compacte dans toutes les élections aux chambres législativesaux conseils provinciaux et communaux, afin d'assurer le succès de ses candidats; s'il y a deux compé titeurs pour un emploi, le donner un maçon, au préjudice de celui qui ne l'est pas, si c'est un membre de association, qui ne peut en disposer; décider enfin dans un procès eulre un profane et un maçon, en faveur de oe dernier, si la majorité des juges du tribunal appartient la même loge. En vertu de son principe fondamental, la franc-maçonnerie, a pris vis-à-vis de l'Église et de ses membres, la même position que les chevaliers de Malte autrefois vis-à-vis des Sarrasins. Cette puissance secrète est aussi réelleque le prétendu gouvernement du monde et la direction de tous les événements par des supérieurs et d'après un but caché ne sont qu'une ridicule chimère. Au.isi préseute-t-elle ordinairement cette puissance secrète comme un appas ceux que l'on veut gagner, et elle compte souvent avec succès sur Tégoïsme de la masse, en tenant régulièrement envers elle les promesses qu'elle lui fait. De nos jours, personne ne se fait franc-maçon pour s'instruire dans une science secrète. Je m'abstiens d'appuyer ce que je viens de dire par des faits, qu'un grand état d'AUemage offre en abondance il suffit d'avoir indiqué la position qu'occupe la franc-ma- çounerie vis-à-vis de tout ordre social bien réglé. Chaque souverain qui veut rester maître chez lui, devrait, par la raison que j'ai indiquée et abstration faite de toute autre considération, prendre l'égard des franc-maçons les mêmes mesures que tout homme, ami de la propreté prend contre certains insectes qui ne se nomment point en bonne société, aussitôt que ces insectes essaient de s'introduire et de se fixer dans les coutures de son habit. Cependant l'importauce politique de la franc-maçonuerie présente encore une autre face. Si l'on voulait l'accuser, en général et sans faire de distinction, d'avoir travaillé d'une manière directe introduire dans tous les élats modernes la révolution et l«i démocratie, il y aurait dans celte accusation erreur et exagération les défenseurs de cette société secrète pour raient avec iaison et conformément la vérité fournir les preuves, que, daus un pays où la franc maçonnerie jouit d'une entière liberté et même de privilèges, la loge se ALLEMAGNE. Francfort, 5 juin. in te Op Dyngsdag i4,n Junius i84a, om i ueren naer middag iu het Gemeente Huys te Nieu- cappelle, zal overgegaen vvorden tôt deeyodelyke Toewyzing van. i° Eene behuysde en betimraerde Hofstede groot ÎDgevolge de eygendoins bewyzen h. 5-4a-io (g. 12-115 R.) gelegen in Reninghe, weynig zuyd west van de Knokke-brug, en van westen aen den Yper Vaert, gebruykt door Fran- tient absolument en dehors des affaires politiques. Cette accusation doit au contraire être modifiée de la manière suivante. Là où le gouvernement est assez avengle pour se constituer le défenseur des principes de indifférence reli gieuse, là où il a le malheur de s'engager dans une lutte contre la foi catholique du peuple, là en effet la franc- maçonnerie lui servira d'instrument volontaire et lui sera jusqu'à un certain point un auxiliaire très-utile. 11 serait doue absurde de prétendre que. dans de pareils paya, les loges conspirent contre la constitution et le gouvernement. Au contraire, la frano-maçonnerie, qui rompt tous les liens dans l'état et dans l',Égliseest alors l'alliée fidèle de l'absolutisme, parce que l'absolutisme lui-même seconde merveille le véritable but de la loge. Et si la maçonnerie n'était point l'alliée d'un semblable gouvernementelle ne pourrait rien faire de plus efficaoe pour le renverser, que de le seconder activement dans son action qui conduit au véritable suicide social. Là, au contraire, où il y a encore quelque chose détruire dans les mœurs, les croyances et les institutions d'un peuple, la où l'Église sert d'appui l'antique édifice de la monarchie, là où un gouvernement catholique se trouve d'accord avec l'Église, son allié naturelle, (tout enfant le sait et celui qui ne le sait pas peut le voir clairement en jetant un regard sur l'Italie et l'Espagne) la société secrète de la franc-maçonnerie est le foyer et le centre de tons les projets révolutionnaires. Que chaque gouvernement, qui est catholique et veut rester tel, en tire une conclusion. Nous n'avons pas de conseils donner ceux qui considèrent la franc-maçonnerie comme un soutien du trône. Mais le jour où dans leur propre intérêt, ils sentiront le besoin de revenir sur leurs pas; le jour où l'illusion disparaîtra et où une nécessité impérieuse leur ouvrira les yeux et les forcera se séparer de leur dange reuse alliéece jour-là ils verront quels sont les hôtes auxquels ils out donné l'hospitalité.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1842 | | pagina 2