Loyala, vrai Don Quichotte du catholi cisme, a retenu l'édifice chancelant du christianisme et que dans la folie dont il était travaillé il lui a rendu d'importants services. Nous persévérons dans le projet que nous avons formé de ne point citer les sottes plaisanteries et les platles fadaises de ces feuilletons de crainte de hlesser nos lecteurs, mais nous ne pouvons nous em pêcher de leur apprendre, qu'ils sont tissus d'expressions blasphématoires et froide ment impies, telles en un mot, que le mépris le plus profond du christianisme et de toutes les convenances peut seul inspirer. Les habitants d'Ypresqui respec tèrent toujours la morale et la religion, ne doivent guère être flattés d'apprendre que le catholicisme est ruiné et qu'il ne se soutient depuis trois siècles que par les sottises et les extravagances d'un insensé. Voilà cependant ce que le Progrès vient d'apprendre ses lecteurs en guise de feuilleton. Si MM. les rédacteurs du Progrès trou vent une harmonie parfaite entre leurs idées en matière de religion et les idées émises dans ces feuilletons qu'ils attri buent, peut être par un reste de pudeur, une revue protestante d'Angleterre, ils devraient avoir assez de respect envers leurs concitoyens, pour ne point mani fester leur impiété avec autant d'impu deur, et assez de bon sens, pour ne pas publier des inconvenances et de grossières plaisanteries, qui leur défendent d'afficher désormais une vénération postiche pour la religion. 11 y a non seulement inconve nance dans ces feuilletons, il y a intolé rance manifeste, il y a impiété froide et calculée, il y a insulte la croyance de nos concitoyens. Si le Progrès ne recule pas devant de pareilles publications, pourquoi recule rions nous devant le devoir de les signaler l'indignation de tous les hommes modé rés. Ce matin, la petite diligence de MM. Begerem, Vercruysse et Cornp', partant d'Yp res pour Bruges, chargée de 14 voya geurs, plus le bagage, a manqué de verser; deux ressorts sont brisés d'un seul coup. 11 faut avouer que quatorze voyageurs et leurs bagages excèdent les forces d'un cheval. On pourrait donc affirmer qu'il y a eu imprudence de la part de la direction. L'êvêque de Gand s'est rendu Warne- ton pour assister aux funérailles de son père. 11 passait en voiture devant la société de l'Union, lorsque M' V., s'apercevant que l'une des roues ne tournait point, fit arrê ter les chevaux et exposa le danger que pourrait amener celle circonstance. La calèche de Mr Godtschalck-Vergauwen a été mise immédiatement la disposition de Monseigneur. Il paraît décidé que les troupes se ren dront au camp de Beverloo pour le 1" septembre prochain. Mr le général-major de division Clump, commandant la 2"" division des troupes territoriales dans les Flandres, aura le commandement supérieur. MM. Ghazal et Deys, majors généraux de brigade, com manderont en second. Un jeune enfant de quatre ans est mort Geusines, il y a quelques jours, victime de la fureur d'un essaim de guêpes. Une grande personne qui l'accompagnait s'é tait imaginée de tourmenter le nid de ces animaux qui se précipitèrent l'instant sur ce pauvre petit malheureux et l'étouffè- rent. Deux jeunes gens de Turnhout, MM. Deels et De Volder, sont partis il y a quel ques jours d'Anvers pour Londres, où ils s'embarqueront pour New-York accom pagnés du révérend père Van De Velde, supérieur du collège de S'-Stanislas dans l'Amérique du Nord, et de trois jeunes gens se destinant également l'état ecclé siastique. Les deux premiers ont l'inten tion d'y faire leur noviciat dans la Société de Jésus. M' Deels'esl déjà admis pour la mission du Missouri, tandis que M' De Volder restera provisoirement New-York jusqu'à destination ultérieure. On se ré jouit Turnhout de voir que si peu de temps après la mort prématurée du jeune Geurls, né dans celle ville et décédé en Amérique, deux autres jeunes gens cou rageux se présentent pour l'y remplacer et continuer sa tâche. Nous avons un nouvel incendie a signa ler en Allemagne. On écrit de Camenz, 5 août, 7 heures du matin La ville entière est en flammes; de 500 maisons il en reste peine 100 debout. L'hôtel-de-ville, l'église gothique, la poste, tous les hôtels, etc., sont déjà entièrement brûlés. Au nombre de plusieurs personnes que l'on n'a plus vues reparaître se trouve raient un enfant et une femme dont on vient de retrouver les cadavres. Au mo ment où j'écris le feu continue ses ravages, et chacun ne cherche plus qu'à sauver ce qu'il possède. (Gaz. univ. de Leipzig.) Ratification de la Convention avec la France. CORRESPONDANCE. yS*/ysSéondùa* ie re'e/uc/eur </u ÇPiopagateutr. Jîtonsteur, Le FiibUothècaire ad interim9 ALP* VAIVDEAPEEBE&OI». Pas-de-Galais. Les fouilles qui s'ex écutent Etaptes ont des résultats de plus en plus satisfaisans. Dans le courant de cette année, on a découvert soixante mai sons et une grande quantité d'objets tels que hachettes, marteaux, fibriles. Cette semaine on a trouvé de grandes cruches pleines de médailles romaines du règne de Posthume; les amas de cendres décou verts prouvent que celte ville enfouie a dû être détruite par un incendie. L'attention des antiquaires est vivement sollicitée par ces fouilles. Elles présentent toute l'im portance possibles. La zone de cette ville souterraine s'étend au moins sur trois ki lomètres de terrain, et l'on peut penser que ce sont bien là les restes de l'ancienne Quantoviee. Jusqu'à ce jour, la Société des Antiquaires de la Morinie est le seul corps savant qui ait voté des fonds pour ces tra vaux qui intéressent la science. EnOn le vœu des Flandres est accompli, et les avantages qui peuvent résulter de l'exception l'ordonnance française sont assurés h l'Industrie llnlère pour le terme de quatre ans. Kous recevons I Instant communication de la nouvelle offlelel- lement arrivée il Bruxelles que la convention entre la France et la Belgique a été ratlllée. Ce résultat définitif réjouira nos malheureux tis serands et (lieuses des Flandreé. C'est le t F de ce mois que les toiles et Ois belges seront admis en France en ne pa,ant que l'ancien droit qui a été presque doublé (Oir l'Angleterre et l'Allemagne. En même temps les produits étrangers seront éloig nés de n tre frontière par un tarif belge ealqné sur celui de la France. nouvelliste.) La Bibliothèque publique de cette ville a été ouverte durant toute la semaine de la Tuiodag; plus de 8oo personnes ont visité cet établisse ment. Cet empressement extraordinaire porte h croire qu'un grand nombre de nos concitoyens pen sent que notre bibliothèque n'est ouverte au public que dans certaines circonstances. Je vous prie, Monsieur, de vouloir bien, par la voie de votre journal, porter h la connais sance de vos lecteurs l'avis suivant La Bibliothèque de la ville d'Ypres est ou verte au Public deux fois par semaine, le Mardi et le Jeudi, en hiver de deux cinq heures et de trois a six heures en été. Sur 8,ooo volumes a peu près que possède la bibliothèque, il en est 3,oo4 (formant 1,357 ouvrages qui peuvent être donnés en lecture h domicile. L'abonnement pour cette lecture est fixé h sept francs par anquatre francs par semestre et deux francs cinquante centimes par trimestre. Les personnes peu inoyemiées peuvent obte nir gratuitement îles livres en lecture domi cile, apiès en avoir reçu l'autorisation d'un des membres de la commission. Pour obtenir un abonnement, il suffit de s'a dresser au concierge de la bibliothèque.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1842 | | pagina 2