(levant le saint sacrement, soit quand on
porte le viatique au malade, soit quand il
y a procession, pour éviter l'avenir de
semblables impiétés et des conflits entre
bourgeois et militaires.
On nous prie d'insérer le résultat d'un
concours de littérature flamande qui a eu
lieu Dixmude. Nous prenons trop d'inté
rêt au développement de la langue natio
nale pour que nous rejetions une pareille
demande.
DRIEVOUDIGEN PRYSKAMP
Poësy.
Ernstige alleenspraek.
Boertige alleenspraek.
Vrouwen uitgalming.
Luisterlyke intrede.
Meest getal mededingers.
CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS.
Séance du 13 août.
EXTÉRIEUR.
FRANCE. paris, 13 août.
te dixmude,
Op den Zondag 14en Augustus l§4t.
Drie eerste pryzen. Aen mevrouw Court-
mans, geboren Berchmans, te Geo t.
Een tweede prys. Aen den heer Jacob Van
de Velde, te Dendermonde.
Een tweede prys. Aen den heer Ledeganck,
te Zomergem.
l'te KLAS.
ien prys. Aen den heer Devreeze, te Kortryk.
2,n prys. Aen den heer Guetrel, te Brugge.
2do KLAS.
i"n prys.Aen den heer Raparlier, te Yperen.
2"° peys. Aen den heer Devliegher,teEecloo.
i prys. Aen den heer Kesteloot-De Man
te Nieupoort.
2,b prys. Aen den heer Guetrelreeds ge-
rneld.
Eenige prys. Aen joffrouw Larmuseau, te
Kortryk.
Aenmoedings prys. Aen joffrouw Deraedt, te
Veurne.
Maetschappy Rethorica te Veurne.
Voornoeinde Maetschappy.
Op den i5en zelfde maend heeft de maetschap
py gezegd de Kruisbroeders van Kortryk, ten
toneel gevoerdhet beroemd stuk van Menschen
haet en Beroutvwaer voor de maetschappyen
te Dixmude hun gulhartig geschonken hebben een
gouden eerpenning.
M. le ministre des finances dépose un projet
de loi relatif h l'exécution de la convention con
clue avec la France.
L'oidre du jour appelle la suite de la discussion
des articles du projet de loi sur l'enseignement
primaire.
Art. 6. L'instruction primaire comprend né
cessairement l'enseignement de la religion et de la
morale, la lecture, l'écriture, le système légal des
poids et mesures, les éléments du calcul, et sui
vant les besoins des localités, les éléments de
la langue française, flamande ou allemande.
L'enseignement de la religion et de la morale
est donné sous la direction des ministres du culte
professé par la majorité des habitants de la com
mune.
Les enfants dont les parents n'appartiennent
pas h communion religieuse en majorité dans la
commune, seront dispensés d'assister h cet ensei
gnement.
M. Savart-Martel propose l'amendement sui
vant
Seront dispensés d'assister h cet enseignement
les enfants dont les parents demanderaient cette
dispense.
Deux autres amanderaents sont proposés le
premier par M. Devauxtendant h supprimer le
mot morale l'autre par M. Orts, tendant h dire
la moralité religieuse.
Tous ces amendements sont rejetés.
M. le ministre de tinlérieur pense que la
rédaction de l'art. 6 du projet actuel est préférable
a celle de l'art, correspondant du projet de 1834;
il pense toutefois qu'il y aurait peut-être lieu de
dire l'enseignement delà religion est donné par
les ministres du culte de la majorité des parents
dont les enjants fréquentent técole.
Quant a l'abjonction du mot morale dans l'art.
6M. le ministre fait remarquer que si le projet
ne réunissait pas l'enseignement de la religion et
de la morale, il y aurait, comme cela a lieu
en France, un enseignement religieux et un ensei
gnement moral tout h fait indépendant du premier;
il signale les dangers d'un semblable état de
choses, et fait remarquer que ces dangers sont
signalés de toutes parts.
M. de T/ieux votera contre l'amendement de
M. Savart par le même motif pour lequel il a
voté hier contre l'article 5 de la section centrale,
c'est que la loi actuelle consacre un enseignement
complet dans lequel l'instruction religieuse sera
obligatoire. Il n'a pas voulu que les pauvres
pussent obliger la commune a faire donner leurs
enfants l'enseignement dans uue école privée,
mais il ne veut pas non plus que les parents riches
puissent soustraire leurs enfants a l'enseignement
religieux donné dans l'école qu'ils fréquentent; il
considérerait cela comme un véritable scandale.
Quant h la distinction que l'on veut établir
entre la religion et la morale, l'honorable membre
fait remarquer que cette distinction est absolument
impossible, attendu qu'on ne peut concevoir une
religion sans morale. Répondant a une objection
qui a été faite, l'honorable membre fait remarquer
qu'on ne songera jamais a défendre aux pro
fesseurs laïques de punir les enfants, lorsqu'ils
auraient par exemple menti ou volé quelque chose
a leurs camarades, que ce serait lh une défense
absurde.
L'honorable membre repousse ensuite les atta
ques qui ont été dirigées contre l'évêque de Liège,
relativement au différend qui existe entre ce prélat
et la régence de Liège. Il déclare qu'il a lu avec
la plus grande attention toutes les pièces qui ont
été publiées sur ce différend, tant par la régence
de Liège que par Mgr. l'évêque et les prêtres qui
ont été entre-mêlés dans cette affaire; qu'il a
lu ces pièces avec une entière impartialité et qu'il
est resté convaincu que les torts sont du côté de la
régence de Liège.
M. le président donne lecture d'un amen
dement déposé par M. le ministre de l'intérieur,
amendement qui tend a substituer dans le 2" de
l'art. 6 les mots par la majorité des élèves de
Vécole, a ceux-ci par la majorité des habitants
de la commune et a commencer ainsi le 3"
Les enfants qui n appartiennent pas la com
munion religieuse en majorité dans lécole.
L'article ainsi rédigé est adopté.
Le comte de Paris aura atteint sa 4* année
le 24 de ce mois, il ne sera majeur que le 24 août
i856.
Le gérant de la Gazette de France, sur son
opposition h un premier jugement par défaut, a
été condamné a un an de prison et 12,000 francs
d'amende, pour attaque contre l'autorité consti
tutionnelle du roi, etc, etc.
Les ratifications de la convention commer
ciale du 16 juillet viennent d'être échangées par
les cabinets de Paris et de Bruxelles. En con
séquence, a partir du iâ courant, les lins filés de
la Belgique ne supporteront plus que les droits
établis en France antérieurement h l'ordonnance
du 26 juin dernier. (Moniteur.)
Avant-hier, dans l'après-midi, un spec
tacle horrible est venu jeter la consternation sur
les quais compris entre le Pont-Neuf et le Pont-
au-Change. Six hommes et un jeune garçon de 8
h 10 ans, embarqués sur une chaloupe, suivaient
le cours de la Seine, lorsqu'arrivés cent cin
quante pas environ du Pont-Neuf, une grande
ouverture se pratiqua dans le fond de la chaloupe,
et aussitôt l'eau d'envahir l'embarcation.
Ceux qui la montaient, effrayés du danger qui
les menaçait, se jetèrent au milieu de la rivière
sans qu'aucun des spectateurs pût leur porter
secours. Cependant, après bien des efforts, et
grâce a ce qu'ils savaient habilement nager, cinq
d'entre eux purent atteindre une des arches du
Pont-Neuf et aborder ensuite un batelet des bains
d'Henri IV qui venait a leur secours; mais il restait
encore deux personnes a sauver l'enfant et son
père. Celui-cise jetant h la nageavait emporté
son petit garçon avec lui.
Pendant plus de cinq minutes on le vit se débat
tre contre le courant, en soutenant d'un main son
précieux fardeau au-dessus de l'eau; mais gêné
par la pesanteur de ses vêtements imbibés d'eau,
les forces lui manquèrent et le malheureux finit
par disparaître avec son enfant. A ce moment heu
reusement une chaloupe était près de les atteindre,
et le marinier qui la montait pu les saisir par leurs
habits, qui surnageaient encore sur l'eau. Le père
tenait son enfant étroitement serré dans ses bras.
Déjà ils étaient dans un état presque complet
d'asphyxie. Transportés aux bains Vigier, où se
trouvent tous les appareils nécessaires pour sé-
courir les noyés, on a fait emploi de moyens qui
les ont tous deux rappelés a la vie.
La veille, a la même heure et au même endroit,
six jeunes gens avaient déjà failli périr de la même