3 Tournay, 6 septembre. Un affreux malheur est arrivé hier aux travaux de notre sta tion, dans la plaine de Maire. On était occupé depuis 24 heures a ôter la charpente qui soute nait l'arche du pont que l'on construit sur l'Escaut, lorsque vers trois heures et demie de l'après-midi, un craquement épouventable s'est fait entendre, et en même temps les poutres énormes qui com posent la charpente sont tombées, et, dans leur chûte, ont écrasé deux ouvriers et blessé assez grièvement trois autres. De ces derniers, deux ont été transportés a l'hôpital civil, et le troisiè me, blessé plus légèrement, a été déposé chez le sieur Callon, au faubourg de Maire. Sclioone Verkooping van Meubels, Beesliaelen, Akkertuig en AertTappels te Dickebnsch. DEFINITIVE TOEWÏZING. de comtesse de Diepholtz et habitera ce château pendant que S. M. ira assister aux manœuvres sur le Rhin. Elle appartient h la famille de Hede- mann, et a conservé une grande partie de sa beauté. INlÛGJJ^iLLI© On lit dans le National de VOuest, (Nantes) Le 5i août, une vive lueur sortie de la maison de M. Albourg banquier h Châteaubriantattira l'attention des voisins. La flamme consumait les papiers du banquier, qui, étendu sur son lit, immobile, la face couverte d'un oreiller, ne don nait aucun signe de vie. On souleva l'oreiller, et un horrible spectacle frappa les yeux. M. Albourg avait été assassiné a coups de marteau. Le crâne était fracassé, la figure couverte de sang. Le lit présentait aussi des taches de sang, et le carreau avait gardé des empreintes sanglantes de pieds nus. On suppose que M. Albourg a été frappé sur sa chaise, et qu'après avoir consommé son crime le meurtier aura porté sa victime sur le lit où on l'a retrouvé sans vie. La justice informe. On écrit de La Haye, 6 septembre Nous apprenons que le roi quittera cette rési dence vendredi prochain, pour se rendre a Colo gne, afin d'y rencontrer le roi de Prusse. Le roi est parti le 7, h quatre heures et demie de l'après-midi, par un convoi spécial, pour Liège. Ce convoi, composé de huit voitures, sera dirigé par M. Masui. On croit que S. M. se rend sur les bords du Rhin, où elle assistera aux grandes manœuvres de l'armée prussienne. Lors de son dernier voyage en Belgique, le duc de Saxe-Cobourg a visité avec beaucoup d'in térêt les principaux établissements industriels de la ville de Liège. Le prince s'est plu aussi a examiner attentivement le mécanisme des plans inclinés. Vendredi dernier, les voyageurs d'Aix-la- Chapelle pour Liège étant plus nombreux que de coutume, l'administration des messageries entassa six personnes dans une mauvaise voiture, conduite par un jeune garçon très peu expérimenté. La voiture tombait de vétustéles chevaux se soute naient a peine; arrivé devant la Chartreuse, le convoi fut renversé et ne se releva pas. Tous les voyageurs furent blessés. Mm" L)eut deux côtes enfoncées et une fracture; M. le comte de M.... ambassadeur, faillit être tué; on n'eût que le temps de transporter les blessés la maison de santé voisine. Plainte a été portée au procureur du roi, indépendamment de l'action civile qui s'en suivra. Il est bien a désirer que le gouvernement tienne sévèrement la main a l'exécution des lois en pareille matière, et que l'opinion, parfois si sévère a l'égard du chemin de fer, blâme hautement la coupable imprudence de certains entrepreneurs de diligences qui compromettent ainsi l'existence des voyageurs. Emancipation Les journaux allemands nous apprennent que le 20 de ce mois la ville de Cacbanow, en Pologne, a été le théâtre d'un incendie qui a dévoré 1i4 maisons, et 24 des principaux établissements publics. La ville de Sayza, en Allemagne, a été toute entière, l'exception d'une vingtaine de maisons, la proie des flammes. Le plus grand homme de la Belgique est mort dans ses murs! Né et élevé dans la cité cam- pinoise, Peerle de Turnhont, surnommé le géant belge, vient d'y succomber a une courte maladie. Qui ne se rappelle ce colossal jeune homme a côté duquel nous n'étions que des pygmées et qui fit le désespoir de tous les tambours-majors, passés, présents et a venir. Il revenait d'»" voyage en Hollande où il avait obtenu un succès qui ne saurait se mesurer qu'a sa taille, partout où il s'était montré a la foule ébahie, et se pro posait de faire une nouvelle tournée lorsque la mort est venue le surprendre au milieu de ses projets de renommée et de fortune. On écrir de Liège, 6 septembre Hier vers cinq heures du matin une jeune et jolie demoiselle fort bien vêtue, se promenait le long du courant Saint-Jacques sur Avroy, ramassait de temps a autre un callou et le lançait a la Meuse, dont elle cherchait probablement a sonder la profondeur. Elle s'arrêta eu face de la rue du chemin de fer, déposa son schall, son chapeau et son ombrelle au bord de l'eau et s'y précipita. Entraînée par la rapidité du courant, elle allait disparaîtrelorsque le sieur Jacques Flamand, demeurant sur Avroy, et qui se trouvai; en ce moment au rivage S"-Véronique, sauta tout babillé dans l'eau, et parvint heureusement a atteindre la malheureuse, qu'il ramena a terre ne donnant plus aucun signe de vie. Transportée dans une maison voisineelle reçut immédiate ment les secours des docteurs Lebesconte et Frai- kin, qui parvinrent, par leurs soins, a la rendre la vie. Cette demoiselle, qui appartient a une bonne famille et qui habite Bruxelles, était arrivée la veille en cette ville, laissant a sa famille une lettre qui annonçait sa résolution. Elle était des cendue l'hôtel de France où elle avait, a ce qu'on dit, passé la nuit a écrire plusieurs lettres qu'elle remit le matin au domestique, avec prière de les jetter a la poste. Elle sortit ensuite, pour mettre a exécution son fatal projet. Aussitôt que sa famille eut pris connaissance de la lettre laissée par celte jeune fille, elle se mit sa recherche, l'un des frères est arrivé hier vers midi Liège, heureux de retrouver encore sa pauvre sœur. Un quart-d'heure après l'événement, le bruit en courait par toute la ville, et comme tous les bruits siuistres,on exagérait beaucoup la portée de ce malheur, on disait que l'arche tout entière s'était écroulée et qu'il y avait 8 ou 10 ouvriers tués. La foule s'est aussitôt transportée sur le lieu du sinistre, où était déjà un piquet de gendarme rie, chargé de maintenir l'ordre, afin que les travailleurs pussent continuer leur ouvrage. Un triste spectacle s'offrait la la vue, l'on voyait les cadavres de ces deux infortunés ouvriers, écrasés, moulus entre les poutres; ils n'auraient pu êtré tiiés de la par lambeaux il faudra donc que les poutres soient retirées une a une pour pouvoir les relever et leur donner la sépulture. Le Globe de Londres de lundi 5, dit qu'une lettre d'Edinbourg rapporte quelques circonstan ces d'un déplorable accident arrivé en cette ville, samedi dernier, pendant le passage du cortège royal. Une estrade avait été élevée pour les per sonnes qui désiraient avoir l'avantage de con templer les traits de sa majesté. Elle contenait environ trois k quatr» «"He spetfr' -v. Tout-k- coup l'échaffaudage s'est affaissé sous leur poids un grand nombre d'entr'eux ont été grièvement blessés; on n'avait pas encore constaté si parmi les victimes, il y en avait qui ont perdu la vie. Une autre lettre dit qu'il y a eu neuf morts. Une lettre de Cincinnati, datée du 15 juillet, annonce qu'on y a reçu des nouvelles du R. P. De Smet. Il était arrivé chez les sauvages qu'il a reçu mission d'évangéliser avec deux pères de la compagnie de Jésus. La même lettre ajoute que le père De Smet et l'un de ses compagnons doivent se mettre immédiatement en route pour venir rendre compte a leur supérieur du succès de leur mission. Cette lettre dément donc le bruit qui a couru de la mort violente que ce zélé missionnaire au rait trouvée chez les sauvages appelés Têtes- Plates. Ami de VOrdre.) On lit dans un journal anglais Le choléra, cette maladie douloureuse et mortelle, qui a fait en ce moment apparition dans différentes parties du royaume, a été traité avec succès et complète ment guéri par la recette survante a laquelle on ne peut donner trop de publicité. Prenez des quantités égales d'esprit de sel vo latil d'essence de menthe (peppermint) et de laudanum liquide (le quart d'une once de chacun de ces ingrédients, et mêlez les dans une bouteille). Versez une petite cuillère a café de cette mixture dans un demi verre d'eau-de-vie brandy et ajoutez y un peu d'eau chaude, avalez la médecine et répétez la deux heures après s'il est nécessaire. Rarement ce remède a manqué d'effectuer un sou lagement immédiat; et la seconde dose opère gé néralement une complète guérison. La dose indi quée ci-dessus est calculée pour une personne forméeil faudrait la diminuer ou l'augmenter proportionnellement a la constitution du malade. L'auteur de cette uote a ressenti immédiatement l'effet salutaire de l'emploi de cette recette, et il l'a donnée k d'autres persounes avec le même succès. BY UTSCIIEIDING. Donderdag 29tn September i842 ten 9 uren voor niiddag zal'er openbaerlyk verkogt worden ter bofstede van sieur Charles De Cadt, gelegen in de gemeente Dickebusch, by den Zorg Vliet, omtrent 1 hectare 10 aren aerd'appels waer af een derde bleeke roode en twee derden nege wekers, een schoon werke-keerd, 9 melkkoeyen, 5 kalvers, 2000 hoppe persen, eene haelpompe met toebehoorten, bak-balm, grooten vvan, wasch- knipen als 00k veele huishoudelyke voorwerpen als tafels, stoelen, kassen, koffers, bedde en bed- dinge koper en yzer werk, en veel andere voor werpen te lang om hier te rnelden. De verkooping zal gebeuren met tyd van betae- ling, raits stellende goede en wel bekende borgen, en onder ander voorwaerden alsdan vooilelezen. (1) E/k zegge het voord. Op Vrydag 16e" September i842, ten drie uren na middag, zal gebeuren de Définitive Toewyzing, ter herberg den Haene te Zonnebeke, van de volgende goederen, gelegen binnen de zelve gemeente. E ers ten loop. De herberg den Haene, langst dyrsjïhiçde op Yper, zeer wel gekalant, met /M) ârei» le jenliaren erve, M' ^hgesteld fr5,000—00. 1 v*

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1842 | | pagina 3