EXTÉRIEUR. ÉTAT CIVIL D'YPRES. de la côte casse'e. Jusqu'à présent l'auteur de ce crime est resté inconnu. HOLLANDE. La Haye, 14 septembre. Le mariage de la princesse Sophie des Pays-Bas avec le grand-duc hériditaire de Saxe-Weiraar sera célébré dans les premiers jours d'octobre. Une exposition des beaux-arts aura lieu en cette résidence au mois de mai i843. On écrit de Dusseldorf, 10 septembre, au Handelsblcid que l'état du roi de Hanovre con tinue inspirer des inquiétudes. FRANCE. paris, 14 septembre. On écrit d'Eu, 8 septembre la Vigie de Dieppe Mardi 3 heures, la reine et les princesses ont fait une promenade en voiture a Mesnival, hameau situé sur le bord de la mer, a une lieu de notre ville. Pressées par la faim, elles entrèrent chez une femme, nommée Monnel, qui faisait cuire son pain au four, elles lui demandèrent un pain dont elles mangèrent avec appétit, quoiqu'il fut encore chaud. Le pain futcomme bien vous le pensez payé généreusement. Le même jour dans l'après- midi, des marins du Treport ont apporté au châ teau d'Eu et offert a S. M. un esturgeon qu'ils venaient de pêcher. Le roi et sa famille ont admiré la beauté de ce poisson, qui avait plus de deux mètres de longueur et qui est digne de figurer sur la table royale. A sept heures du soir. Mgr le duc de Nemours et Mgr le duc d'Auroale sont arrivés au château. A peine descendus de voiture, la reine courut devant d'eux et les embrassa avec effusion. La au santé de S. M. est excellente. L'air vif et sain de notre ville et des environs, le voisinage de la mer, les promenades fréquentes dans nos campagnes et dans la forêt contribue au maintien de sa santé. Les travaux qui s'exécutent en ce moment rue S'-Jacques, ont causé dernièrement pendant la nuit un accident fort singulier. Le gardien de ces travaux était, vers deux heures du matin, dans sa guérite, lorsque la terre, s'aifaissanl subitement en cet endroit, entraîna la guérite et l'homme, qui tombèrent ensemble et debout, dans une profonde et large excavation, faisant, ce que l'on croit, partie d'une voie souterraine, qui conduisait autre fois au Palais des Thermes. Fort heureusement le gardienqui n'avait éprouvé d'autre mal que quelques légères contusions, put appeler du se cours, et il fut entendu d'une patrouille de troupes de ligne, en même temps que plusieurs voisins arrivaient avec des flambeaux. On parvint ai sément retirer l'homme du souterrain où il était enseveli; mais ce ne fut qu'au jour, lors de l'arrivée des ouvriers, qu'il fut possible de remonter la guérite sur le pavé. La femme d'un pauvre ouvrier, demeurant rue S1-Victor, vient d'accoucher de son 2 2" enfant, l'âge de 58 ans. Quelques jours avant la mort du prince royal, M. Charles Dupin disait au Conservatoire des Arts et Métiers Le prince a voulu, lors de son mariage, que 160,000 francs de ses épargnes fussent ajoutés aux épargnes des ouvriers; il a partagé cette somme entre les grandes cites manufacturières. Lyon, Strasbourg, Toulouse, Bordeaux, Rouen, Paris, etc. Il a prescrit de subdiviser ces sommes par piè ces de 20 francs, dotation première d'autant de jeunes apprentifs choisis parmi les familles qui se font la fois honneur du travail et de la vertu. A la fin de l'année dernière, MM. les admi nistrateurs de la caisse d'épargnes de Paris ont voulu savoir combien en quatre ans et demi de temps cette dotation avait pu croître et diminuer. Ils ont trouvé que sur 1,760 jeunes déposants la mort et d'autres causes en avaient réduit seule ment le nombre 1,698. A l'égard de 4o,ooo fr. partagés entre les jeunes déposauls, loin de le trouver diminué, ils ont trouvé que la somme s'é levait 137 mille francs. Voilà la bénédiction répandue sur la munifi- sence la plus royale qui pût encourager au travail, l'ordre, l'économie, les enfants des familles maneuvrières ils regardaient les livrets donnés au nom du prince comme des livrets d'honneur, comme des titres de famille qu'il fallait grossir par l'épargne pour justifier l'espérance du géné reux donateur. [Ki® y ^7 IL Lia mwEmEê. On écrit de Gand, i3 septembre Depuis quelques jours il existe entre une partie notable de nos concitoyens et les officiers de la garnison des difficultés qui pourraient entraîner de graves mésintelligences, qu'il est du devoir de M. le ministre de la guerre de prévenir. Voici de quoi il s'agit L'admission ou le rejet des acteurs et des actri ces engagés au théâtre de notre ville se fait, comme l'on sait, par scrutin, auquel prennent part les abonnés. Ces jours derniers la question s'est élevée de savoir si les officiers de la garnison, abonnés au théâtre contre paiement d'un jour de solde par moispouvaient voter comme les abonnés civils. Le collège des bourgmestre et échevins consulté, décida que les personnes abonnées aux conditions stipulées dans le prospectusavaient seules le droit de voter. Immédiatement après cette déci sion les officiers de la garnison se conformèrent aux conditions du prospectus et prétendirent avoir le droit de voter; mais les abonnés civils ne persistèrent pas moius dans leur opposition. M. le ministre de la guerre paraît même avoir été consulté; on varie sur la décision qu'il aurait prise, mais elle ne peut être que conforme au système suivi en France, où il est strictement défendu aux officiers de s'immiscer dans les affaires du théâtre. Quoi qu'il en soit, nous avons appris avec peine que ces difficultés ont déjà donné lieu des actes d'un ressentiment fort mesquin et fort blâmable. Organe L'incendie qui a éclaté dans l'atelier des tourneurs de la station de Malines a été plus grave que la première ne l'annonçait. La perte est évaluée cent mille francs. Trois des travailleurs ont été conduits l'hôpital par suite des blessures. On ignore la cause de ce désastre. Dans la matinfee de jeudi dernier, un em ployé du pilotage belge et un pilote ont été insultés et même maltraités par des pilotes et matelots hollandais dans les rues de Flessingue. Des pilotes belges étant venus au secours de leurs camarades, un violent combat coups de poings a eu lieu auquel la force armée accourue sur les lieux est parvenue mettre fin. Plusieurs matelots et pilotes hollandais ont été blessés par des coups de hayonnettes. Du 141 Septembre au l<t Inclus. naissances. 1 Du sexe tuasculiur t I a a Du sexe féminin 3 mariages. 1. De Wilde, Pierre-Jean, âgé de 4" ans> jardinier, et Hollebeke, Mar e-Tliérèseâgée de 3i ansjardinière. 2. Lelrbe, Micliel-Josrphâgé de 35 ans, cordonnier, et Cousin, 1 aibe-Cécile-Victoire, âgée de 36 ans, domes tique. DÉCÈS. 1. VaudvcasteeleMarie-Auue-Joséphineâgée de 80 ans, sans professionveuve de BrouckAntoine. ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS. Masculin 2 ToU, 3 remmm. i Marché d'Ypres. Du i 7 Septembre 1842. NATURE DES GRAINS, LEGUMES, VIANDES ET PAIN. Froment, par rasière Seigle, par idem Fèves par idem Avoine, par idem Pommes de terre, par idem Id. Blanche Beurre frais, le kilog saler, par idem. Bœuf, par iclem Vaclie, par idem Veaupar idem Mouton, par idem. Porc, par idem Pain, par idem 2 H a o 798 7° »7 4» 26 2\ FR. C. FR. C. 22 QO »5 20 n» l4 80 u n» 8 3: 3 34 2 67 0 00 3 14 0 00 0 00 0 00 1 00 0 00 0 98 0 00 10 0 00 0 98 0 00 0 96 0 00 O 35 1/3 SCHOONE HBIEEESï EU erven? M1TSGADERS BEZETTE OBLIG VTIEj ©penbaerlyk te Koopen. STAD YPRE. i° Een schoon groot Huisten diensle van herberggenaemd het Zuide, aen den oostkant van de Rysselslrael, n° 70hebbende groote erve, met stal en twee liuizelens daer op slaende. Gebruiht door Martinus Hoedt-Dehaene, en waer van den hooper zal mogen in gebruik lumen 3 maenden na den overslag. 2° Een Huis en Erve, aen den noordlant van het S1 Jans of SNicolais-straeljenn" i5. Gebruilt door N. Seminet. Den looper van dezen koop zal mogen de lielft van zynen koopprys in handen be- houden voor 10 jaeren, aen 4 1/2 rja s'jaers. 5j Een Huis en erve, aen den oostkant van de Sterrestraet, n" 2. Gebruilt, zonder pagt, door sieur Josephus Soetaert, aen fr* i3o— 61 by de jare. OBLIGATIE. En 4° Eene obligatie van 1100 francs aen 5° p. °ja s'jaers, ten laste van sieur Carolus Vandervinne-Lestienne, en bezet op zyn huis en erve door hem gebruihtaen den zuidtanl van de Oude Kleer-Martbinnen Ypre. Den Instel zal gebeurenbinnen Yprein de afspanning het Ziveerd op de Groote Mar ht, Maendag 26 September t842 om 4 euren na middag, op het gewin van Instel en Verhoog- penningen ingevolge de voorwaerilen ruslende ten hanloore van den No ta ris VANDER- MEERSCH (1) Le bruit s'étant répandu que la vente annoncée des Immeubles dépendant de la succession de feu M' SYOEN de'cècfé Notaire Merckem, près de Dixmude, n'a lieu que pour parvenir un partage plus commode entre les ayant droit la dite succession, et par conséquent que tout sera racheté par eux concurrence de chacun sa part; le Public est prévenu que ce bruit est diamétralement contraire la vérité et ne peut avoir été répandu que dans le dessin de nuire ou par quelques amateurs avides dans l'espoir d'en éloigner la concurrence. (1) SCHOONE PATRIMONIELE Onroerende Goederen, gelegen op WVTiOlnl^ITI Publlek te Koop met Gcwtn van Mtel-en- VerhooRpen nlngcn. Men bied publiek te koop in de gewoonelyke wyze de naerschreven goederen, te weten eersten KOOP. Een HuisKoeyenstalZwynstalScheure Wagenkot, Ovenbeur en verdere édifitien met den grond dies en gras te zamen groot volgens cadaster sectie E, n05 70 eu 71, 34 aren 70 centiaren (3c-58 r.) gelegen op Wytschaete, by den Spanbroek Molenpalende oost aen 't gras van de kinderen mynbeer Jean-Baptiste Delimonhage afgaendezuid aen den eerst volgenden koop, hage met ordinair vrydom mede, west de hofplaets dito kinderen d'heer Delimon, hage af; en noord het straetje loopende van den Spanbroek Molen naer Wulverghem. tweeden KOOP. Eene partie Zaeiland met Logling, t'zamen groot volgens cadaster sectie E, n°® 72 en 73, 93 aren ioc-37 R.) gelegen op Wytschaete, strekkende oost en west, palende oost aen de»

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1842 | | pagina 2