BIENS PATRIMONIAUX,
ilM©2ï€iS!tL
I hivers rigoureux Rome coïncident avec
I des éruptions volcaniques dans le midi de
1 l'Italie et en Sicile, et, en effet, d'après les
dernières lettres de Messine, l'Etna vomis-
I sait sans cesse des flammes immenses.
EXTÉRIEUR.
FRANCE. paris, 6 février.
Le bruit s'est répandu aujourd'hui la
Chambre des Députés que nos relations
avec le gouvernement espagnol étaient
devenues très-aigres et faisaient craindre
une rupture prochaine. C'est là, disait-on,
le principal motif du refons de M. Guizot
d'ouvrir la discussion sur les affaires d'Es
pagne.
ESPAGNE.
Les nouvelles de Barcelone arrivées ce
matin par le télégraphe annoncent que
l'on tire sur les soldats de toutes les fénê-
tres, et que des officiers ont été tués.
Ou assure que les dernières nouvelles
de Madrid sont le rejet de l'ultimatum, du
gouvernement français, et le rappel de
l'ambassadeur d'Espartéro Paris.
Nous remarquons ce soir le silence du
Messager sur les affaires d'Espagne.
Le langage de M. le ministre des affaires
étrangères la tribune donne lieu aux
plus graves conjectures.
Les journaux de Madrid nous annoncent
un nouvel acquittement en matière de
presse par devant le jury. La Postada,
feuille du parti modérécensurait la con
duite du gouvernement Barcelone. Son
article a été absous par huit voix contre
quatre. On observe sur divers points de
l'Espagne une disposition refuser les
impôts. Nous avons fait entendre le lan
gage de certaines députations provinciales.
Cet ensemble de faits, ces discours font
sentir le péril qui entoure le pouvoir.
VENDITIE
SCIIOON FAILLIE HOUT,
GOEDE MATERIALEN,
ZON NEBEKE,
i\tAT 2t)ït 3,
A VENDRE.
Le notaire 23CZ3, de résiden
ce Neuve Eglisevendra publiquement les
biens ci-après désignes.
On écrit de Glieel, 4 février, un journal de
Bruxelles
Le 1" février, vers 3 heures de l'après-midi,
arrive a Gheel un M. B***, avocat a Turnhout,
i qui répand le bruit de la nomination de M. Lebon.
Aussitôt une dizaine d'individus sortent spontané
ment de leurs demeures et se mettent tirer des
coups de fusil, pendant que d'autres se rendent a
l'église de St0-Dymphne, pour y mettre les cloches
en branle. Les habitants du centre du village, 'a
Jcette nouvelle inopinée, commencent a se rassem-
fcler, h s'interroger, et bientôt les attroupements
d'abord partiels, présentent quelque chose d'a
larmant.
Vers 8 heures du soir, on voyait sur la place
plus de 4oo personnes, parmi lesquelles on pour
rait citer tout ce qu'il y a de plus notable dans
l'endroit. L'attroupement précédé d'un drapeau,
e rendit vers S'°-Dymphne aux cris incessants
e Vive de BillemontA bas Lebon!
Après avoir donné a ce dernier un charivari, la
foule se rendit a l'auberge nommée le CerJoù
'on présumait que devait se trouver M. B***.
Trompé dans son attente (car il était parti depuis
quelques instants) elle se dirigea vers l'estaminet
la Bourse où M. B*" en effet s'était rendu. La se
firent de nouveau entendre les cris de vive de
Billemont\
M. B*** qui ne prévoyait pas sans doute le
danger qu'il courrait, crut pouvoir braver la mul
titude. Celle-ci fondit sur lui; il ne dut la vie qu'à
la préseuce d'esprit de M. Wygen, commissaire de
police, qui, accompagné de deux gardes champê
tres, se plaça entre B*** et le peuple, et déclara
qu'il était décidé a lui faire un rempart de son
corps.
Après mille vociférations, la foule qui respecte
M. Wygen, se rendit a son invitation, et s'écoula
en silence. A dix heures toutes les auberges étaient
fermées.
2e journée, 2 février. Le jour de la Purifica
tion, les auberges étaient encombrées de bonne
heure. Le son des cloches de S"-Dymphne et le
bruit des fusils annonçaient a la métropole la joie
de son faubourg. Des rixes eurent lieu dès le matin,
rixes partielles et peu graves, au reste.
Vers les 4 heures arriva la nouvelle officielle
de la omination de M. Lebon. La fureur alors
n'eut plus de bornes. Des rassemblements se for
mèrent.
Vers six heures arriva une brigade de gendar
merie, qui fut saluée par les huées d'une multitude
exaspérée, on alla jusqu'à jeter de la boue et des
pierres aux gendarmes. Le commissaire de police,
confiant dans sa popularité, comptait faire plus
lui seul que io brigades de gendarmes, il voulut
donc par prudence retenir ceux-ci chez lui. Trois
d'entr'eux s'étant hasardés sortir, des coups de
feu furent tiiés et en blessèrent un la main,
d autres disent deux les blessures ne présentent
aucun caractère de gravité. Un attroupement dou
ble de celui de la veille prit la route de Ste-Dym-
pbne, aux cris de A bas Lebon Vive de
Billemont Vivent les élus du peuple vivat
die wy geiozen hebben en geene andere
Arrivé devant la maison de M. Lebon, on re
commença les cris et des pierres furent lancées,
une vitre de la porte sur laquelle se trouvait le
nom de M. Lebon, fut cassée. Puis la troupe pour
suivait sa route. Quelques individus embusqués
s'emparèrent d'un traînard, l'introduisirent dans
la maison et le maltraitèrent. Aux cris de la vic
time, la troupe rebroussa chemin, le délivra et
brisa tout ce qui s'y trouva sous sa main, carreaux,
meubles, etc., etc.
Le rassemblement revint alors devant la maison
de M. de Billemont, où il fit de nouvelles démons
trations d'attachement en criaut Vivat die ge
kozen zyn Après quoi tout rentra dans l'ordre.
3" journée3 février. Plusieurs brigades de
gendarmes arrivent de bonne heure au village.
Un jeune homme d'une des meilleures familles se
hasarde de crier Vive de Billemont A bas les
gendarmes ceux-ci s'en emparent aussitôt et le
conduisent chez M. Lebon, qui donne l'ordre de
le conduire en prison, il est aussitôt garrotté et
conduit vers l'auberge des Armes de Turnhout
où se trouvaient les chevaux des gendarmes. Là
l'intervention de plusieurs notabilités de la com
mune, et les menaces de la foule décidèrent les
gendarmes mettre ce jeune homme en liberté.
4® journée4 février. Il nous est arrivé ce
matin un détachement de chasseurs pieds venus
d'Anvers. Tout est tranquille. M. le procureur du
roi est encore sur les lieux pour procéder une
enquête. On parle d'arrestations.
van
te
WESTROOSEBEKE.
Op VRYDAG 17" February i843, te begin-
nen ten een ure na middag, zal'er by openbaere
Venditie verkogt worden, de TAILLIË oud zeven
jaren, staende op eenen bosch, toebehoorende M*
VanPraet te Yperen, gelegen binuen Westroose-
beke, oost van de kerk, omtrent de scheyding
met Ooslnieuwkerke, genaemd de Vyvers, groot
5 hectaren (12 geineten), verdeeld in koopen
ten gerieve van een ieder.
Dit Hout dienstig voor bakkers en waer in
wissen en bandepersen bevonden wordenkan
door de gelegenheyd van den boschna by van
den steenweg gemakkelyk vervoerd zyn.
Men vergadere op den bosch de Vyvers, ten
eene ure na middag voormeld.
Lange tyd van belalingmits bekende bor-
gen te stellenter aenveerding van den notaris
VERLEZ te Zonnebeke. (1)
PUBLIEKE VENDITIE
van menigvuldige
te
ix bet dorp.
Op Donderdag 23en February 1813, te begin-
Den ten xo ueren voor middag, zal den notaris
CHRISTIAE N, by Venditie verkoopen, te
Zonnebeke, in het dorp, op den koer van het
kasteeleene groote hoeveelheyd Materialen
voortskomende van de groote en vermaerden
Schuer der Abdy en van andere gebouwen
bestaende namelyk, in
i°De Kap der zelve Scheur, in alderbest
Eyken Hout; geschikt, voor groote gebouwen.
2° De Kap van het Wageuhuis en Slokery,
00k in Eyken Hout, al verdeeld in koopen.
5° 21 Schoone en zwaere Eyken Balken.
4* 4o,ooo Goede Dakschaillien.
5° 75,000 Goede Daktigchels en 5oo
Veurstpanuen.
6°2,000 Kilogrammen goed Yzerzynde
meest al Ankers, Letsen, en Sloten.
70 Veel zwaere Deuren, Kassynen, Vensters
en Raemen.
8" Eene menigte Arduynen Zullen Schor-
ren en Kasseysteenen.
90 Eene groote Hoeveelheyd alderbeste wit-
te, roode en Ouplinsche Karreel-Steenen (Bry-
ken) en veel schoone stukken Moellon.
Ailes verdeeld in koopent'elks gerieve.
Op ordinaire konditien eu tyd van betae-
ling mits goede borg stellende.
(t) Eli zeg het voorts.
deux belles
situées au
1" Lot. Une très belle et grande MAISON,
solidement construite, composée de plusieurs belles
places, greniers, cave, cour, jardin, et un grand
bâtiment sur le derrière située au bourg de Messi
nes; tenant du midi au marché et du couchant
la rue de Chaudron.
Occupée en dernier lieu par le sieur Jean-Bap
tiste fVoussen, père.
Cette MAISON, par sa situationet très propre
pour cabaretet pour toute sorte de commerce.
L'acquéreur entrera de suite en jouissance de
ladite MAISON, et il devra retenir son prix d'achat
titre d'obligation, l'intérêt de 4 p. °/0 l'an.
Elle sera vendue conformément la loi du 12
Juin 1806, pardevant Monsieur le Juge de Paix
du conton de Messines.
Et 2m0 Lot. Une belle MAISON deux étages,
solidement construite depuis peu d'années étant