EXTÉRIEUR. La consécration de la nouvelle église des tinée a la colonie belge de S'-Thomas, et qui a été élevée provisoirement dans les jardins de Mrae la comtesse H. de Mérode, aura lieu lundi prochain, 20 du courant. M. l'abbé Goossens, vicaire de la paroisse du Finisterre, a été envoyé par le nonce h Bruxelles, comme missionnaire, a Syd-ney, Nou velle-Galles du sud. 11 vient de s'embarquer 'a Plymouth pour se rendre h sa destination. On assure pour la dixième fois que MM. Vandermeere, Van Laethem et Verpraet seront graciés, ainsi que le gardien Stork. La réintégration de M. Deglain directeur de la prison des Petits- Carmes, suspendu par suite de l'évasion de M. Vandersmissen, aurait lieu en même temps. Le plan de clocher de la cathédrale du Bruges a reçu l'approbation du gouvernement. Ainsi se trouvent aplanis tous les obstacles qui devaient en retarder la construction. Ce plan est digne du beau monument que la nouvelle construction doit com pléter. La lettre qui nous avait été écrite il y a quelques jours de Mons sous le nom de l'abbé Châtel, était fausse. Nous en recevons une aujour d'hui de l'abbé Châtel lui-mêmequi déclare qu'il n'a pas quitté Paris, et qu'il n'est pas dans l'intention de le quitter. Indépendant On écrit de Liège, i5 février Hier, vers 11 heures et demie une petite fille âgée de 8 1/2 ans, demeurant avec ses parents rue Grande Bêche, a été brûlée vive. Cette malheu reuse enfant se trouvait seule dans la chambre de sa grand'mère qui est aveugle, occupée jouer près du foyer lorsque le feu a pris a ses vêtements; ses cris, aux cris de sa grand'mère, la mère est accourue, mais elle n'a pu sauver sa fille qui est morte hier 7 heures du soir. On écrit de Peer (Limbourg), i3 février Un accident singulier, qui pouvait avoir des suites bien funestes, a eu lieu ici la semaine passée. Le nommé R. avait une vache, malade depuis quelque temps; les soins vétérinaires n'ayant pu lui rendre la santé, on se décida la tuer l'opé ration se fit dans l'étable la lueur d'une lampe. Au moment où l'on ouvrit l'estomac surprise et terreur!) le gaz hydrogène qu'il renfermait s'enflamma h la lumièreet une gerbe de feu s'élança vers la partie supérieure de l'étable heureusement dépourvue de matières inflamma bles. Une voisine un peu curieuse eut le bonnet brûlé; a cela près, on en a été quitte pour la peur.» On lit dans le Nouvelliste du i4 En parlant hier, d'après une lettre adressée de Londres h un de nos amis, des efforts faits a Boulogne-sur-Mer, parla propagande protestante anglaise et écossaise, nous disions que nous avions sons les yeux une circulaire répandue Boulogne par laquelle il est fait un appel h la charité publi que pour pourvoir h la construction d'une église catholique. Cette circulaire, ajoutions-nous, con firmait la nouvelle transmise de Londres, de l'ex pédition de missionnaires dissidents sur la France. Voici en quels termes la circulaire boulonnaise est conçue Construction d'une Église dans le quartier des ma rins de Boulogne-sur-Mer (diocèse dMrras.) m. La population maritime de Boulogne-sur-Mer, et forte d'en viron 7,000 âmes, est depuis longtemps, sous les rapports religieux, dans la situation la plus déplorable, faute de seoours spirituels tout spéciaux qu'elle réclame, et qu'elle ne peut recevoir, dans l'état actuelle des choses, malgré le zèle et la sollicitude du clergé boulonnais. Mais ce qui afflige surtout les cœurs chrétiens, c'est que les sociétés bibliques de Londresd'Edimbourg et de Paris qui en ce moment font de eoucert d'incroybles efforts pour implanter le protestantisme dans notre ville, s'attachent s'éduire de préférence nas marins, comme plus accessibles l'erreur, dans l'espèce d'abandon où ils se trouvent, achètent prix d'argent leur apostasie, quand elles ne peuvent réussir autrement, et se vantent déjà de leurs odieux succès dans les rapports annuels de leurs travaux. Est-il un vrai catholique, est-il un seul Français, ami de son pays, qui puisse rester indifférent au fait et aux conséquences de l'apostasie de ses pauvres marins, qui em brassant la religion des étrangers dont ils sont entourés, brisent ainsi un des liens les plus forts qui attachent l'homme sa patrie L'unique moyen de préserver nos marins des séductions employées contre eux est d'ériger au plustôt, dans le quar tier isolé qu'ils habitent, une église où l'on puisse, par des instructions appropriées leurs besoins, éclairer et sou tenir leur foi incessamment attaquée. Tout le monde re connaît l'urgence et l'efficacité du remède, mais les ressources nous manquent pour compléter notre œuvre. Confiant dans la Providence, j'ai fait un appel la charité des religieux habitants de Boulogne, dont les offrandes réunies, malgré les sacrifices qu'ilà font pour la reconstruction de la cathé drale Notre-Dame, s'élèvent /\5yooo francs, somme suffi sante pour avancer considérablement les travaux de la nouvelle église, déjà en cours d'exécution. S'il est vrai que tous les bons catholiques doivent secourir la religion partout où elle est le plus violemment attaquée, vous ne refuserez pas l'obole que je vous demande pour nous aider terminer une oeuvre qui intéresse tout le catholicisme. Quand le fanatisme protestant prodigue l'or pour perdre les âmes vous ne reculerez pas devant un leger sacrifice pour les sauver. Les noms de tous les bienfaiteurs de l'oeuvre, quelle que soit leur offrande, seront inscrits sur un registre spé cial y pour être conservé perpétuité dans les archives de la nouvelle église, où une messe sera célébrée l'intention des mêmes bienfaiteursle fremier jour de chaque mois pendant cinquante ans. Les offrandes adressées par la poste ou autrement sont reçues Paris par MM. Collin, curé de Saint-Sulpice, rue du Petit-Bourbon, 7; Marcarty, aumônier des dames reli gieuses du Bon-Secoursrue de Vaugirard, 100; Choiselat- Gallain, rue du Pot-dc-Fer-Saint Sulpice8; Pareil t-Des- barres, directeur de VEncyclopédie catholiquerue Casette, a8. A Boulogne-sur-Mer, par M. le baron du Blaisel, trésorier- général rue d'Aumont. J'ose enfin vous prier de vouloir bien communiquer cettte lettre aux personnes charitables de voire connais sance qui pourraient s'intéresser cet oeuvre, et de réunir leurs offrandes la votre, afin d'éviter les frais de plusieurs envois. J'ai l'honneur d'être avec le plus profond respect. Votre très-humble serviteur, §ERGEIiT, Chanoine honoraire d'ArrasAumônier de Vhospic.e Saint-Louis Boulogne-sur-Mer Rota. MM. les trésoriers et M. L. Nicolaï, secrétaire de l'oeuvre, rue des Postes, q3. donneront de plus amples détails sur l'utilité de l'oeuvre aux personnes qui le dési reraient. NOUVEAUX SIGNES AU CIEL. Le temps s'accomplissent évidemment, nous approchons de quelque chose les avertissemens pleuvent autour de nous avec les étoiles qui se brisent et tombent en poussière L'Echo de l'Aube rapporte le fait suivant Vendredi soir en revenant a Arcis, des voya geurs ont été témoins d'un phénomène extraordi naire. La voiture se trouvait a la Belle-Idée lorsqu'il vint une bourrasque épouvantable le ciel, qui était sombre, devint tout enflammé et couvert d'étoiles filantes, qui, en tombant, for maient une pluie de feu. Les arbres paraissaient incendiés. Le cheval, la voiture, le fouet même du conducteur s'agitaient dans le feu. Les voya geurs furent épouvantés, et le cheval refusa de marcher pendant quelque temps Ce phénomène dura assez longtemps, car, lorsque la .voiture arriva Arcis, il n'était pas encore terminé. CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS. Séance du VU Février. La séance de la chambre a été consacrée avant- hier tout entière la discussion du projet de loi sur la fraude. Il a fallu s'arrêter a l'article 27, parce qu'après la lecture de cette disposition l'assemblée n'était plus en nombre suffisant pour délibérer. On remarque depuis quelque temps que beaucoup de séances de la chambre se terminent de eette façon. Séance du 14 Février. La séance de la chambre a été ouverte hier par une interpellation de M. Delfosse sur le retard qu'apporte le gouvernement a la publication dans le Moniteur des nominations de bourgmestres. Cela n'est pas sans inconvénient, a répondu M. Notomb, il y a souvent des refus, et il est inu tile de mettre le public dans ces sortes de confi dences... Après cette motion d'ordre, les derniers articles du projet de loi sur la répression de la fraude, ont été adoptés. Le second vote de la loi est renvoyé h jeudi. Après une très-longue discussion, la chambre décide que la discussion de la loi sur les sucres commencera samedi. La discussion générale est ouverte sur le projet de loi relatif aux droits de sortie. Personne ne demandant la parole, la discussion générale est close. Demain on s'occupera des articles. La séance est levée h 3 heures 3/4. Demain séance h 1 heure. Séance du 15 Février. Discussion et adoption des articles du projet de loi reratif aux droits de sortie. Séance du 16 Février. La chambre des représentants a terminé au jourd'hui la discussion du projet de loi relatif aux droits de sortiequi a été adopté h l'unanimité des 54 membres présents. L'amandement de M. Van Cutsem, ainsi qu'un autre de M. Van Den Bussche, tendant frapper d'un droit assez élevé la sortie des lins fins ont été renvoyés la section centrale chargée d'examiner le projet de loi pré senté par MM. Desmet et De Foere sur la sortie des lins. La chambre s'est ensuite occupée du second vote de la loi relative h la répression de la fraude. Les divers amendements ont été successivement adoptés, et le projet l'a été également dans son ensemble h la majorité de 42 voix contre 5; 6 membres se sont abtenus. Après avoir entendu un rapport de pétitions, la chambre a renvoyé la séance h demain a deux heures. HOLLANDE. La Haye, 16 février. On lit dans le Journal de La Haye Sur la foi d' 'une communication que nous avions quelque droit de croire exacte, dous avions abu sivement annoncé qu'il ne serait plus donné de bulletin sur l'état de la santé de S. M. Fré déric-Guillaume, comte de Nassau, devenu beau coup plus satisfaisant; et nous continuons aujour d'hui la publication des bulletins qui nous par viennent S. M. a passé hier une assez bonne journée. Vers le soir, il y a eu redoublement de fièvre et vers le matin S. M. a dormi pendant une couple d'heures. Signé, Becrers, Everard, Natorp. FRANCE. paris, 16 février. On nous communique une lettre de Barcelone, du 3 février, dont nous extrayons ce qui suit, sans pouvoir en garantir la cercitude On m a assuré aujourd'hui qu'une conspira tion venait d etre découverte dans la garnison du fort Montjouyet que douze sous-officiers ont été arrêtés. Tous les journaux continuent être frappe's d'interdit, et leurs rédacteurs restent sous le me-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1843 | | pagina 2