On écrit de Bruxelles, 3 mars Le roi se rendra la semaine prochaine sa terre d'Ardenne. La chambre vient de décider l'in stant par 39 voix contre 31 qu'il n'y aurait pas égalité de droits sur les deux sucres. Un employé supérieur de l'adminis tration de la Société Générale vient de partir pour la Hollande, en qualité de commissaire liquidateur des intérêts de cette société avec le gouvernement néer landais. Avant son départ, le général Vander- meere a vendu pour la somme de 1,800,000 francs, sa propriété de Postel, située dans le nord de la province d'Anvers. Ce beau domaine comprend un village entier, ab baye, églises, avec de vastes dépendances, il est d'une contenance de plus de trois mille hectares. Le condamné politique Verpraet, ayant dit qu'il désirait se diriger vers Lille en sortant du royaume, a été conduit hier sous escorte Courtrai. Van Laethem a obtenu un sursis de huit jours, mais il devra les passer en prison. M. Wyns, bourgmestre, a fait mettre exécution des dispositions législatives tombées en désuétude et auxquelles aucun de ses prédécesseurs n'avait eu la pensée de recourir il s'agit du droit dit des indi gents, prélever sur les produits des con certs donnés par la Société de Philantropie. Ce droit a été perçu dimanche. Il y a quelque temps les journaux allemands ont annoncé qu'une maladie qui a beaucoup de rapports avec la peste venait d'éclater Vienne. Ces mêmes jour naux nous apprennent que la fièvre noire, une espèce de peste, s'est manifestée l'hôpital militaire de Varsovie. On a pris des mesures pour arrêter la propagation du mal. Un événement qui aurait pu avoir les suites les plus funestes a eu lieu le 26 février Bouffîoulx, M. le curé de cette paroisse était occupé réciter les prières des agonisants près d'un moribond, et au moment même où le malade rendait le dernier soupir, la voûte d'une cave pro fonde sur laquelle il se trouvait avec une centaine de personnes occupées prier aussi pour le malade, s'est tout-à-coup af faissée sous leurs pieds. On ne pourrait se faire une idée du spectacle affreux qu'of frait cette scène épouvantable. Tous les assistants, M. le curé et le cadavre sorti de son lit par la secousse, étaient presqu'en- sevelis sous un tas de ruines, de tables, de meubles de toutes espèces, et cela au mi lieu de l'obscurité la plus complète. Heu reusement il n'y eut personne de tué, pas même la plus légère blessure. On écrit de Montenaken Samedi 2a, on a enterré Montenaken un enfant, victime de l'imprudence de ses parents. Voici le fait la mère sort de la maison, croyant avoir fermé la porte; elle laisse au berceau un enfant de sept mois. Une truie parvient s'introduire dans la chambre, découvre l'enfant, lui mange les deux mains et un pied, et lui fait une large blessure l'œil. Vu l'avis de la Faculté de Théologie, sont admis subites examens dans l'or dre suivant La loi du 4 juin 1839 fournit aux per sonnes jouissant de la qualité de Belge, qui perdraient cette qualité par suite des traités du 19 avril 1839; les moyens de la conserver. La déclaration prescrite cet effet devra être faite, aux termes de l'art. 1", 2 Dans les quatre ans, compter du jour de l'échange des ratifications des traités prémentionnées, si le déclarant est ma jeur, ou s'il le devient avant le commence ment de la quatrième année. S'il ne devient majeur qu'après celte époque, il aura la faculté de faire la déclaration dans l'année qui suivra sa majorité La ratification des traités du 19 avril 1859, ayant eu lieu le 8 juin de la même année, c'est le 8 juin prochain qu'expirera le délai de quatre ans mentionné dans la disposition qui précède. En conséquence, les personnes tombant sous l'application des articles 12 et 3 de la loi du 4 juin 1839, devront, pour con server la qualité de Belge, se conformer aux dispositions de ladite loi avant le 8 juin 1843, si elles avaient atteint leur ma jorité le 8 juin 1842. Quant celles qui ne seraient devenues ou qui ne deviendraient majeures qu'après cette époque, elles pourront jouir ulté rieurement du bénéfice de la loi précitée dans l'année qui suivra leur majorité. La section centrale vient de terminer son travail, et a nommé M' Malou rappor teur. A 3 voix contre 2, la section centrale, sur un amendement proposé par Mr Malou, a décidé qu'à l'avenir les sénateurs et les représentants seraient nommés en même temps, c'est-à-dire, sur une même liste, et qu'il y aurait pour cette liste un papier spécial timbré. Elle a décidé la majorité de 4 voix contre 5 que les bourgmestres, même ceux qui sont nommés en dehors du conseil, pré sideraient les bureaux électoraux, ainsi intervention du pouvoir exécutif dans les opération électorales; elle a décidé la même majorité de S contre 2, que les commissaires de district pourraient se pourvoir du chef d'omission sur la liste électorale de personnes ayant droit de vo ter, devant la députation, et que le gou verneur pourrait se pourvoir en cassation. Toutes les autres dispositions accessoi res, au moyen desquelles on nous fait payer si cher la disposition principale, ont été adoptées la même majorité. Encore la disposition principale est elle bien in suffisante. La section centrale se compose de MM. Malou, Delfosse, Dedecker, Dubus, Fallon, d'Hoffschmidt, Raikem, président. Les deux opposants son MM. Delfosse et d'Hoffschmidt; et sur la question des bourgmestres la troisième voix opposante et celle de Mr De Decker. VENTE A L'ENCAN. La loi du 24 mars 1838 sur les ventes lencan est intervenue dans l'intérêt du commerce régulier et demeure, et plus spécialement, dans l'intérêt du commerce de détail. Comme ou avait cherché élu der ses dispositions, elle a été suivie d'une loi interprétative qui porte la date du 31 mars 1841 et qui rend ces dispositions ap plicables aux ventes faites en présence d'un concours d'individus convoqués s'assembler, jour et heures fixes, dans lequel les marchandises exposées sont suc cessivement mises en vente, la criée, et adjugées celui qui déclare les prendre pour le prix fixé par le vendeur. On voit assez par la nature de l'inter prétation, l'inconvénient auquel on vou lait remédier et le doute qui s'était révélé dans l'application de la loi. Mais, il paraît que là ne se bornait pas l'insuffisance de la loi de 1858. De nou velles réclamations sont parvenues récem ment encore la Chambre des Représen-' tants, pour lui signaler les moyens par lesquels on réussit encore étudier la lé gislation actuelle. Nous croyons savoir qu'une commission vient d'être instituée par M. le ministre de l'intérieur, afin de réviser cette législation et de lui soumettre un projet de loi nou velle qui soit plus en harmonie avec les besoins du commerce. (Globe.) MISSIONS CATHOLIQUES croix faire (autrement dit en flamand kruys-ivegsoit au réfectoire, soit la cha pelle. Plusieurs de ces sœurs n'ont fait que rire pendant toute la durée de leur inter rogatoire. UNIVERSITÉ CATHOLIQUE DE LOUVAIN. Pour le Baccalauréat en Théologie. MM. P. J. Welvaert, d'Oostcamp, prêtre du diocèse de Bruges. P. F. Winnen, de Tirlemont, prêtre du diocèse de Malines. Pour le Baccalauréat en Droit canon. M. V. Houwen, de Poperinghe, prêtre du diocèse de Bruges. CONSERVATION DE LA QUALITÉ DE BELGE. Loi du k juin 1859. PROJET DE LOI SUR LES FRAUDES ÉLECTORALES. DES HOES OlllEXTAI.ES. Correspondance du Père Cuvcller. (SUITE.) Nous partîmes de Madras !e 8 octobre, et nous comptions arriver Calcutta en sept ou huit jours. Le R. p. Johnson avait même annoncé notre arrivée pour le i5 du courant aux Pères du Collège; mais il fut loin d'en être ainsi. Accoutumé auparavant voguer pleines voiles et filer de 5 n nœuds l'heure, quel ne fut pas notre désap pointement en voyant que nous ne marchions plus qu'à pas de tortue. La plupart du temps, il régnait un calme plat ou des vents contraires; ou bien il nous fallait lutter contre des courants impétueux, qui nous forçaient de jeter l'ancre, dans l'impuissance où nous étions d'avancer; ou bien encore il s'élevait un orage, qui fatiguait horriblement notre navire et nous obligeait carguer les voiles. Les orages sont ici bien plus fréquents et offrent un aspect beaucoup plus si nistre qu'en pleine mer; ils sont d'autant plus dangereux qu'ils s'élèvent presque toujours subitement, et au moment où l'on s'y attend le moins. Nous avions peine perdu Madras de vue, que nous vîmes se préparer un de ces orages dans le lointain Apercevez-vous cela? dit le capitaine l'un des passagers, en lui montrant un point noir l'horizon; eh bien! vous entendrez tantôt gronder le tonnerre. Bien qu'il régnât

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Le Propagateur (1818-1871) | 1843 | | pagina 2