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EN PLANTSOENEN
feu a pris aux décombres, ce qui s'explique
naturellement par la communication qui
s'est établie entre les foyers des cuisines,
allumées cette heure pour la préparation
du repas, et les débris des planchers et des
boiseries; et l'incendie a dévoré tout ce qui
restait debout.
L'heure laquelle le tremblement de
terre est survenu, quoique moins fatale
que celle du tremblement de la Martinique,
lequel arriva 6 heures du matin, a dû
néanmoins considérablement augmenter
les malheurs, car il a surpris, la popula
tion au moment du déjeûner.
La ville de la Pointe-à-Pitre,, qui était
bâtie avec goût et même avec luxe, donnait
malheureusement prise au fléau qui l'a
renversée. Les maisons y étaient générale
ment construites en pierre, et y avaient
deux trois étages. Il paraît du reste que
la secousse a dû être d'une violence ex
trême, car des moulins, qui étaient de
véritables tours, avec des murs de maçon
nerie de 6 7 pieds d'épaisseur, ont été
complètement rasés.
La Guadeloupe, qui est divisée, comme
on sait, en deux îles séparées par un bras
de mer de quelques mètres de largeur et
de quelques pieds de profondeur, n'a souf
fert, chose étrange! que dans sa partie
plate. La partie montagneuse et volcanique
n'a eu déplorer aucun désastre bien sé
rieux.
Ainsi, la Pointe-à-Pitre, Sainte-Anne, le
Moule, l'Asne-à-Bertrandle Port-Louis,
villes et bourgs détruits ou endommagés,
sont situés dans la Grande-Terre, qui est
la partie basse et plane de la colonie; la
Guadeloupe proprement dite, au contraire,
qui contient la Basse-Terre, chef-lieu du
gouvernement, n'a que faiblement souffert,
quoique son sol repose sur de la lave, et
qu'elle ait au centre la Soufrière, volcan
toujours en activité.
L'une des lettres parvenues ici dit qu'aux
endroits où le sol s'est crevassé, il en est
sorti de l'eau et de la boue il est obser-
ser que lors de sa dernière éruption; la
Soufrière a pareillement jeté une énorme
quantité d'eau et de boue, et qu'à l'heure
qu'il est lancé perpétuellement de la va
peur aqueuse.
L'affreux tremblement de terre du 8
février, qui a mis la Pointe-à-Pitre en rui
nes, a aussi exercé de grands ravages,
dans les Antilles anglaises, surtout Anti-
goa. Il paraît qu'à Antigoa, qui est située
entre la Guadeloupe et Saint-Christophe,
la terre ondulait comme des vagues; le
sommet de plusieurs montagnes s'est déta
ché, et, en roulant sur leurs flancs, les a
complètement dépouillés et déchirés; dans
les rues, les habitants tombaient et chan
celaient comme des gens ivres, et les mai
sons croulaient de toutes parts.
La secousse avait été précédée d'une
hausse de la marée de 4 5 pieds, et a
duré, dit-on, plus de deux minutes. Tou
tefois, même dans cette île, le désastre a
été bien moins grand qu'à le Guadeloupe,
car il n'y a eu que huit personnes tuées.
Mais tous les moulins sucre, l'exception
de trois ou quatre, ont été détruits. Les
églises ont été renversées ou tellement en
dommagées, qu'on n'ose en approcher. La
chapelle des Moraves, construite en bois,
a seule échappé la ruine. Presque tous
les monuments publics ont souffert très-
gravement.
Saint-Thomas a aussi ressenti la se
cousse, quoique plus faiblement. A ce mo
ment, les femmes noires se jetaient ge
noux dans les rues en criant Oh! Santa
Maria! misericordia, misericordia a nostros!
Il devait y avoir le soir même un bal donné
par les officiers anglais et espagnols en
rade. La journée du vendredi 10 a été
consacrée des actions de grâces; les
églises étaient remplies, et toutes les bou
tiques ont été fermées.
A Saint-Christophe plusieurs femmes
ont été écraséeset un grand nombre de
maisons sont en ruines.
A Nevis (ou NievisJ, il y a eu aussi pour
plus d'un million de pertes, mais personne
n'a péri. Montserrat a également souffert
beaucoup.
Aux Antilles anglaises on n'avait que des
nouvelles fort vagues de la Guadeloupe;
mais le capitaine d'un navire marchand,
qui croisait devant cette île au moment de
la secousse, en avait vu sortir des nuages
de poussière et de fumée; il avait pu voir
les habitants sortant de leurs maisons,
courant dans les rues, et tombant ge
noux, et le pont de son bâtiment était
tellement couvert de poussière et de cen
dres, qu'on pouvait y tracer des figures
avec des doigts. Nous trouvons dans une
correspondance le passage suivant Je
crois bien que c'est la Guadeloupe que se
trouvera le fons et origo mali, et que quel
que terrible explosion a eu lieu dans ses
volcans endormis.
La convention postale entre l'Angleterre
et la France sera finalement ratifiée la
fin du mois.
On a déjà plusieurs fois parlé du pro
jet conçu par le gouvernement anglais de
fortifier les îles qu'il possède sur les côtes
de Normandie. Les journaux de Jersey
annoncent que ce projet paraît être sur le
point de recevoir une très-prochaine exé
cution en ce qui concerne cette île. Il s'agit
en ce moment de construire un port naval
dans la baie de Sainte-Cathérine, de forti
fier les hauteurs qui environnent et domi
nent toute la baie; en un mot, de disposer
le château Montorgueil de manière qu'en
y plaçant de l'artillerie de gros calibre on
parvienne en faire un point de défense
formidable. L'évaluation des dépenses exi
gées pour l'exécution de ces travaux, sera
très-probablement soumise la chambre
des communes dans le courant de la ses
sion actuelle.
On vient d'arrêter un maniaque qui
exprimait en public l'intention d'attenter
la vie de la reine, ou du moins a celle
de sir Robert Peel.
Nous avons des nouvelle de New-York
jusqu'au 15 février. Il résulte d'une adresse
du président Tyler qu'il existe dans les
finances de l'Union un déficit de 2,400,000
dollars que l'on se propose de couvrir par
une nouvelle émission de bons du trésor.
AUTRICHE. vienne, 4 mars.
Un courrier de cabinet, arrivé il y a
deux jours de S-Pétersbourg, nous a ap
porté la nouvelle que notre gouvernement
est parvenu conclure une convention
postale avec la Russie.
Le comte Ferdinand N. a été tué le
22 février Szareza, par deux brigadiers
de l'escadron du régiment de hussards
dont il était le capitaine. Ces deux hommes
ont tiré sur lui.
VERKOOPING
VERKOOPING TE WESTROOSEBEKE
ENTÉSTAOEtfcl
ANGLETERRE. Londres, 12 mars.
van
te
ELZENDAMME.
Maendag 20e" Maert i843, ten twee uren
namiddag, in d'herberg bewoond door Charles
Van Acker, ter gehuchte Elzendamme, gemeente
Oostvleteren zal er voortsgegaen worden tôt de
verkooping der volgende Boschtaillie, te weten
GEMEENTE CROMBEKE.
Eersten koop. De Taillie oud 6 jaer met
700 geteekende Plantsoenen, staende op 1 hectare
88 aren (4-0-75 r.) bosch genaemd de Popering
Putten, tusschen de Doorn en Handstraet, van
oosten den bosch M. Van Reninge en den gonnen
M. Ardevuylst, van noorden de bosschen genaemd
het Lange Gemet en Mesput, van zuiden de
Handstraet en van westen de bosschen toebehoo-
rende aen de Rousbrugge Damen te Yperen en
den heer Vermeulen te Rousbrugghe.
Tweeden koop. Gelyke Taillie met 4oo
geteekende Plantsoenen, op 1 hectare 42 cen
tiares (2-o-63 r.Bosch, genaemd de Twee
Genietenpalende van oosten aen den bosch van
Benedictus Vrambout te Stavele, van zuiden aen
den bosch van Pieter Aernout te Poperinghe, van
westen aen de gonnen van M. de Coussemaeker
te Belle.
Derden koop. Eindeling de Taillie oud 6
jaer met 20 Plantsoenen, op een partieken bosch-
land, groot 12 aren 88 centiaren (o-o-85), palen
de van oosten aen 5t bosch M. Beke-Beke te Ype
ren, van zuiden en van westen aen het gonne van
de Kerke en Disch van Crombeke, en van noorden
aen den bosch van het Gasthuis te Poperinghe.
Den boschwachter Pieter Heursel, kleenen ge-
bruiker te Wesvleteren op weinigen afstand van
Crombeke, zal de voorschreven bosschen aen de
liefhebbers aentoonen.
Deze Venditie zal gebeuren onder gewoone
conditien en met langen tyd van betaling behou-
dens goede bekende borgen te benamen, ten over-
staen van Mtcr TITECA notaris te Boesinghe.
Den ioen pennink en voorder hespreken
moeten gereed voldaen worden.
(1) Eue zeg het voorts.
van eene partie
gelegen
-a- mi
openbaerlyk te koopv£$r wegen
Snaer Pieter De BossctféÉr!, meester
molenruaker te Rousàelaere, het volgende onroe-
rende Goed
u