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trouve l'Hôpital S'-Pierre, et qui s'était
fortement blessée sur le chemin de fer lors
du malheureux événement sur la route de
Lièges'améliore de jour en jour. On es
père la sauver.
Par mesure de précaution, l'autorité
communale, d'accord avec l'autorité ecclé
siastique de la commune de Kermpt (Lim-
bourg), vient d'interdire la sonnerie des
cloches cause du danger imminent qu'of
fre le clocher, monument qui date du
commencement du quatorzième siècle, et
qui mérite d'être conservé.
FRANCE. paris, 17 mai.'
La cour ira passer huit jours au château
d'Eu aussitôt après la clôture des travaux
de la chambre des députés. Elle reviendra
ensuite au palais de S'-Cloud pour y pas
ser le reste de la belle saison.
Le comte de Montfort, fils de Jérôme
Bonaparte, qui se trouve en ce moment
Marseille, a demandé au gouvernement
l'autorisation de traverser la France et de
passer par Paris pour se rendre en Angle
terre.
M. Eugène Boré, qui s'est fait si hor
riblement connaître par les écoles qu'il a
fondées en Perse, s'est embarqué le 11
Marseille pour retourner en Orient.
Voici un fait assez curieux qui mon
tre jusqu'à quel point l'Université de Fran
ce est honteuse, comme tout le monde, des
principes religieux qu'elle enseigne
M"*, professeur distingué de notre Uni
versité, mais qui ne partage point, ce
qu'il paraît, le vieux scepticisme voltairien
de la plupart de ses autres membres, au
rait eu l'idée, comme plusieurs autres
voyageurs, de se faire présenter au Saint-
Père en passant Rome. Lorsque la per
sonne qui le présentait eut dit au Pape
Très-Saint-Père, celui-ci est attaché
l'Université de France. Oui, s'empressa
d'ajouter M'" mais cependant je prie Votre
Sainteté de croire que je suis très-bon catho
lique. Nous tous Français, qui étions pré
sents, nous n'avons pu nous empêcher de
sourire; le Pape en a compris la raison, et
il a répondu Monsieur, je ne doute point
que vous ne soyez bon catholique; alors
vous ferez bien de diriger dans ce sens les
études de vos élèves, ce qui n'arrive mal
heureusement pas assez souvent. Ce fait,
en prouvant combien les membres eux-
mêmes de notre Université avouent son
manque de foi et d'orthodoxie, chose qui
déplaît tant d'honnêtes pères de famille
qui n'ont pas l'esprit assez fort pour par
tager l'indépendance des dogmes de nos
philosophes académiciens; ce fait, disons-
nous, nous semble venir s'ajouter encore
la nombreuse série de ceux qui militent
déjà si vaillamment pour cette liberté d'en
seignement si trompeusement promise par
la charte de 1830.
Depuis quelques jours, le puits arté
sien de l'Abattoir de Grenelle recommence
lancer la surface des petits poissons
noirs qans yeux apparents. Ce phénomène
a eu lieu pour la première fois pareille
époque de l'année dernière.
On écrit de Turin au Courrier de Lyon:
S. M. Charles-Albert a quitté notre ca
pitale le 2 mai pour se rendre en Sar
daigne. Le but de ce voyage a été claire
ment défini par le roi lui même C'est
pour reconnaître, a-t-il dit, les besoins des
habitants de l'île et pour y faire droit;
pour y encourager les améliorations de
tous genres qui sont en cours d'exécution
depuis peu d'années, et surtout pour doter
eniin l'île de Sardaigne des mêmes lois ci
viles, militaires et administratives qui ré
gissent les états de terre ferme. L'on sait
que la Sardaigne est régie encore aujour
d'hui par des lois qui lui sont propres,
espèces de privilèges analogues aux an
ciennes coutumes, des provinces de la
France, qui ne sont plus en harmonie avec
l'état actuel des idées et des besoins.
On dit que presque tous les ministres
espagnols et principalement MM. Lopez,
Caballeio et Ayllon sont des créatures de
don François de Paule et qu'ils signale
ront leur passage aux affaires par quelque
proposition relative aux fiançailles de la
reine Isabelle II avec le fils aîné de l'infant.
On assure que le célèbre Munoz dont
le dévouement pour la reine Christine ex
citait l'indignation des journaux espagnols
lorsque l'ex-régente était la tête du gou
vernement espagnolest pour le moment
tout-à-fait en disgrâce.
Il a été décidé que la reine Victoria
ne ferait pas cette année le voyage qu'elle
avait projeté en Irlande cause de letat
d'irritation où se trouvent les esprits dans
ce pays.
A la huitaine dernière, une de ces
malheureuses créatures qui viennent éta
ler sur le banc de la 6° chambre le déplo
rable spectacle de leur misère; infortunés
bien plus dignes de pitié que de colère,
dont tout le crime consiste le plus souvent
n'avoir ni pain, ni asile, parce qu'il n'ont
plus ni force ni argent pour s'en procurer
la femme Doulé, comparaissait devant la
6e chambre.
Faible, édentée, ridée, tremblante sur
ses vieilles jambes, n'ayant guère d'autre
moyen plausible de défense que la pitié
qu'inspirait sa misère, la prévenue pré
tendait encore qu'elle pouvait se faire ré
clamer Tant que ça a pu aller, disait-
elle aux magistrats, ça a été, je m'ai suffi
moi-même, et je n'ai importuné person
ne; mais aujourd'hui c'est différent, et je
réclame mes protections. Je puis me faire
recommander par un homme de marque.
Sur une remise huitaine prononcée
avec empressement par le tribunal, l'af
faire de la vieille Doulé reparaît aujour
d'hui devant la 6e chambre, et on lui
demande si son réclamant est présent.
Hélas! messieurs, répond la prévenue
avec un gros soupir, je n'ai pas tant de
bonheur. J'ai prié quelqu'un de le cher
cher son adresse; mais il n'y est pas
connu, et je doute fort qu'il soit votre
audience.
M. le président. Cependant vous
nous disiez que c'était un homme connu?
La prévenue. Sans doute, monsieur
le président, c'était un monsieur de mar
que; c'était un colonel, rien que ça.
M. le président. Et y avait-il long
temps que vous ne l'aviez vu
La prévenue. Ah! dam, pour ça il y
a déjà pas mal de temps de cela. Je ne l'ai
pas vu depuis son départ pour la cam
pagne de Moscou.
Un rire homérique s'empare, cette ré
ponse, de tout l'auditoire, et la pauvre
prisonnière paraît avoir quelque peine
comprendre qu'on rie de la confiance avec
laquelle elle a compté sur un protecteur
qu'elle a perdu de vue depuis 51 ans.
Le tribunal forcé de reconnaître con
stant le délit qui lui est imputé, la con
damne trois mois d'emprisonnement.
On écrit de Dublin, le 13 Hier, un
bataillon du 60m" régiment (caribiniers)
est arrivé dans nos murs. Les deux autres
bataillons le suivront de près. M. O'Con-
nell est parti aujourd'hui avec M. Steele
pour se rendre Mullingar où ils doivent
assister un grand meeting de repealers.
Un autre meeting du même genre doit
avoir lieu Enniskillen. Lord French qui
l'a convoqué a invité M. O'Connell y as
sister. Le gouvernement a envoyé des trou
pes et de l'artillerie Enniskillen pour
appuyer la police en cas de besoin.
Voici la réponse de M. O'Connell au
cartel ridicule de M. Lane Fox. M. O'Con
nell a lu dans le Times une lettre que M.
Lane Fox lui a adressée et dont ce malheu
reux gentleman a pris la peine d'envoyer
une copie manuscrite M. O'Connell après
l'avoir publiée dans les journaux. En vé
rité, on ne doit pas s'attendre ce que M.
O'Connell dise un seul mot en réponse
cette épilre d'un insensé. Mais comme
gentleman et comme chrétien, il se croit
obligé de supplier les amis de M. Lane Fox
d'obtenir pour lui la protection que les
tribunaux, dans le cas d'aliénation men
tale, sont autorisés accorder aux per
sonnes qui, comme M. Lane Fox, sont
dans l'impossibilité morale de s'occuper
des affaires privées ou publiques.
Merriow-Square, le 12 mai 1843.
O
rzïllïrâ
yicolaus kilsdohck te yperen.
^7IK@©[p>[] [Ffl©
ZILVERWERK EN JUWEELEN
LIQUEUREN EN WYN,
ANGLETERRE. Londres, 13 mai.
affaires d'irlande.
van
van een zeer
SCHOOIX meublair,
sciioon
veel
mitsgaders van
KOOPMANS GOEDEREN
rinnen yperen.
MAENDAG 29"" MEY i843, en volgende
dagent'elkens 0111 9 uren s'morgens, ten ver-
zoeke van sieur Louis Laheyne schryver te
Yperen in hoedanigheyd van syndic provisoir
ter Fnillietboedel van NICOLAUS KILS-
DONCK tôt het zelve Yperen, z.d'er aen de
woning van dezen lesten in de Boesingstraet
te Yperen, tôt de Verkooping worden overge-
gaen van Stoelen, Tafels, waer onder eenen
CoulissetafelCoininodenKassen Bedbakken
en Behangsels, Mattrassen, Hoofd-einden, Wol-
len-deksels, Menagie Linwaet, Spiegels, schoone
geancadreerde Estainpen, Schauwstelsels en Pen
dule, Yzeren Scbauwken, Keuken Stove; Por-
celeyn-Gleys eu Glaswerk, Koper- Tin- en
Yzerwerk, zeer schoon Zilverwerk, en vrotnv
juvveelen; veel en van aile slag van Liquenren,
Wyn. Een Rytuig, Peerde-tuig, en een Merrie
Yeulen Voorts van aile de Goederen van
den kruydeniers winkelbestaende namentlyk
in Kofïy, Rys, Suykers, Kanneele, enz. veel
en van aile slach van Verwen j."3çTÇeîhçt wynkel
gereedschap als ToogenPaukêfk, Gliebakken
Ko(PffnqTëtï>ae KofFytror/ioëlMaéten xjroote
met dej-Jîew^cnr,-» jjjffi|ereu
\vigtenen
j-vverpen veel
blauw en >ggp<H^gSririvyapi f
lag van zomergoed, Koussen
1, en meer audere Koopmans
Goederen.
De Verkooping zal geschieden met den ge-
reeden gelde en onder de conditien vooren te
lezen.
(1) Zegge het voorts.