PLUSIEURS CAPITAUX
MAEIGARZEN
ques signes de vie. On ignore la cause de
cet acte de désespoir.
Les nombreuses pluies tombées ces
jours passés ont fait affaisser le terrain sur
lequel se trouve bâtie l'église de Sr-Martin
Onkerzeele, commune située une demi-
lieue de Grammont. Par suite de cet affais
sement, l'église menace ruine, et, si l'on
ne s'empresse de prendre des précautions,
il est craindre que l'on n'ait de graves
accidents déplorer; car au pied même
du tertre sur lequel elle est bâtie se trouve
un chemin très-fréquenté.
FRANCE. paris, 13 juin.
On annonce que M. le duc d'Aumale
ne tardera pas rentrer en France.
Quelques nouvelles démarches ont
eu lieu, dit-on, ces jours-ci auprès de
M. Mackau pour le décidé accepter le
portefeuille de la marine que M. Roussin
veut quitter tout prix. M. Mackau qui
avait déjà refusé ce portefeuille au mo
ment de la démission de M. l'amiral Du-
perré, a de nouveau refusé. Corresp
La commission chargée d'examiner
le projet de loi relatif au chemin du Nord
a décidé que la durée du bail d'explota-
tion concéder la Compagnie serait de
quarante ans au lieu de trente-cinq qu'el
le avait d'abord fixée; elle a aussi décidé
qu'il n'y aurait pas d'embranchement sur
Hazebrouck, comme le proposait M. Ber-
ryer. Ces nouvelles modifications ont été
faites, dit-on, dans le but de rendre les
conditions acceptables par la Compagnie.
On assure que M. Taylor, le même
qui a ramené en France le musée es
pagnol, vient de recevoir une mission
confidentielle de la famille royale. Il se
rait chargé, d'aller faire un voyage
Malte et de présider la translation en
France, des restes mortels du duc de
Beaujolais, frère du Roi actuel, mort
Malte en 1807, et qui repose depuis 3G
ans dans un couvent de cette île.
Le gouvernement anglais a autorisé
S. M. Louis-Philippe faire opérer cette
translation.
Les restes du duc de Beaujolais seront
déposés dans le caveau, de la famille
d'Orléans Dreux.
On lit dans le Castcllano Le gouverne
ment vient d'ordonner la formation d'une
armée d'opération dans l'Andalousie, elle
sera commandée par le général comte de
Péracamp; le brigadier don Juan Antonio
Martinez est nommé chef d'étal-major. D.
Juan Lacarte est nommé secrétaire.
L'ordre a été donné au capitaine-gé
néral de l'Andalousie de faire fusiller sur-
le-champs tout rebelle pris les armes la
main.
Le général don Santos San Miguel,
va partir pour Astorga; quatre bataillons
se réuniront dans cette ville. Un régiment
de cavalerie de la Vieille-Castille s'y ren
dra également.
On croit que le brigadier Ametler
doit être arrivé Gironne; il va dans
cette province et dans l'Estramadure faire
ce qu'a fait Prim Reuss.
Grenade est toujours en insurrecti
on; chaque jour nous voyons arriver ici
des fonctionnaires et magistrats de cette
ville qui viennent chercher un refuge
contre les désordres dont elle est le théâ
tre. A Malaga les troupes fraternisent
avec la garde nationale et jurent de dé
fendre jusqu'à la dernière goutte de leur
sang le programme de la junte. Le gé
néral Cabrera et le colonel du régiment
provincial sont pour ainsi dire maîtres de
la ville depuis leur adhésion au program
me insurrectionnel, et le gouvernement
aura peine cette fois réprimer cette po
pulation dont l'effervescence est au com
ble depuis qu'elle a repris le pouvoir qui
a failli lui échapper un instant.
A Reuss, Alicante, Astorga l'in
surrection se développe et prend chaque
jour des forces nouvelles; en Galice un
mouvement se prépare d'après les dépê
ches arrivées au gouvernement; partout
les troupes sont en mouvement et sont
dirigées marches forcées vers les pro
vinces insurgées, mais elles sont sans
force, devant des populations entières,
réunies dans un même but.
On écrit de Barcelone, le 6 juin
Zurbano la tête de 1,500 fantassins et
de deux escadrons étant entré Barce
lone, le peuple en masse se précipita h sa
rencontre faisant entendre des cris de
mort. Aussitôt le général donna ordre
ses troupes de faire feu, mais elles res
tèrent impassibles; sans l'arrivée du ca
pitaine-général et de la municipalité, c'en
était fait de Zurbano, qui n'eut que le
temps de prendre la fuite et de ce cacher.
Le peuple après avoir reconduit, pour
ainsi dire, en triomphe le capitaine-géné
ral et les membres de la municipalité
l'Hôtel-de-Ville, revint sur ses pas pour
s'emparer des bagages de Zurbano et les
jeter la mer.
Dans peu toute la Catalogne se sera
déclarée, Granouillers et Tortose se sont
soulevées, et si quelque chose arrête Bar
celone dans une grande démonstration,
c'est que Sarragosse ne lui a pas encore
donné l'exemple.
Le capitaine-général craignant de nou
veaux désordres, a ordonné la publication
de la loi mortiale; mais aussitôt que le
bruit s'en est répandu en ville, des at
troupements considérables sont arrivés
sur la Rambla au-devant de l'officier char
gé de cette publication. L'alcade était en
tête de ces groupes on a arrêté les
troupes et on s'est transporté au palais
pour obtenir du capitaine-général la ré
vocation de cette mesure. M. Cortines a
accédé cette demande; les troupes se
sont retirées et les rassemblements se
son dispersés. Tout paraît tranquille en
ce moment.
La nuit dernière, notre ville a
dans la consternation par une aclio
Le brasseur Mainertz avait un
que, Adolphe-Chrétien, âgé de di
ans, livré la plus mauvaise conduite,
que, malgré tous ses efforts il ne pouvait
ramener dans la bonne voie. Mercredi der
nier, ce fils dénaturé alla jusqu'à frapper
son vieux père. Celui-ci, avec un sangfroid
admirable, lui représenta l'indignité d'une
telle action, et lui déclara que, s'il se per
mettait de nouvelles voies de fait contre
l'auteur de ses jours, il le livrerait la
justice, et demanderait qu'on lui appliquât
les peines portées par la loi.
Le jeune Adolphe ne répondit rien,
mais dès ce moment même il devint ex
trêmement sombre et taciturne. Il se pro
cura une grande quantité de poudre qu'il
plaça dans une caisse en fer-blanc, dans sa
chambre au troisième étage. Hier au soir
il sortit et ne rentra qu'à minuit, et quel
ques secondes après il mit le feu la pou
dre. L'explosion fut terrible; la toiture de
la maison du brasseur Mainertz (située
dans le quartier de la Vieille-Ville) fut en
levée, et plusieurs poutres embrasées vo
lèrent au loin et retombèrent sur le toit de
l'église réformée et l'enfoncèrent.
Le corps d'Adolphe a été retrouvé au
milieu des décombres du troisième étage;
mais le crâne avait été écrasé, sans doute
par la chute de quelque objet très-lourd.
Quatre autres personnes (deux servantes,
un commis et un ouvrier) qui logeaient au
même étage ont disparu, et jusqu'à pré
sent on n'en a découvert aucune trace.
ON DEMANDE
S'adresser au Notaire ?,E1T£F,25
Courtrai. (i)
VERPACHTING
TE ELSENDAMME.
yorfteii' (jeu
ESPAGNE. Madrid, 7 juin.
hanau, 10 juin.
Un jeune homme de 16 a 18 ans pour lui
apprendre la Pharmacie.
S'adresser au bureau de ce journal par lettres
affranchies sous les initiales X Y. (i)
A UN INTÉRÊT MODIQUE,
moyennant garantie.
van allerbcgte
Donderdag 6en July 1843ten 2 nren des
namiddags in de herberg bewoond door J. Van
Eecle te Elsendammezullen publyk verpacht
worden voor den ontbloot van het loopende jaer,
de volgecde MAEIGARZEN competerende aen
M. graef Adolphe De Bellmne
i° Een hectare 16 aren 78 centiaren (2-2-0 R.)
gelegen in Oostvleteren, van zuiden aen mevrou-
vves Geinel, verdeelt in drie koopen 1' 58 aren
63 centiaren 1-0-0 R.) zuid by de voorgaende
noord aen den Dyservaert; 3° ende 4 hectaren
aren. gei^iemd de 10 Gemelen, gelegen in
vyf koopen.
jaet«&'k\®ftr dienzal 00k verpacht
l het Agtergars der gezegde
enins
Tier^&eïftk ïïnAé
Déxe ^•eqja.chtiiij^ zal plaetse hebben onder
7pwnnttWr.ofl->n met gereed geld.
(1) Elk zeg het vocrls.