DEFINITIVES OVERSÏE ~ZTX3. On espère que le duc et la duchesse de Nemours viendront assister au mariage de la princesse Augusta de Cambridge, qui est fixé au 28 de ce mois. Lord Morpeth a présidé hier la séan ce de la convention pour l'abolition de l'esclavage. Le noble lord a fait un bril lant discours en faveur de l'abolition du honteux trafic des esclaves. L'assemblée, qui était nombreuse et choisie, a plusieurs fois interrompu par ses applaudissements les paroles de l'orateur. On écrit de Dublin, le 20 juin Hier les troupes de la garnison de Dublin ont assisté aux offices avec armes et bagages et la bayonnetle au bout du fusil. Les portes des églises et des chapel les étaient gardées par des sentinelles. Hier soir le lord lieutenant a donné un grand banquet, l'occasion de la ba taille de Waterloo. COBLENTZ17 juin. Dans la prison, dite du couvent des Carmélites, de notre ville, vient de mourir un homme, qui a été détenu pendant trente-deux années, dont vingt-sept vo lontairement. Voici l'histoire de cet indi vidu, qu'ici on appelait ordinairement Le vieux Français la grande barbe. En 1811, des douaniers français en résidence Coblentz, lesquel, comme tous leurs collègues cette époque, étaient chargés, indépendamment du service de l'administration laquelle ils apparte naient, de la mission de rechercher les dé serteurs et les maraudeurs, trouvèrent, dans la forêt de Coblentz, un soldat du 20e régiment de dragons français dormant la tête appuyée sur sa valise. Ils prirent cet homme pour un déserteur, l'arrêtèrent et le conduisirent dans la prison du cou vent des Carmélites Coblentz. Bientôt on reconnut que c'était le nom mé Antonio Olivera, natif d'Aoste, en Piémont, qui avait servi avec distinction, et qui venait de recevoir son congé défi nitif avec un brevet de pension de 200 fr. par an, parce qu'il était sujet de fré- quants accès d'aliénation mentale. Les autorités, laissèrent Olivera, provisoire ment en prison. En 1814, lorsque les troupes alliées entrèrent Coblentz, on voulait transférer Olivera avec un autre militaire français un dépôt de prisonniers de guerre, mais il s'y opposa en faisant observer qu'il n appartenait pas cette classe de détenus et par suite il continua de rester dans la prison de Coblentz. L'année suivante, son père et son on cle maternel arrivèrent ici, le réclamèrent obtinrent sa mise en liberté, et l'emmenè rent pour le reconduire dans leur patrie; mais une petite distance de Coblentz, Olivera les quitta brusquement, revint ici, et demanda être réintégré dans la prison, où, disait-il, il se plaisait trop pour vouloir jamais demeurer ailleurs. Le gouvernement, y consentit, mais en prescrivant qu Olivera ne serait pas traité comme prisonnier, et qu'il serait libre de sortir toutes les fois qu'il Je voudrait. Néanmoins, depuis cette époque jus qu'au moment de sa mort (le i2 courant), c'est-à-dire, pendant vingt-sept années, Olivera n'a jamais franchi le seuil de sa cellule, et n'a jamais demandé ni lumière, ni feuquelque rigoureux qu'aient été les froids. Il s'occupait faire des bagues en crin et en cheveux, des dés coudre en or, en ivoire, des plioirs en buis, et d'au tres petits objets, qu'il vendrait au grand nombre d'étrangers et de nationaux qui allaient le voir par curiosité, et qui très- souvent lui payaient fort cher ces produits de son iudustrie. Olivera était âgé de soixante-onze ans; il avait toujours laissé pousser sa barbe, qui était très-longue et d'une blancheur éclatante, ce qui, joint sa taille élevée, son grand front chauve et la régularité des traits de son visage, lui donnait un air vénérable. A son enterrement les honneurs mili taires lui ont été rendus. Olivera a laissé une somme d'environ 1,100 thalers peu près 4,000 fr.) en belles pièces neuves d'or et d'argent. Par suite des malheurs arrivés dans ces derniers temps sur des chemins de fer étrangers cause de l'imprévoyance avec laquelle on y fumait des cigares, S. M. a ordonné que pendant la marche des convois personne ne pourrait fumer au chemin de fer de Zarsko-Zélo. Les con trevenants, quelque rang qu'ils appar tiennent, seront sévèrement punis. AUTRICHE. Le nouvel ambassadeur russe Con- stantinople, M. de Titoff, qui s'est arrêté Vienne, a remis, au nom de son souve rain, Mme la princesse de Metternich, la décoration de l'ordre de S^-Catherine de première classe. C'est sans doute, une marque de gratitude pour l'influence qu'a eue le prince de Metternich dans la solu tion de la question des affaires de Servie en faveur de la Russie. Celte décoration n'est d'ordinaire accordée qu'aux familles de souverains. C'est une marque dis- tinctive très-flatteuse pour la princesse. Conseil des Prud'hommes DE LA VILLE D'YPRES. Ypres le «9 Juin *843. ©SS IT'EBie MARCHANDISES. CORRESPONDANCE AVEC L'ALLEMAGNE. LIVINUS VAN UXEM-DEHAENE RUSSIE. S'-Pétersbourg, 6 juin. Le Public est informe' que le bureau parti culier est compose' pour le mois de Juillet, de MM. Duliayon-Brunfautprésident. Ch' Bourgoispèremembre suppléant. Le Secrétaire du Conseil Ate VANDE1 BOGiERDF. Op Woensdag 5e" July i845, ten drie uren na middag, te Passchendaeleter herberg den Hooren, op de dorpplaets, van eene Hofstede, gelegen binnen het zelve gemeente Passchen daele, groot by tytels 23 hectaren 72 aren 56 centiaren (g. 54-0-52 r.) Patrimonieel Goed. Maer ingesteld frs 45,25000. De verkooping geschied door het ministerie van de notarissen FERLEZ te Moorslede en CHRISTJAEN te Passchendaele. Men kan inlichtingen bekomen by den no- taris FAN EECKE te Yper. (1) En vertu d'un arrêté royal du 9 mai i845, est exempt de droit le transit des marchandises qui, sortant des entrepôts libres, sont réexpor tées par le chemin de fer jusqu'à Liège, et delà par la route ordinaire et le bureau d'Henri-Cha pelle, destination du chemin de fer rhénan Aix-la-Chapelle. D'autre part, en vertu d'un ordre du Ministre des Finances de Prusse, mis exécution depuis le 25 mai écoulé, toutes les marchandises qui arriveront Cologne par le chemin de fer belge- rhénan et qui delà seront expédiées hors des étals du zoll-vereinde même que toutes les mar chandises qui, venant de l'étranger par Émerich en passant par Neubourg et parvenant Cologne par le Rhinsont expédiées de cette dernière ville pour l'étrangerpar le chemin de fer belge- rhénan, et par Aix-la-Chapelle ne seront sou mises qu'a un droit de transit de 1/2 silbergros (6 i/4 centimes) par quintal de 5o kilogrammes. Dans le but d'empêcher toute substitution de marchandises durant le trajet entre Liège et Aix- la-Chapelle, les dispositions suivantes ont été arrêtées i° Les voituriers seront munis d'une feuille de route délivrée par l'Administration des Che mins de Fer en exploitation; cette feuille pré sentera la désignation exacte des colis transportés. 2* Les employés de la douane au bureau d'Henri-Chapelieou ceux du bureau d'Aix-la- Chapelle, selon qu'il appartiendra, après avoir rempli les formalités ordinaires de douanes, op poseront leur visa sur ces feuilles de route, pour constater qu'ils ont reconnus la conformité des chargements. 3° Les marchandises qui, accompagnées d'un acquit de transit délivré conformément aux dis positions ci-dessus, n'auront point été portées sur ces feuilles de route ou seront transportées par des voituriers non admis comme correspon dants du chemin de fer rhénan-belge, seront assujetties au payement du droit de transit, au bureau d'Henri-Chapelle pour les transports de l'Allemagne ou celui d'Aix-la-Chapelle pour les expéditions de la Belgique. Par suite d'une convention entre les adminis trations des Chemins de Fer belges et rhénans, les prix de transport des marchandises d'Anvers Cologne ont été fixés de fr. 4 fr. 4-5o c. par 100 kilogrammes, y compris la prise et la remise domicile. Ces prix subiront une forte réduc tion après l'ouverture de la section de Liège Verviers, qui aura lieu dans le courant du mois de juillet prochain. Juin 1845. (1) zaekwaernemer IN DE H0P/D8TRAETN" *0», TOT YPEREK. Heeft de eer het Publiek bekent te raaeken, dat hy, Geld te placeeren heeft, mits goed bezet, zoo kleyne als groote sommen. Gelieve het voorl le zeggen.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1843 | | pagina 3