Nous rendrons compte, dans le plus prochain numéro, de l'ensemble de nos fêtes communales. Ce qui est utile, et nommément l'expo sition de tableaux, sera l'objet de notre at tention. Jusqu'ici nous n'avons pu être l'aca démie de dessin que durant un quart d'heure et il a été employé la contem plation du tableau de M. Bossuet. C'est une vue de la gmdUplace d'Ypres et des monuments qui l'e tourent prise du voisinage de l'hôpital en 1. L'hôtel de ville et la cathédrale sont repi >duits avec beau coup d'exactitude nous avons remarqué même que le peintre a d >nné l'église de S'-Martin des ornement qu'elle n'a plus mais qu'on lui rendra sa s doute lors de la restauration projetée. n'y a pas une maison qui ne soit ren ue avec fidélité. Le marché présente l'a imation la plus naturelle. Les acheteursbt les oisifs y cir culent avec leurscaractèi ïs et leurs allures particuliers. Ici une cui inière, qui mar chande des légumes, e:cite l'intérêt; là vousconcevez le désir d'eàtendre la jaserie d'un groupe de verduri|res. Sur l'un des premiers plans un grand et beau monsieur conte fluerettes une tres-jolie servante. Si vous continuez, vous arriverez bien len- teihent, car vous serez arrêté chaque pas, jusque bien avant dans h rue au Beurre. Quelle merveilleuse perspective! En un mot, c'est unp production de maître qui est au dessts de tout éloge comme son auteur lui-mhne. On n'ignore pas, que c'est l'un des ta bleaux que l'administra ion communale avait demandés M. Bosioet. Nous avons jeté les yeux, avant de par tir, sur une couronne do lauriers dont quelques feuilles portentlesmots suivants: Les artistes d'Ypres leur concitoyen. 1843. Ce témoignage de sympathie et d'admi ration, quoiqu'il vienne dp ses inférieurs, a dû être agréable M. Bossuet, qui con tinue lui-même porter un vif intérêt ceux au milieu desquels il a vu le jour. A part cet œuvre, il y a de bonnes cho ses l'exposition mais ce sont des éludes. Nous ne pouvons pas nous en occuper en même temps que du travail d'un homme dont la réputation est achevée, dont le talent supérieur a mérité la distinction royale. On écrit de Bruxelles La reine est partie hier une heure et demie la coupure du chemin de fer, pour Ostende. S. M. est arrivée dans la station de Bruges 4 heures et demie, en même temps que le convoi public venant d'Ostende. La reine est arrivée Ostende un peu avant 5 heures. Les équipages de la cour attendaient S. M. On lit dans le Moniteur Le roi a reçu la lettre par laquelle S. M. le roi de Hanovre notifie S. M. le mariage de S. A R. la princesse Augusta de Cam bridge avec S. A. R. le grand-duc de Meck- lenbourg-Strelitz. Le bibliothécaire de la chambre des représentants, M. Bourcier, a été envoyé en Angleterre par la questure, afin de com pléter toutes les grandes collections par lementaires dont elle s'est attachée depuis quelques années enrichir la bibliothèque de la chambre. M. Bourcier a réussi dans sa mission. La légation belge Londres, M. Bowring et quelques autres personnes encore, ont puissamment aidé notre bi bliothécaire dans toutes ses démarches. FRANCE. paris, 7 août. M. le prince de Joinville aura 23 ans le 14 de ce mois; la princesse sa femme, a 19 ans. Nous trouvons dans le Moniteur le texte de l'acte de mariage de M. le duc de Joinville avec la princesse Françoise (et 11 autres prénoms), princesse du Brésil, dont la transcription a eu lieu aux registres de l'état civil de la maison royale. La duchesse d'Orléans qui était absente la cérémonie de la transcription a ce pendant donné sa signature. La princesse Clémentine et le prince Auguste son époux, ne quitterons l'Angle terre que le 7 de ce mois pour se rendre au château d'Eu, où sera réunie toute la famille royale. Le roi et la reine des Belges sont égale ment attendus Eu pour cette époque. M. Guizot vient d'être fait grand cor don de l'Ordre impérial du Sud du Brésil l'occasion du mariage du prince de Join ville. M. de Ribeiro, ambassadeur du Bré sil Paris, a été fait grand-officier de la Légion-d'Honneur. On assure que l'autorité supérieure a enjoint aux compagnies de chemins de fer en circulation de faire éclairer l'ave nir les tunnels pendant tout le temps du service, d'organiser un mode de surveil- etc., que nous ne voudrions pas être obligé de compter. Nous négligerons également les contra dictions telles que le ministère porte en lui- même les germes de cette faiblesse cette débilité est produite par le parti catholique les libéraux quittent leur bannière le parti du clergé perd du terrain. Si nous abandonnons l'article de fonds pour descendre jusqu'aux nouvelles (que le Progrès nous passe encore cette petite indiscrétion nous rencontrons de plus en plus un rigorisme tout frapçais La procession qui doit avoir lieu, Applanit les difficultés qui ont eu lieu Espérons que la règle sera suivie désormais, Et que nos processions seront aussi brillantes que jamais! Eh bien, qu'en dites-vous, lecteur? Vous n'avez pas composé de pareils vers quand vous étiez en poésie. Tournez ce premier feuillet et vous verrez quelque chose de plus divertissant Notre fête communale s'annonce sous d'heu reux auspices. Chacun se prépare au plaisir; nous ne voulons pas faire ici de pompeuses des criptions des fêtes qui doivent avoir lieuAllez voir, amis lecteurs, et vous serez contents. Ne dirait-on pas que le Progrès est payé pour faire le paillasse, pendant la Kermesse, devant les quatre portes de la ville. Eh vraiment il ne s'ac quitte pas mal de sa mission. Par malheur, elle fait disparate avec ces airs de grand journal qu'il s'arroge avec tant de maladresse. Encore un mot Si vous imperfections nous frappent, comme les nôtres vous sautent aux yeux, c'est que Lynx envers mis pareils, et taupes envers nous9 nous nous pardounous tout et rien aux autres hommes. Aussi, nous en sommes sur, cet article aura be soin de votre indulgence; et la nôtre est acquise quiconque veut nous accorder la sienne. N. b. Quoique le Propagateur Rappelle journal d'Ypres et de l'arrondisse ment, ainsi que le Progrès, notre confrère n mis ne craignons pas que les étrangers, qui liront cet ar ticle, puissent jamais ooufondre l'une et l'autre feuille. rons plus tard systématisée et organisée dans les chartes communales flamandes, mieux peut-être qu'elle ne le fut jamais dans aucune ville de France. 11 est une autre observation qui ressort naturellement des circonstances au milieu des quelles fut octroyée la loi de Grainmont par le huitième souverain flamand; c'est que ce premier élément de liberté n'est point le fruit de la vio lence ou de l'insurrection, mais le simple résultat du perfectionnement social. Le prince auquel il fut donné de faire éclore ce gerine de civilisation, ne devait plus vivre long temps. Depuis qu'il régnait en Flandre, sa vie s'était écoulée dans le calme et dans la paix sa mort fut le digne couronnement de sa vie. Atteint d'une maladie mortelle tandis qu'il se trouvait a Audenarde, il fit apporter tous les corps saints et les reliques que possédait la Flandre; il convoqua ses fidèles sujets, et, après les avoir consultés, il donna le marquisat h Arnoul, son fils aîné encore en enfance, et le comte de Hainaut a son second 3 - fils Bauduin, en décidant que, si l'un venait a mourir, le survivant aurait le gouvernement de l'une ou de l'autre contrée (i). Les vassaux ayant touché les reliques des saints selon la coutume, prêtèrent foi et hommage aux jeunes princes. Alors Bauduin confia Arnoul et la régence de la Flandre aux soins de Robert-le-Frison le second fut laissé sous la tutelle de sa mère Richilde. Robert prêta serment de fidélité a son jeune pupille; et le père mourut bientôt après, rassuré peut-être sur le bonheur futur de ses enfants. Ce fut le 17 juillet de l'année 1071, qu'on l'ensevelit dans l'abbaye d'Hasnon qu'il avait re bâtie. Des regrets universels le suivirent au tom beau, et il n'est pas de prince parmi les anciens souverains de la Flandre sur le compte duquel les historiens se trouvent plus d'accord. Ils sont una nimes dans les louanges qu'ils en font Grâce (ij et Ita quod, si alterum illorum decedere oontingeret, al ter in utroque comitatu arccederet. Gilb, Monte mis Chron la prudence, h la justice, h l'équité, au courage, l'énergie du comte Bauduin, dit l'un d'eux (1), les habitants du Hainaut, les Flamands et ses autres sujets jouirent durant sa vie de tant de paix, de concorde et de sécurité que dans ces contrées chacun allait sans poignardsans bâton sans armes offensives. Nulle crainte aux frontières du pays. Les poternes des villes et des châteaux ne se fermaient point; on ne craignait même pas de laisser ouvertes les portes des maisons, des greniers et des celliers, car il n'existait ni voleurs, ni assassins. La situation de nos contrées était vrai ment la confirmation de cette prophétie Ils transformeront leurs épées en socs de charrue et leurs lances en faux (2). (1) Ex commuai hùtoria 1Jannoniaop. J. de Guise, (1) ConUabtmt glyéKoa suos in vçmeres et iu falces. leali

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1843 | | pagina 3