Un arrêté royal du 12 août approuve le règlement adopté par le conseil provincial de la Flandre-Occidentale, dans le but d'instituer des comités industriels. Un arrêté royal approuve La délibération du conseil communal de Dixmude, çn date du 6 mai dernier, ten dant l'adoption d'un règlement concer nant les vidanges. Le conseil communal de Roulers est autorisé emprunter du bureau de bien faisance de cette ville, l'intérêt de 5 pour cent, une somme de 20,000 francs, rem boursable dans le terme de 20 ;ans, par vingtième chaque année, et destinée couvrir la dépense de certains travaux d'utilité publique reconnus urgens, au remboursement d'une rente due au bureau de bienfaisance d'iseghem ainsi qu'au payement d'un subside supplémentaire en faveur de l'administration des pauvres de Roulers. Par arrêtés royaux du 15 juillet 1845 Le sieur Philippe Faes, est nommé, jusqu'au 1er janvier 1846, échevin de la commune de Bavekerke, arrondissement de Dixmude. Le sieur François Portier, est nommé échevin de la commune de S'-Jacques-Ca- pelle, arrondissement de Dixmude, en remplacement du sieur Torelle, décédé; Le sieur Charles Monteyne, est nommé échevin de la commune de Keyem, arron dissement de Dixmude. Les deux régiments de cavalerie qui sont désignés pour le camp formeront 4 escadrons de cent trente cinq hommes et de cent vingt cinq chevaux chacun. Ce qui produira un effectif de 540 hom mes et de 500 chevaux par régiment, ou de 1080 hommes et de 1000 chevaux pour toute la brigade. On lit dans un journal de Tournay On nous assure qu'il est question dans ce moment d'organiser la gendarmerie sur de nouvelles bases. Chaque commune sera habitée par un gendarme dont le brigadier résidera comme présent au chef-lieu de canton. Les populations seront ainsi l'objet d'u ne surveillance continuelle et bien plus efficace que celle des gardes-champêtres, qui leurs relations locales ne laissent pas toute l'indépendance que requiert un service bien fait. De crainte d'inconvé nients analogues, les gendarmes ainsi dis séminés ne séjourneront pas plus de trois mois dans la même résidence. L'Arnhemsche Courant annonce ses lecteurs que son éditeur vient d'être cité en justice pour répondre une accusation de calomnie envers le roi et ses ministres, en leur imputant des faits qui, s'ils exis taient, les exposeraient la haine ou au mépris des citoyens. Dans un de ses nu méros des premiers jours du mois de juil let dernier, YArnhemsche Courant avait dit qu'on faisait un trop fréquent usage du droit d'accorder des dispenses, même pendant que les chambres étaient as- semblées, tandis que, d'après la loi fondamentale, le roi ne peut accorder ces dispenses qu'en l'absence des chambres. On lit dans Y Emancipation Nous sommes informés par un de nos corres pondants de Gand, habituellement bien renseigné, qu'on doit s'attendre une di minution notable dans l'exportation des dentelles belges. Nos ouvrières employent du fil de coton au lieu de fil de lin; cette substitution leur permet de travailler plus facilement et partant de produire plus la dentelle, quand elle est neuve, a la même apparence que celle faite de fil de lin; mais un blanchiment et l'emploi, on s'a perçoit de la fraude; et c'est ainsi qu'on déconsidère une branche d'industrie. Nous connaissons cette malheureuse tendance de nos ouvrières depuis deux ans; elle a été signalée par la commission d'enquête de l'industrie linière; les acheteurs sans doute n'ont commencé découvrir la sub stitution que depuis peu de temps. Nous sommes mêmedit YOrgane des Flandresde confirmer les renseignements qui précèdent, et en les reproduisant, nous voulons avant tout faire voir aux produc teurs les graves inconvénients qu'entraî nera la substitution du fil de coton au fil de lin. Bientôt la consommation se ralen tira et par leur faute les dentellières auront tari une source de bénéfices qui leur pro cure une existence honnête et paisible. La distribution des prix a réuni jeudi dernier une belle société au séminaire épiscopal de Roulers. Mp l'évêque de Bru ges, M. le bourgmestre et la régence de la ville, MM. les commissaires de l'arrondis sement de Roulers et de celui d'Ypres, les députés du district de Roulers, les conseil lers provinciaux, M. le comte de Thiennes de Rumbeke, un grand nombre d'ecclé siastiques, beaucoup de dames et une foule de parents encombraient la vaste salle de l'établissement. La proclamation des lau réats fut précédée de la représentation du faux duc de Bourgogne, dont l'exécution a eu tant de succès qu'elle a réhabilité cette pièce un peu usée dans les distributions de Collège. Après la proclamation des prix, un discours d'adieu a été prononcé par M. Félix De Neckere, fils du commissaire d'ar- rondissemeut d'Ypres, qui avait terminé avec distinction son cours d'humanités. On écrit de Boesinghe Grâce la promptitude avec laquelle notre secrétaire communal a donné connaissance aux dif férents districts de la province, du vol commis dans notre commune le 11 du courant, chez le nommé Cressy, les au teurs de ce crime viennent d'être arrêtés. feynes, Hyppolyte Cornette, Polvdore Boedt Louis Vangrave, Henri Liebaert, Henri Dehem, Alfred Nicaise, Louis Van Lamoen, Albert Van Grave, Louis DujardinNestor Degrave, René Begerem, Gustave Lambin, Jules Vandermeersch, Pierre Delmaere, Pierre Liebaert, Richard Cofiin, Charles Becuwe, Eugène Liebaert, Charles Van- rode, Alphonse Wallaert, Eugène Vaurode, Bruno Vanderstichele, César Heldenbergh, Julien Santy, François Garnier, d'Ypres. Emile Vande Broucke, Joseph Thylis, Jules Vande Broucke, de Bruges. Alfred Vandewalle, de Bruxelles. Marcel Geurts, Félix Geurts, de Warnèton. Jean-Baptiste Vandeputte, de Brielen. Alfred Hannestingels, de Liège. Adolphe Vandecapelie, de Deventer. On a distribué cent et vingt prix. Le nombre des élèves était de soixante quatorze au mois de décembre j842. Aujourd'hui a eu lieu la distribution des prix au collège S1. Vincent de Paul, dans notre prochain numéro nous ferons connaître les noms des élèves qui se sont distingués par leurs succès. vocation pour cette profession, il avait conçu le dessein de s'en affranchir par la déserlation; qu'il s'était malheureusement fié a une espèce de raco leur, mauvais sujet qui lui avait donné l'adresse d'une femme dans la maison de laquelle on le tiendrait caché; que cette femme avait découvert sa retraite, etc. Junker était embarrassé pour sauver cet homme; il ne pouvait le garder chez lui sans que l'aventure ne transpirât. Le mettre a la portec'était le perdre. Il résolut de le sortir de la ville, pour qu'il put gagner une juridiction étrangère; niais il fal lait passer les portes de la ville, qui étaient bien gardées. Dans ce but, il l'habilla d'un de ses vieux habits, le couvrit d'un manteau, et, de grand matin marcha vers la campagne, en se faisant suivre de son protégé. Arrivé a la porte de la ville, où il était bien connu, il dit d'un air pressé qu'on veuait de le faire chercher pour un malade qui se mourait dans,le faubourg. Us passent. Lorsqu'ils sont ar- rivés l'un et l'autre dans les champs, le déserteur se jette aux pieds de son délibérateurl'assure d'une reconnaissance éternelle, reçoit de lui quel ques secours pécuniaires, et s'éloigne eu le bénis sant. Douze ans après, Junker, se trouvant k Amster dam, fut accosté la bourse par un homme bien mis et de bonne apparencequ'on lui dit être un des meilleurs négociants de la place. Le négolciant lui demanda, d'un ton très-poli, s'il n'était pas M. Junker de Halle, et, sur sa réponse affirmative, l'engagea avec beaucoup d'instances a venir dîner chez lui. Le professeur accepta. Arrivé chez M il vit une maison élégante, une femme jolie et deux petits enfants brillants de santé; mais il ne pouvait revenir de son élonnement de se voir si cordia lement accueilli d'une famille dont il ne se croyait connu en aucune façon. Après le dîner, le négociant le conduisit dans son bureau, et lui dit Vous ne me reconnaissez donc point? Pas du tout. Je vous reconnais bien, moi, et je n'oublirai jamais vos traits. Vous etes mon bienfaiteur. C'est moi qui revins h la vie dans votre cabinet, et dont vous prites soin. En vous quittant, je suivis la route de la Hollande; j'avais une jolie écriture; je calculais passablement ma figure inspirait de l'intérêt, et je devins com mis-marchand. Ma bonne conduite et mon zèle pour les intérêts de mon patron m'ont valu sa confiance et l'amour de sa fiile. 11 m'a laissé la suite de ses affaires, et je suis devenu son geudre; mais sans vous, je ne jouirais pas de tout cela. Aussi, regardez ma maison, ma personne, ma for tune comme vous appartenant. Pour peu qu on soit sensible, on se représentera 1 attendrissement de Junker. Il se trouvait heureux d'avoir été, sans le savoir, l'occasion d'uu bonheur si doux, et il disait ce sujet que, même en sup posant qu'on ne commît jamais d'injustices, les lois tuaient beaucoup d'honuêtes gens.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1843 | | pagina 2