Une foule compacte remplissait cette partie des Halles qui est ordinairement destinée aux fêtes triomphales de la jeu nesse studieuse. On peut s'autoriser d'une affluence aussi nombreuse, aussi avide, pour conclure que la sympathie, exci tée dès le principe par l'établissement qui nous occupe, s'accroît et se déve loppe de jour en jour. Evidemment ies tracasseries libérales ont acquis au Col lège S'. Vincent de Paul une consistance et une force que rien ne saurait plus ébranler. Le nombre des élèves aug mente constamment, les études y attei gnent un degré d'élévation tel que bientôt il n'y aura plus dans le Pays de meilleure institution pour l'enseignement moyen. Un traité relatif des rapports financiers entre la France et la Belgique vient d'être conclu par Mr Vialla, directeur de l'enre gistrement, des domaines, du timbre et des hypothèques, commissaire du gouverne ment français, et M. Dauby, inspecteur- général de l'enregistrement, des domaines et des forets, commissaire du gouverne- ent belge, au nom de leurs gouvernements respectifs. On écrit d'Hasselt, 22 août Mgr Pucelli, évêque de Cincinati, dans les États Unis d'Amérique, est arrivé hier dans notre ville. Il est d'usage de délivrer aux personnes qui déposent dans les bureaux du gouver nement provincial les fonds nécessaires pour l'obtention d'un permis de port d'ar mes de chasse, un récépissé qu'elles remet tent ensuite en échange du permis. Beaucoup de personnes croient que, munies de ce récépissé, il leur est permis de chasser comme si elles étaient déjà en possession du permis de port d'armes mê me. C'est une grave erreur, qu'il importe de faire connaître aux chasseurs. Une circulaire émanée du département de l'intérieur vient de rappeler aux gou verneurs des provinces les dispositions ré glementaires en vigueur cet égard elle invite en même temps ces fonctionnaires donner tous les agens de la force pu blique l'ordre de dresser procès-verbal contre toute personne qui serait trouvée chassant, munie seulement du récipissé constatant le dépôt du prix du permis de port d'armés. (Moniteur,) On écrit des frontières d'Italie, 5 août L'esprit de mécontentement et de dé sordre, qui se manifeste depuis quelque temps en Italie, et surtout dans les Etats Romains, a provoqué des troubles sérieux Bologne. On lit dans une lettre de cette ville, en date du 3 août Notre ville a l'air d'être en état de siège. Le parti des mécontents, qui gagne chaque jour du terrain, croyait que le moment était venu d'exécuter ses projets de destruction. C'est du moins ce qu'indi quait son attitude, lorsqu'il y a quelque jours, le bruit se répandit soudain que les Français avaieut débarqué Ançone et Ravenne, ce qui excita une sensation ex traordinaire. Aussitôt bon nombre de jeu nes gens, armés de fusils, de pistolets et de poignards, se réunirent, proférèrent des cris séditieux et tirèrent quelques coups de feu sur le directeur de la police, mais les autorités ne perdirent pas un seul instant; elles réunirent la force armée de Bologne et de la banlieue, braquèrent des canons sur les places publiques, et firent circuler des patrouilles dans toutes les directions. Ces mesures ont heureusement em pêché jusqu'à ce jour qu'il ne fût commis de nouveaux excès. Cependant il est hors de doute que cette tentative se rattache une combinaison secrète, et que de nou velles échauffourées ne tarderont pas d'a voir lieu. Ce qui le prouve, c'est quon a découvert des mines habilement cachées, qui conduisirent aux magasins de muni tions, lesquels, auraient infailliblement sauté. On ne saurait trop louer le gouverne ment de prendre de nouvelles mesures pour maintenir la tranquillité, bien qu'on le dise parfaitement informé de toutes les menées des perturbateurs. Les corps au trichiens en garnison près des frontières sont tout prêts se mettre en marche, et il paraît qu'ils reçoivent des renforts. Un arrêté royal du 12 août approuve le règlement sur les chemins vicinaux de la Flandre Occidentale. Une nouvelle liste de 14 actes de décès de personnes mortes en France et en Algé rie et que l'on a lieu de croire originaires de la Belgique vient d'être envoyés la connaissance des administrations com munales. On écrit de Blanckenberghe, le 21 Hier, 9 heures du soir, M. P major au service d'Angleterre, ayant allu mé quelques fusées dans la cour de YHotel royal Blanckenberghe, l'une d'elles est allée tomber sur une meule de foin qui se trouvait quelques pas et y a mis le feu. La flamme s'est aussitôt communiquée une autre meule de froment, et s'est élevé une telle hauteur qu'on la distinguait en mer une distance de plusieurs milles heureusement le temps était parfaitement calme, car s'il eût fait beaucoup de vent, la ville entière pouvait être réduite en cendres, les meules incendiées précisé ment au milieu et proximité des maisons. On doit les plus grands éloges tous les étrangers qui habitent en ce moment notre ville, et qui se sont empressés d'apporter tous les secours possibles. Ducs, comtes, barons ou marquis, tous ont rivalisé de zèle. On a surtout remarqué les coura geux efforts des ambassadeurs de Prusse et d'Angleterre, M. le baron d'Arnim et lord Seymourqui sont arrivés des pre miers sur les lieux. On évalue la perte environ 700 fr., que le major anglais, cause involontaire de ce sinistre, est, dit-on, prêt payer. On écrit de Bruxelles, 24 août La reine est partie ce matin cinq heures et demie, par un convoi spécial du chemin de fer, pour se rendre au châ teau d'Eu. S. M. est montée dans la berline royale la coupure du pont de Laeken; deux voitures de la cour fesaient partie du convoi; la reine a dû arriver Lille vers 9 heures; et se trouvera ce soir Eu, distance d'environ 80 lieues de Bruxelles. FRANCE. paris, 24 août. Le comte de Syracuse, frère du roi de Napels est attendu Paris, d'où il ira pro bablement Eu faire une visite la famil-^ le royale. Tant qu'on n'a présenté comme can didats la main de la jeune reine d'Es pagne que le duc d'Aumale et le fils aîné de don Carlos, les légitimistes français, unis aux carlistes d'Espagne, ont empêché l'exilé de Bourges de céder toutes les propositions qui lui étaient faites par la diplomatie pour l'engager céder tous ses droits son fils aîné. Mais depuis que la diplomatie semble pencher en faveur du 3e candidat, le duc de Cadix, les légitimis tes ont pris peur et une partie d'entr'eux penche pour l'alliance d'Isabelle II et du prince des Asturies. Une correspondance porticulière de Bayonne contient quelques détails curieux io* Pot-pourri de Margueritepar Boeil- dieu. ii° L'Étudiant de 02 ans, drame en 1 acte. personnages MM. Hector Bossaert, Jules Dekytspotter, François Verrou, Amand Peene, Jules Struye, Louis Terrier, Louis Vanheule, François Devos. 12° Mes Adieux au Colle'ge, par M. François Devos. Ont obtenu des prix MM. Edouard Dekeerle, Edouard Derycke, Louis Vanheule, Napoléon MeerssemanJules Struye, Florimond Vanderghote, Amand Peene, Evariste Breyne, Louis Hennion, Edouard Pode- vyn, Charles Vanpraet, Henri Dehouck, Charles Swaels, Louis Zfreyne, Désiré 2?asyn, Eugène Struye d'Ypres, Louis Oocette, Jules Vanaerde, Pierre 2?amelis, Léopold Camerlynck, Emile Zfie- buyck, Théophile Ceriez, Henri Clinckemaillie, Auguste Lambin. Léon Tack, Isidore Hennion, Charles Swaegers, Auguste Leroy, Louis Gerste, Charles Verhaeghe, Edouard Hennaert, Emile Verschaeve, Léonard Doolaeghe, Louis Huge- baert, Félix Verhaeghe, Justin Lambin, Louis Vandenpeerehoora, Emile Germonprez, Léopold Lapiere, Jean Schouteten, Ernest Parret, Charles Declercq, Charles Camerlynck, Edmond Struye, Charles VankemmelLouis TerrierHenri Van- zuyt, Jules Vandelanoitte, d'Ypres. François Verrou, de Rexpoede. François Devos, de Zuydschote. Henri Comyn, de Poelcapelle. Clement Decoene, de Reninghe. Jules Dekytspotter, de Steenvoorde. Hector Z?ossaert, de Langhemarck. Fidèle Alleman, de Lille. Henri Foubert, de Wytschaete. Isidore D'hondt, de Vlamertinghe. Gustave Willhardt, Emile Dehaene, de Liège. Charles Vanlancker, d'Iteghem. Severin Kempen, Augustin Kempen, de Has- sel t. Charles Verbrugge, de Comines. Ferdinand Hayen, d'Anvers. Théophile D'hondt, de Vlamertinghe. ifenoit Spilliaert, de Poperinghe. On a distribué cent soixante cinq prix. Le nom bre des élèves est de t25.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1843 | | pagina 2