No 2727. 27me année. Nous ne connaissons rien d'aussi fasti dieux, d'aussi condamnable même que la polémique laquelle se livrent les organes du parti exclusif. Pourvu qu'ils réussissent entretenir les haines et les dissensions entre les citoyens, ils sont contents. Peu scrupuleux sur les moyens propres ob tenir un si louable résultat, on les voit recourir des expédients qui seuls suffi raient pour discréditer une caûse vingt fois plus soutenable que celle des soi-di sant libéranx. Il y a longtemps, comme on sait, que l'opposition quand même s'est affranchie des règles de la vieille logique; lorsque dans un pays constitutionnel des opinions u])[iuséus'boni en preseuce, îet)"OTl sens veut que le gouvernement s'étudie cal mer l'irritation, qui après tout, ne peut que nuire la prospérité générale. L'op position ne raisonne pas ainsi, tant s'en faut. Elle vient d'en donner une nouvelle preuve l'occasion du récent discours du trône. Ce programme gouvernemental ne dit pas un mot qui se rapporte une ques tion purement politique. Il est vrai qu'eu revanche il traite d'une foule d'objets d'une importance majeure pour le pays tout entier. N'importe, on déclarera que l'œuvre ministérielle n'est qu'un vil chif fon de papier; ce n'est qu'une harangue pâle, décolorée, d'une insignifiance com plète. Misérable parti clérical! Pourquoi n'as-tu pas permis tes humbles servi teurs, les ministres, d'insérer dans leur piteux discours la promesse qu'ils ne tar deraient plus résigner leurs portefeuilles entre les mains des chefs du parti libéral? Pourquoi leur as-tu défendu même de pro clamer la face du pays la victoire si éclatante obtenue par les progressistes sur les rétrogrades? Eh quoi! ne parler que d'intérêts matériels, tandis que la plus mince question politique eût fait bondir de joie un M. Verhaegen la vue des nou veaux triomphes qui l'attendaient, grâce la puissance de ses poumons! Quelle in dignité! Mais patience, si le gouvernement s'est tu, la presse exagérée se rejetera sur ce qu'il aurait dû dire. Déjà nous la voyons l'œuvre depuis quelques jours. Mais il paraît que même dans le camp libéral la politique transcendante de cer tains publicistes fait baiM'ir d'ennui plus d'un adepte. On a donc jagé prudent de changer de batterie; et les intérêts positifs du pays commencent inspirer, du moins en apparence, moins de dégoût chez les partisans du libéralisme. Seulement pour ne pas avoir l'air de chanter la palinodie, on publie bien haut que si le commerce et l'industrie ont été jusqu'il eu souffrance, la faute eu est au parti conservateur. Bien plus, tant que le parti exclusif ne sera pas au timon des affaires, nos prophètes ne craignent pas d'assurer qu'aucune amélio ration matérielle n'est possible. En vérité, quand on avance des contre-vérités aussi palpables, il faut étrangement compter sur la crédulité de ses lecteur Lî - - Comme il avait été publié par la voie de notre journal, on a fait, dimanche dix heures du matin, l'hôtel de Ville, le ti rage au sort entre les actionnaires, au nom desquels quatre tableaux avaient été acquis lors de notre exposition au mois d'août. M. Reyphins, propriétaire, a gagné un paysage de Bohm, fils; M. Hyndrick, capi taine aux Lanciers, a gagné une tête d'étude parVantours; M. Vandenpeereboom, éche- vin, a gagné le paysage de Roffiaen; et M.Glesener-Duhayon, mécanicien, a gagné l'intérieur de l'Église Dixmude, par Debruck. Aujourd'hui, l'Église de S'-Martin, il v a été chanté, par la Société des Chœurs, une Messe et un Salut solennels l'occa sion de la Ste-Cécile. Après la fête religieuse quelques mem bres de la Société des Chœurs se sont réunis un splendide banquet organisé par l'hô- tellier Thiebault la Tête d'Or. Les travaux de construction et de répa ration la tour de la cathédrale de Bruges, avancent rapidement. Des murs de soutè nement ajoutés aux angles intérieurs de la vieille tour pour eu renfoncer la solidité et aider supporter le couronnnement sont déjà élevés une hauteur considéra ble. Trois voûtes dont deux achevés et une en construction, sont pratiquées diverses distances dans la partie des travaux ter minées en ce moment. Si les entrepreneurs continuent déployer la même activité, notre belle cathédrale sera dotée de son ornement une époque beaucoup plus rapprochée qu'on n'osait l'espérer. L'archi tecte, M. Buyck, chargé de surveiller l'ouvrage, y déployé le zèle le plus louable. (Nouvelliste.) Ou écrit d'Anvers, 18 novembre. Le kof goélette belge Jeannette, capi taine Dievoort, venant de Liverpool, char gé de sel, en montant la rivière s'est échoué près du fort Frédérick, mais il a été ren floué hier; ce navire arrivant devant la ville ce matin et se dirigeant vers le bassin, s'est encore une fois échoué sur le banc devant l'embouchure dti canal aux char bons, la marée haute il est venu flot et est entré dans le bassin sans avarie appa- hT*ente. - Il y pTusîeurs jours déjà qu'un des ou vriers occupés aux travaux de construction de la nouvelle caserne pour la cavalerie, trouva en creusant la terre, une bouteille, soigneusement bouchée et qui la première vue semblait ne rien contenir. Il la mit de côté sans y faire attention, mais plus tard une contestation s'étant élevée entre lui et un de ses camarades qui lui disputait la propriété de sa trouvaille, la bouteille objet de la querelle fut cassée et au grand élon- nement des querelleurs il en tomba un billet portant l'avertissement de creuser la terre une profondeur de quelques pieds l'endroit où s'était trouvée la bouteille et que l'on y découvrirait une somme de 5,000 liv. courant. Les ouvriers, assez em barrassés de ce qui leur restait faire, allèrent consulter une tierce personne qui en a donné avis l'autorité. Celle-ci fait exécuter en ce moment les fouilles indi quées par le mystérieux écrit. On écrit de Liège, 18 novembre. On sait qu'il existe un projet de tunnel destiné relier le faubourg S"-Margucrite au quai de la Sauvenière; nous n'en con naissons point les bases, mais il doit en être fait rapport prochainement au conseil communal, dont l'avis et le concours sont réclamés. Aujourd'hui, l'on parle d'un autre projet qui aurait pour butdeinellre les faubourgs de S,0-MarguérUe, de Ilocheporte cl de S'-Séverin en communication directe avec la place du Spectacle. Mais quels sont et le Tout ce qui concerne la rédac tion doit être adressé l'Éditeur Ypres. Le Propagateur parait le MME»! et le MERCREDI de chaque semaine. PRIX DES IXSERTIOSS. I® centimes par ligue. Les ti- clames, 2.» centimes la ligne. On s'abonne Vpres, Grand'- Placé, 34, vis-à-vis de la Garde, et chez les Percepteurs des Postes du Royaume. PRIX DE L'AHOXXEMEXT, par trimestre, Pour Ypres fr. 4OO Pour les autres localités 4lO Prix d'un numéro O30 777.3S, 22 Novembre,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1843 | | pagina 1