76 PORTIONS A VENDRE, BOOMEA, FRANCE. Paris, 6 Décembre. Marie-Christine s'est rendue hier matin aux Tuileries où le roi se trouvait pour présider un conseil des ministres. Après le départ de l'ex-régente tous les ministres se sont réunis au château, et après la levée du conseil lord Cowley, ambassadeur, a eu une longue conférence avec le roi. Il n'est pas douteux que les affaires d'Espagne ont donné lieu ce mouvement diplomatique. M. le vicomte de Chateaubriand est attendu aujourd'hui Paris. Quelques let tres de Londres prétendent que le départ du duc de Bordeaux d'Angleterre sera très-prochain. Nous lisons dans YUnivers A trente lieues de Paris, au sein d'une ville toute catholique, M. Villemain vient de confier la chaire de philosophie du collège royal un professeur protestant. Les pères de famille, alarmés, ont addressé des réclamations instantes l'é- vêque du diocèse, qui, nous en sommes certains, s'est fait leur interprète auprès du recteur du ressort. Certes, M. le ministre ne viole aucune loi en nommant un protestant professeur; mais n'est-ce pas un devoir pour les pères de famille dont nous parlons, pour leur évêque, de protester contre une nomina tion qui les inquiète bon droit, contre un enseignement qui peut, qui doit, s'il est fait par un homme sincère dans sa foi, tourmenter, ébranler peut-être celle des enfanfs catholiques qui lui sont confiés? Il y a donc là des droits et des devoirs contraires, inconciliables. A cela, un remède, un seul possible, mais remède efficace et souverain la li berté d'enseignement! ANGLETERRE. Londres, 5 décembre. Les journaux publient de longs détails sur l'excursion de la reine Chatsworth et Relvoir. Le duc de Bordeaux continue rece voir les hommages d'une grande partie de la noblesse française qui afflue Londres. Des personnes bien informées disent que le gouvernement présentera au com mencement de la session du parlement un projet de bill pour la réorganisation de la milice sur un pied plus convenable. ESPAGNE. Bayonne, 4 décembre. MM. Serrano et Frias ont aussi donné leur démission; la reine l'a acceptée, ainsi que celle des autres ministres. Par décrêt du 50M. Gonzalès Bravo a été nommé ministre des affaires étran gères. En qualité de chancelier, il a pré senté aux cortès, dans sa séance du Ie' décembre, la déclaration de la reine, portant que M. Olozaga après avoir enfermé S. M. dans son appartement, l'avait forcée dans la nuit du 28, en lui tenant la main, de signer le décrêt de dissolution. Une proposition ayant pour objet d'empêcher M. Olozaga de siéger dans le congrès a été renvoyée l'examen des bureaux la ma jorité de 79 voix contre 75. Madrid est dans l'inquiétude la plus vive. SUISSE. Les lettres que nous recevons de Lu- cerne nous apprennent que le canton d'Argovie, se croyant vainqueur dans la question des couvents, a bien voulu réta blir, comme son député la diète en avait pris l'engagement, quatre couvents de femmes, mais aux conditions suivantes Les religieuses expulsées de ces couvents serons tenues d'y rentrer dès que les archi tectes et les maçons seront parvenus reparer, autant que possible, les dégâts qu'y ont faits les agents du gouvernement chargés d'exécuter le décret d'expulsion. Celles qui refuseraient d'y rentrer seraient privées de la misérable pension qui leur avait été allouée. Les maisons ainsi rétablies seront pla cées, ainsi que leurs propriétés, meubles et immeubles, sous l'administration de l'État qui fixera la quotité des dépenses, de la nourriture et du vêtement des religieuses, et du culte. Il sera, de plus, fixé une somme pour laquelle ces maisons auront contribuer aux pensions accordées par le gouvernement aux religieuses dont les monastères ont été supprimés. Les maisons ainsi rétablies n'auront pas le droit de recevoir des novices. Tel est donc le résultat final de la pré tendue transaction qui a servi de base au conclusum de la diète du 51 août. Le sé questre des biens des couvents de femmes est maintenu sous la forme d'une adminis tration usurpée; leur pauvreté ne les met pas l'abri d'une contribution forcée des pensions qui devraient être la charge de l'État, puisque lui seul profite de la valeur des propriétés confisquées sur les monas tères d'hommes; et la suppression des couvents de femmes est également main tenue par la défense de recevoir des no vices. Et l'on croit que les catholiques, s'ils pouvaient transiger, quant la suppres sion des abbayes d'hommes, se tiendraient pour satisfaits du rétablissement de quatre couvents de femmes, des conditions où l'oppression le dispute la mauvaise foi. Il semble que le gouvernement argovien cherche exaspérer au dernier degré sa population catholique, afin de provoquer de sa part un soulèvement qui lui fourni rait l'occasion de l'écraser par la force, non de ses propres armes, mais de celles de ses amis et complices de Berne. Mais celle-ci se tient pour suffisamment avertie. Toutes ses espérances se portent sur la conférence catholique de Lucerne, de la quelle, Dieu aidant, sortira sa délivrance. Le Saint-Père vient de conférer la croix de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand M. le docteur Schèrer, dont les écrits ne cessent de défendre la cause catholique en Suisse. Cette faveur, bien méritée par cet écrivain, est en même temps un gage écla tant de l'intérêt que le Père commun des fidèles porte la sainte cause dont le nouveau chevalier se montre le champion aussi courageux que zélé. A ce titre, la décoration qui lui a été remise par Mgr. le nonce a été accueillie avec les applau dissements universels de tous les catholi ques loyaux et sincères. (Univers.) (CANTON SPIERVELDEN) A DIX MINUTES DU BOURG, VERKOOPINGEN WYTSCHAETE EN TE DRANOUTRE. Il se plaint principalement de l'élévation des droits de phare et de fanaux perçus dans ce port, et dé clare qu'il présentera un amendement pour en amener la réduction. M. Osy déclare que, tout en rendant justice aux bonnes intentions de M. le ministre des finances il ne peut entièrement approuver la marche qu'il se propose de suivre dans différentes branches de son administration. Il croit que le gouvernement ne peut employer les fonds provenant de la liquidation avec la Hollande, même a l'extinction de la dette flottante, sans que la question n'ait été décidée par une loi. Il engage M. le ministre présenter nn budget supplémentaire présentant en recettes toutes les sommes provenant de la liquidation avec nos voisins, et en dépenses l'usage que le gouvernement se propose de faire de ces fonds. M. le président. La parole est a M. De Man d'Attenrode. M. De Man d'Attenrode. J'en ai pour assez longtemps, je désire ne parler que demain. Plusieurs membres. A demain. La séance est levée h 4 heures. Demain séance midi. r Sur i° le verger de la ferme occupe'e par le sieur Arnaud Hennebel 2° le verger de la ferme de sieur Jean-Baptiste Lagache; 3° Sur une partie de bois, le long le chemin menant a Nieppe, près la ferme occupée par le sieur Gabriel Hosdez. de beaux Ormes, Frênes, Chênes, Bois Blancs et Canadas, propres la Charpente, au Char- ronage et a tous autres ouvrages, et Bois a brûler. Le Mercredi 20 Décembre i845, 10 heures du matin. La réunion en la ferme dudit Sr Hennebel. Long crédit moyennant bonne caution. Les Notaires VERMEERSCH et VAN EECKE, a Neuve-Église sont chargés de cette vente et de la recette. (1) Qu'on se le dise. VAN TE Den Maendag i8n December i843, ten 10 ueren 's morgens zullen verkogt worden 63 koopen IepenBeuken, EsschenCanadan en Popelierengroeyende op verscheyde par- tien zaeyland en bosch, te Wytschaetenevens d'bofstede gebruykt door Sieur Félix D'Hoine, langst de straet leidende van Kemmel naer Meessenen op eene partie grasdigt by d'hofstede gebruykt door sieur Albertus Joye. De vergadering ter hofstede van dtto sieur D'hoine. En den Donderdag 2in December i845, 10 uren 's morgens, op eene partie gras eu meerschna by de plaets van Dranoutre, langst de straet leedende naer Nieuwkerke, Verkoo- ping van 3i koopen Iepen, Esschen, Popelieren en Canadan. Veele van deze Boomen zyn dienstig voor ifieden, Wagenmakers eu voor Klomp- van Ls stellende

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1843 | | pagina 3