BOOMEN, On vient de transporter Versaille pour le musée, une superbe statue en pied et en marbre blanc du duc d'Angoulême, par M. Bra. Le Journal de Genève cite un nouvel exemple du danger des inhumations pré cipitées Dans la nuit du 7 au 8 décembre, un homme meurt l'hôpital de Gex. Dès le lendemain matin, il est mis dans une bière; onze heures, on prépare son en terrement, lorsque soudain l'on entend du bruit partant du cercueil, et le pauvre homme en est retiré vivant il n'avait été qu'en léthargie. On écrit de Palerme Une atmosphère de cendres s'est répan due dans tous les cantons de l'Etna; le soleil en est obscurci, et de Catane, où cette pluie de cendres a fait beaucoup de tort aux blanchisseurs et aux teinturiers, on distingue facilement la lueur des ri vières de laves enflammées. Les éclats, les mugissements souterrains du volcan se font entendre jusqu'à Catane, et le sol éprouve une espèce de frémissement qui fait appréhender des secousses de trem blement de terre. Un fait assez remarquable a eu lieu Catane. La veille de l'éruption, il y a eu dans cette ville une petite pluie très-fine la suite de laquelle on a remarqué que la soie des parapluies avait changé de cou leur et que plusieurs avaient été brûlés. Un pharmacien, professeur de chimie, s'est empressé d'analyser cette eau de pluie et il a constaté qu'elle contenait une quantité considérable d'acide muriatique. ANGLETERRE. Londres, 22 décembre. Le duc de Bordeaux a reçu l'accueil le plus brillant et le plus empressé au collège catholique d'Oscott. A son arrivée, les élèves, tçus en grande tenue, l'ont salué de nombreux vivats et la musique du col lège a fait entendre le chant national de France. Le prince a passé la nuit au col lège. Le lendemain, accompagné de l'évêque catholique, Mgr. Wiseman, de plusieurs ecclésiastiques et de quelques seigneurs catholiques, S. A. R. a visité quelques ma nufactures et autres établissements publics de Birmingham. A l'Hôtel-de-Ville, le prince a été reçu par le maire et quelques mem bres du conseil de la cité; le son de l'orgue s'est fait entendre en son honneur. S. A. R. a rencontré partout les égards et le respect dûs sa naissance et son rang illustre. Dans l'après-midi, le prince est retourné au collège d'Oscott; il ira demain visiter Dudley. (Morning-Post.) Avant de quitter Londres, le duc de Bordeaux a laissé des souvenirs de sa mu nificence et de sa charité. Entr'autres bon nes œuvres il a versé 400 livres (1,000 fr.) l'association de secours pour les étran gers dans la détresse, et une somme égale l'institution royale de Belgrave. Cette nuit un violent incendie a éclaté dans le quartier de Clerkenwell la manufacture de toile cirée de M. Turner dans Charles Street, Northampton-Square a été dévorée par les flammes, plusieurs maisons avoisinantes ont plus ou moins souffert des effets de ce sinistre; elles sont habitées pour la plupart par de pauvres familles, dont quelques unes ont perdu dans ce désastre tout ce qu'elles possé daient. On évalue approximativement les pertes totales plus de 6,000 livres. ESPAGNE. madrid, 17 décembre. Les nouvelles de Madrid en date du 18 sont dépourvues d'intérêt. Le bruit courait que lors de la réponse au message, la reine émettrait le vœu qu'on ne donnât pas suite l'affaire Olozaga. Le congrès n'a pas siégé. Les nouvelles de Barcelone du 17 nous apprennent que le général Sanz a fait ses adieux l'armée. Les nouvelles de Barcelone sont du 17. La veille, Sanz avait pris congé des troupes dans un ordre du jour; et leur avait annoncé son remplacement par le baron de Meer. Les troupes murmuraient au sujet de la mauvaise qualité du pain qu'elles reçoivent. Le général Sanz s'était empressé de nommer des experts. Le chef politique de Lérida, M. Malu- quer, a donné sa démission, ne voulant pas servir un gouvernement rétrograde. Les modérés, pour détourner l'attention de leurs projets, ont l'air de s'occuper beaucoup des menées des carlistes; c'est ainsi qu'on prétend qu'une bande de soix ante hommes, entrée par la frontière de France, se trouve du côté de Manresa. Les affaires continuent dans le même état Figuières. Le corps d'armée dont dispose Prim se compose, d'après un état officiel, de dix bataillons des régiments de la Constitution, de Cordova, de Soria, d'Estramedura et du provincial de Reus, 4 compagnies du génie, deux batteries (une de campagne et l'autre de montagne,), plus de 330 chevaux du régiment de Villavi- ciosa. Le colonel Gurrea, ex-gouverneur de Manresa, a déserté du fort le 14. Prim n'a voulu l'admettre qu'en qualité de prison nier de guerre. L'Heraldo de ce jour sous le titre de fuite de Olazaga publie l'article suivant Une lettre de Talaveyra du 18 annonce la dis parition de M. Olozaga. Il paraît que des marchands qui revenaient de l'Estrama- dure ont rencontré le 14 M. Olozaga se dirigeant vers le Portugal. En passant près d'eux l'ex-ministre a baissé la tête pour n'être pas reconnu, il était accompagné, disent les marchands, de Sjornan et d'un domestique avec un fusil en bandoulière. Ils étaient tous trois cheval et escortés par une vingtaine de contrebandiers éche lonnés sur la route. Arrivés la Posada du Torralba de Oropesa, petite ville six lieues de Talavera, les marchands prirent des informations et d'après ce que leur dit la maîtresse de l'hôtellerie, la personne qu'ils avaient rencontrée était bien M. Olozaga. Il avait passé la nuit du jeudi la Posada. J'ignore si cette nouvelle est exacte, peut-être a-t-elle été insérée pour donner le change sur la route suivie par M. Olo zaga, toujours est-il certain qu'il a quitt^ Madrid. ALLEMAGNE. Pesth, le 10 décembre. Tout le monde s'occupe ici d'un attentat dont le banquier Wodjauer a failli être hier la victime. Un individu, employé chez l'un de nos plus grands propriétaires, s'est présenté chez lui, et lui a remis une lettre dont il a déclaré attendre la réponse. Quel n'a pas été l'effroi de M. Wodjauer, en voyant qu'on lui demandait de remettre au porteur une somme de 20,000 florins, en le menaçant, en cas de refus ou de révé lation de le faire sauter lui et sa maison. Le banquier eut assez de présence d'es prit pour amuser cet homme, en lui pro mettant une somme moins forte, jusqu'à l'arrivée de son commis, lequel l'aida s'en emparer. On trouva sur lui de la poudre et un pistolet chargé. On n'a pas été peu surpris d'apprendre que l'auteur de ce guet-apens appartient la noblesse hongroise. ITALIE. On apprend de Naples que beaucoup d'étrangers sont partis pour la Sicile bord de bateaux vapeur, afin d'y observer l'éruption de l'Etna. Des lettres de Naples annoncent aussi que le chemin de fer de cette ville Ca- serte est terminé. Un convoi composé de 18 grandes voitures a parcouru la ligne dans toute sa longueur. Cet essai a parfai tement réussi. Quarante-cinq minutes ont suffi au convoi pour arriver sa destina tion. La voie a trois lieues de longueur. [1 INI QTHI SCHOONE IEPES EU ABEELE1V BINNEN HET GEMEENTE BOESYNGHE vaut west over den vaerd. Op Woensdag 17"° January i844, ten 11 ueren voor middag. zal'er gehouden worden ven- ditie, op d'hofstede ende landen gebruikt door Martin Vcindaele, by de plaets van Boesinghe en op het bofstedeken bewoond by Karel Degraeve, langst de Elverding straet, op eenen kleynen afstand der gemeldeplaets, van 79 koopenschoone Iepen en Abeelen Boomen, waer onder veel van eene groote dikte en lengde, dienstig voorscheép, molen, timmer, wagen en andere werken, als 00k voor brandthout, welkers transport gemakelyk Word, by middel der aengelegentbeyd aen den steenweg en vaerd van Yperen nae Dixmude, als volgt i° in den boomgaerd agter d'hofstede dito Vanclaele alwaer de verkooping zal beginnen. 59 koopen. 20Op eene partie zaeyland genaemd den Drykoek, langst de Elverdingstraet. 12 koo pen. 3° In de weyde van het hofstedeken dito Carel Degrave. 8 koopen. De vergaedering op d'hofplaets der hofstede gebruikt by dito Vandaeleden welken de lief— hebbers de koopen zal aentoonen ofte in den reven boonigaeJ'dpUy^pop een. enditie^éab gebëûreftàset gewoonelyken taelinge rfiits door d»jAoopers stellende elbekende uiedekôdpeis ter aenveer-

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1843 | | pagina 3