partir du 18 de ce mois, midi, le roulage sera suspendu sur les routes pa vées et empierrées de l'État et de la Pro vince dans la Flandre-Occidentale. M. F.-L. Van Grootven, depuis 1803 successivement chanoine honoraire et ti tulaire l'église cathédrale de St-Bavon Gand, est décédé hier, 17 janvier, l'âge de 77 ans et onze mois. Avant-hier, un événement déplorable est venu attrister la commune de Sainte- Croix, lez-Bruges. Une femme s'étant probablement trop approchée du poêle, le feu prit ses vête ments, la malheureuse perdit la tête et sortant de chez elle, s'arrêta suffoquée le long du mur de sa maison. Le feu qui la consumait se communiqua au toit de chau me, et les deux demeures de cette maison, furent en un instant dévorées par les flammes. L'infortunée, cause involontaire de ce sinistre, a été transportée l'hôpital, son état ne laisse que peu d'espoir. (Nouvelliste.) Par arrêté royal sont nommés membres civils des conseils de milice, pour la levée de 1844. Ressort cTYpres. Président, le sieur Vanderstichele de Maubus, conseiller provincial Ypres; Suppléant, le sieur Donatien Biebuyck, conseiller communal Ypres; Membre, le sieur Pierre-Léopold Boedt, conseiller communal Ypres; Suppléantle sieur Gérard Vapder- meersch, conseiller communal Ypres. On lit dans une correspondance de Louvain Le duc de Bordeaux est arrivé en notre ville, accompagné de M. le duc de Levis, de l'ex-amiral Villaret et Joyeuse, du duc d'Escars, d'un autre gentilhomme dont j'ignore le nom, et de six domestiques. Il est descendu l'Hôtel de Suède, et non pas l'Hôtel du Sauvage, comme le prétendent plusieurs journaux. Au moment de l'arrivée du prince la station aucune vigilente 11e s'y étant trou vée, le prince s'est rendu l'hôtel pied. Lundi matin, le prince est sorti de bonne heure pour voir l'Hôtel-de-Ville et visiter l'église de Saint-Pierre; rentré après cette course, il est reparti pour Liège par le convoi du chemin de fer de huit heures trois quarts, en exprimant au maître de YIlôtel de Suède toute sa satisfaction pour les soins qu'il y avait reçus. Tous les voyageurs logés l'hôtel de Suède ont montré un grand empressement voir le prince, dont le portrait est bien celui qu'on en a fait, si ce n'est que la pâ leur l'avait quitté ici, car le prince nous a paru assez frais. Sa figure est ronde, pleine d'une grande jeunesse, le nez la Bourbon; il porte de petites moustaches et de petits favoris très-blonds comme ses cheveux, et boîte visiblement. On écrit de Stekene, 14 janvier Hier, deux heures de relevée, Antoi nette Vansteen, âgée de 14 ans, fille de F. Vansteen, cabaretier et batelier Ste kene, patinait, assise dans un traîneau, sur un ruisseau nouvellement congélé et contigu au canal de Stekene, ayant sur ses genoux son frère Louis, âgé de 7 ans et sa sœur Sophie âgée de 10 ans, lorsque la glace se rompit et les engloutit tous trois ainsi que U. Slock et A. Behiels, tous deux âgés de 11 ans. Ant. Vangoethem, âgé de 15 ans seulement, présent cette scène, ne consultant que son courage, se désha billa, entra dans la boue jusqu'au cou et parvint au péril de sa vie a en retirer sains et saufs Sophie Vansteen, Ant. Behiels et U. Slock; il ne peut cependant sauver les deux autres qui furent retirés ultérieure ment et qui moururent dans la soirée dudit jour! Un pareil acte de courage et d'humanité de la part d'un adolescent de 15 ans doit être récompensé, et le sera bien certaine ment. On écrit de Bruxelles, le 18 janvier Le roi vient de confier le titre de baron M. le général-major Prisse, ministre de Belgique La Haye. Par arrêté royal du 15 janvier, M. P.-C. Van der Meerschavocat et ancien sous-bibliothécaire de l'Université de Gand est nommé archiviste du dépôt des archi ves Gand. établissement. BARBE KLUYSKENS na quit Erpe (près d'Alost), le 14 juin 1780. Elle entra au couvent le 2 février 1804 et y fit profession le 28 juillet 1806. Toute sa vie fut un sujet continuel d'édification piété, sagesse, humilité, prudence, exac titude remplir ses devoirs, zèle infa tigable au service des pauvres malades, telles sont les qualités qui brillèrent tou jours en elle, et qui lui méritèrent l'estime et la confiance générales. Nommée supé rieure le 16 novembre 1823, elle veilla avec un soin qui ne se démentit jamais, l'observance des règles de la communauté, étant la première s'y conformer et en courageant les autres par la pratique de foutes les vertus. Jusqu'à son dernier mo ment, elle se préoccupa des devoirs de sa charge. Elle a couronné sa vie par une belle mort, au milieu des prières et des sanglots de sa communauté rassemblée autour d'elle. Le service funèbre a été célébré le 11 janvier. L'état du cadavre qui ne présentait pas les signes ordinaires de la mort, exi geait qu'on prit des précautions et qu^on ne hâtât pas l'inhumation. Le corps est resté exposé dans une salle côté de la chapelle de l'établissement, et aujourd'hui, onzième jour depuis le décès, il n'exhale aucune odeur, quoiqu'on n'ait pas discon tinué de faire du feu dans l'appartement. D'un autre côté, les membres n'ont rien perdu de leur flexibilité pendant tout ce temps. Beaucoup de personnes se sont rendues ces jours-ci l'Hôpital S'-Jean, et hier après-midi, la foule continuait d'as siéger l'établissement. CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS. Séance du 16 janvier. Séance du 11 janvier. cela n'a rien non plus d'étonnant; le contraire nous eût déshonorés. Voila donc toute la vérité. Mgr. le duc de Bordeaux nous a accordé une visite; et nous avons fait tout notre possible pour la lui rendre agréable. L'adresse qui lui fut pré sentée par les élèves en expliquait les motifs. Mais, au-delà de ces deux simples faits, tout, dans votre récit, est un rêve, une pure fiction, dont je réclame la pleine rectification. 1. Ce collège est dirigé non par des pères jé suites, mais par des piètres séculiers; 2. Je ne suis pas moi-même membre de cette illustre société, et, par conséquent, je n'en suis pas le provincial; 3. Si par fils de famille du continent on veut désigner des Français, je puis vous assurer qu'il n'y en a pas un seul parmi nos élèves; 4. On n'a pas récité un seul vers d'Athalie ni d'aucune autre pièce française. On s'est borné lire des compositions en anglais, en allemand et en latin. L'adresse dont j'ai déjà parlé était le seul morceau en français; 5. Il n'existe dans notre établissement person ne qui s'appelle Arthur de Glamorgan je n'ai ja mais connu ce nom en Irlande ni en Angleterre; 6. Par conséquentni lui ni personne n'a réci té les vers que vous citez Athalie j 7. Et, par suite, ils n'ont pas été accueillis avec enthousiasme par les pères jésuites, avec agi tation de chapeaux ou des huzza.Tout, dans cette scène, est imaginaire l'élève, les vers, les pères jésuites et leurs chapeaux. j 8. La salle n'était pas décorée d'immortelles, et il n'y avait pas deux élèves la porte avec des drapeaux blancs aux fleurs-de-lis; 9. Vcus ajoutez que parmi les Pères qui faisaient partie de cette réunion se trouvaient cinq jésuites français. Comme aucun jésuite ne s'y trouvait, il n'y en avait aucun de français. Un seul ecclésiastique français, professeur dans l'éta— blisement, était présent. Si je me crois en devoir de réclamer l'insertion de ce démenti d'un récit si entièrement dépourvu de toute véritéce n'est point pour des motifs personnels, mais parce que l'article tend créer des préjugés contre la congrégation respectable dont vous me faites le provincial. Je suis, M. le rédacteur, Votre très-humble et très-obéissant serviteur, N. Wise^an, évêque de Melipotaine. nécrologie. Le 8 janvier, est décédée au nouvel Hôpital S'-Jean, la supérieure des Sœurs hospitalières qui desservent cet La chambre a décidé aujourd'hui qu'elle discu terait immédiatement après les vacances de Pâques les conclusions de la commission d'enquête. Elle a repris ensuite la discussion du budget des finances. Un amendement de M. Osy tendant diviser en deux l'art. 2 du chap. III (remises et indemnités des receveurs) a été adopté. Dans la même séance ont été présentés divers projets de loi, entr'autres un sur la comptabilité générale de l'État; un sur les pensions civiles et ecclésiastiques; et un projet de loi tendant établir un droit de fabrication et on droit de débit sur les tabacs. M. le ministre des travaux publics a annoncé qu'il présentera dans quelques jours le projet de loi sur le réindiguemeot des Polders. La séance est ouverte midi et quart par l'appel nominal et la lecture du procès verbal de la séance d'hier; la rédaction en est approuvée. DaDs une discussion sur une pétition des cham bres de commerce d'Ypres et de Dixmude, relative l'arrêté qui permet le transit du bétailM. le ministre des finances a promis pour lundi les ex plications demandées par la Chambre sur des pé titions de même nature. La Chambre décidera lundi si elle s'occupera de suite ou ultérieurement de la discussion sur ces explications. L'ordre du jour appelle la reprise de la discus sion sur les articles du budget des finances. La chambre a adopté dans la séance d'hier, le libellé de l'art. 2 du chap. 111; il lui reste en fixer le chiffre. M. le ministre des finances répond au discours prononcé hier par M. Verhaegen il développe et propose un amendement tendant fixer les chiffres de l'art. 2. Cette modification sera examinée au second vole. Les articles suivants du budget ont été successi vement adoptés, jusqu'à celui relatif aux domaines, qui a donné lieu une assez longue discussion. M. Verhaegen a demandé des explications sur di vers points d'abord il a blâmé M. le ministre des finances d'avoir permis au ministère des travaux

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Le Propagateur (1818-1871) | 1844 | | pagina 2