pair de France, est mort le 25 janvier,
sept heures du matin, Paris, la suite
d'une affection catarrhale dont il était at
teint depuis plusieurs années. Il était âgé
de 71 1/2 ans.
Deux ouvriers de M. Desmons, fermier
Obigies, (Hainaut), l'un âgé de 20 ans
l'autre de 16, se sont pris de quérelle sur
un champ où ils travaillaient, et cela
propos du reproche de paresseux adressé
par le plus âgé son compagnon. Après
une lutte corps corps, le plus jeune
ramassa un bâton et en frappa son adver
saire qui resta mort sur le coup. L'auteur
de ce meurtre involontaire a été arrêté et
écroué aux Carmes de Tournay.
MINISTÈRE DE LA GUERRE.
Nomination. Par arrêté royal du 7
décembre, le sous-lieutenant A.-P.-J. Li-
dois, du corps d'état-major, est nommé
aide de camp près du général-major Lan-
germann, commandant la l'8 brigade de
la lre division d'infanterie.
Du 14. Le sous-lieutenant C.-F.-P.
Desangré, porte-drapeau au 2me régiment
de ligne, est nommé adjudant-major.
Le sous-lieutenant N.-J. Mataigne, du
2rae régiment de ligne, est nommé porte-
drapeau. (Ces deux officiers continueront
servir en leur nouvelle qualité, au corps
dont ils font partie.)
Sont nommés aides de camp du roi. Les
généraux-majors H.-J.-P. De Liem et V.-
P.-E. Anoul.
Du 18. Sont nommés l'Ecole mili
taire Professeurs du cours de géométrie,
au traitement de 3,200 francs, le sieur E.
Vaulier répétiteur de ce cours; professeur
de géométrie descriptive, de ses applica
tions et construction des cartes, le lieute
nant d'artillerie T.-C.-A. Clément, chargé
des fonctions de répétiteur pour la même
partie; il conservera en cette qualité l'in
demnité dont il jouit comme répétiteur.
Du 23. Par application des art. 2 et
3 de l'arrêté royal du 9 septembre 1833,
relatif l'assimilation de rang des officiers
de santé de l'armée, les médecins de régi-
mens C. Moke, du 1er régiment de cuiras-
sieurs, et L.-J. Delhaye, du régiment
d'élite, sont assimilés, eu leur dite qualité,
au rang de capitaine de 1" classe, partir
du 24 novembre 1843, avec jouissance
d'un supplément annuel de traitement de
400 fr. qui prendra cours dater de la
même époque.
Remise en activité de service. Par ar
rêté royal du 12 décembre, le médecin-
adjoint en non-activité, E. Lante, est remis
en activité de service.
Mtuations et destinations. Disposition
ministérielle du 7 décembre Le capitaine
de lre classe J. Geyer, du régiment d'élite,
est designé pour passer au 7mo régiment
de ligne.
Du 12. Le lieutenant L.-E. Gheysen,
du 6me régiment de ligne, est désigné pour
passer au 1" régiment de la même arme,
avec continuation de ses fonctions de di
recteur de la boulangerie militaire d'Os-
tende.
Du 14. Le médecin adjoint E. Lante,
est désigné pour être attaché l'hôptital
militaire d'Ypres.
Par arrêté royal du 18, le lieutenant-
colonel G.-A.Nerenburger, du corps d'état-
major, est déchargé des fonctions de pro
fesseur de géométrie descreptive l'école
militaire et mis la disposition du dépar
tement de la guerre.
Par disposition ministérielle du 19, le
sous-lieutenant J.-J. Gheeraerdts, du 3m8
régiment de ligne, est désigné pour passer
au 4mB régiment de cette arme.
Du 23 Le médecin adjoint E. Lante,
attaché l'hôpital militaire d'Ypres, est
désigné pour être attaché au 5me de ligne.
Du 30. Le capitaine E.-J. De Roeck,
adjudant de place de 2e classe, Anvers,
est désigné pour être attaché en la même
qualité l'état-major de la place de Lou-
vain.
Mises en non-activité. Par arrêté royal
du 14 décembre, sont placés dans la posi
tion de non-activité de service, les officiers
au traitement de réforme, dont les noms
suivent, savoir Les capitaines P.-H. Es-
coubé, M. Delporte, et J. Nique; les lieute
nants G.-A-L. Sirez, L. De Mazurkiewicz,
B. Delage, A.-A.-J. Fraipont et F. Sorge;
les sous-lieutenants P.-V. Rumsch, A.-L.
Deroo, et L.-J.-E. Demontaigne.
D'après un arrêté royal du mois dernier,
les officiers de tout grade et de toutes
armes qui ont droit aux fourrages les reçoi
vent, depuis le 1er janvier, des magasins
des entrepreneurs qui ont passé marché
pour ces sortes de fournitures avec le dé
partement de la guerre. L'indemnité de
fr. 1-25 c. par jour et par cheval, allouée
en vertu de l'art. 5 de l'arrêté du 2 octobre
1818 aux officiers sans troupes, cesse de
leur être payée partir de la même époque.
Des lettres de Tiflis, publiées dans la
Gazette de Cologne, donnent les détails sui
vants sur la guerre des Russes dans le
Caucase
Les montagnards attaquent conti
nuellement la ligne russe ou envahissent
les villages des tribus amies. Us ont em
porté depuis six semaines un butin consi
dérable dans leurs montagnes. Les Avares
ont pris trois forts russes et passé au fil de
l'épée les garnisons. Ces attaques sont
d'autant plus surprenantes que, depuis
quelque temps, ils étaient restés tran
quilles. Le nom de Schimyl, l'un des chefs
des montagnards, est dans toutes les bou
ches; il est célébré dans les chants popu
laires, et ses exploits ont rempli d'enthou
siasme les tribus même amies des Russes
qui, en partie, font cause commune avec
lui.
Le service militaire est devenu très-
rude pour les Russes, et, par suite, la
désertion affaiblit leurs rangs. Les soldats
ont néanmoins déployé une véritable in
trépidité dans plusieurs circonstances, et
si, dans d'autres, ils ont été battus, la faute
en est aux chefs qui ont manqué d'habileté
et d'énergie.
On annonce que le gouvernement
russe projette diverses expéditions qui ont
pour objet de châtier les montagnards
dans leurs retraites; mais le succès en
paraît douteux, car Schymil emploie les
canons qu'il a conquis défendre les dé
filés des montagnes.
On écrit de Bruxelles, 29 janvier
Hier, le roi a présidé le conseil des mi
nistres.
S. M. a travaillé avec le ministre de l'in
térieur, et a reçu successivement le géné
ral Anoul, gouverneur militaire de Brux
elles, et le comte de Mercy Argenteau.
FRANCE. Paris, le 28 Janvier.
Dans la séance de la chambre du 27,
tous les amendements ont été rejetés.
Le mot flétrit, a été conservé dans l'a
dresse.
Il était hier cinq heures trois quarts
quand le scrutin secret sur l'ensemble du
projet d'adresse a été fermé la chambre.
Le dépouillement a donné le résultat sui
vant
Nombre des votants, 410. Majorité ab
solue, 206. Boules blanches, 220; boules
noires^ 190.
L'ensemble est donc adopté une majo
rité de 14 voix seulement.
En 1842, le nombre des votaifts était de
396; majorité absolue, 199; boules blan
ches, 240; boules noires, 156.
En 1843, le nombre des volants était de
379; majorité absolue, 190; boules blan
ches, 278; boules noires, 101.
Jamais acjresse ne fut votée une aussi
mince majorité que celle de 1844.
ANGLETERRE. londres, 26 janvier.
Dans l'audience de la cour du Banc de
la Reine, du 24, Dublin, on a encore
entendu trois témoins, dont deux officiers
de police, qui ont déposé sur les faits re
latifs au meeting de Mullaghmast et de
l'employé chargé de l'enrégistrement du
timbre, qui a déclaré que M. Barrett était
bien le propriétaire du Pilote, M. Duffy
celui de la Nation, et le docteur Gray celui
du Journal des hommes libres. Une partie
de l'audience a été consacrée la lecture
d'un grand nombre d'articles de ces jour
naux offrant le caractère d'excitation la
révolte, etc. Aucun incident digne d'intérêt
n'a d'ailleurs signalé cette neuvième au
dience.
GRÈCE.
Yoici les articles principaux du projet
de constitution qui a été mis en discussion
dans l'assemblée nationale.
La religion dominante est celle de l'é
glise orthodoxe d'Orient. L'église grecque,
quant au spirituel et au dogme, est unie
l'église chrétienne de Constanlinople; au
civil elle est indépendante et administrée
par un synode sacré. 11 y a néanmoins
liberté des cultes.
Tous les citoyens sont égaux devant la
loi. La liberté individuelle est inviolable.
Le trafic des esclaves est prohibé. L'es
clave de toute nation est libre en louchant
le sol grec.
11 y a liberté de la presse, et la censure
n'est permise sous aucun prétexte.
Il y a trois pouvoirs le roile sénat et
la chambre des représentants. L'initiative
des lois appartient tous les trois. Les lois
Mois de décembre 1843.