ils trouvèrent une petite armoire forcé et leur magot vide. Il consistait en 48 pièces de 5 francs, qui devaient servir au paye ment des fermages, et maintenant plus rien... Le fermier court chez son père ra conter son infortune, quand tout coup celui-ci, comme inspiré, lui dit C'est un des trois (qu'il désigne nominativement) qui l'a fait! Un frère du volé s'écrie son tour Mais j'ai vu un de ces trois, le nommé Jean Wieme, pendant la messe, sur une pièce de terre, tel endroit, sur le bord du taillis; je vais voir ce qu'il y fai sait. On court l'endroit indiqué, et on y découvre cachées sous le feuillage, d'abord une longue saucisse, puis une bourse con tenant 47 pièces de 5 francs. On va trouver la police locale, qui ordonne de replacer les objets volés et de surveiller l'endroit. On exécute ponctuellement ces ordres; on attend jusque vers la soirée, quand tout coup le dit Jean Wieme arrive et se dirige vers l'endroit où les objets volés étaient cachés. Mais quatre campagnards vigou reux sortent de leur cachette... Jean Wieme prend la fuite, mais il est bientôt atteint et conduit devant les magistrats. On le fouille, et il se trouve encore nanti de la 48° pièce de 5 francs. Il est en ce moment sous les verrous. S. A. R. le duc régnant de Saxe-Co- bourg, frère de S. M. le roi des Belges, vient de mourir. S. A. R. le duc Ernest-Antoine-Charles- Louis de Saxe-Cobourg et Gotha, était né le 2 janvier 1784. Il avait succédé au duché de Saxe-Saalfeld-Cobourg le 9 dé cembre 1806, et au duché de Saxe-Co- bourg Gotha par la convention du 12 novembre 1826. Il avait épousé en pre mières noces la princesse Louise, fille d'Auguste de Saxe-Cobourg-Altenbourg, décédée le 30 août 1831, et en secondes noces la duchesse Marie-Anne de Wur temberg, née le 17 septembre 1799. S. A. R. le prince Ernest-Auguste- Charles- Léopold-Alexandre-Edouard qui lui succède, est né le 21 juin 1818. Le Moniteur publie l'état comparatif du budget des voies et moyens de l'exercice 1843 avec les recettes effectuées au 31 dé cembre 1843, et la comparaison de ces mêmes recettes avec celles qui étaient ef fectuées au 51 décembre 1842. Les éva luations de 1843 ont dépassé les revenus du trésor de 4,318,212 fr. Les articles principaux sur lesquels le déficit porte sont Les articles pour lesquels les prévisions sont restées en dessous des recettes sont 469,445 2,244,396 118,146 3 5,816 993,o58 Si on déduit cette somme de celle des déficits, on trouve en définitive qu'il y a dans le budget de 1843 une insuffisance de 4,318,212 fr., comme nous l'avons dit. Il est remarquable que les recettes de 1842, année si fatale au commerce, aient été meilleures que celles de 1843 les premières ont dépassé les secondes de 542,691 fr. Le prince Paul d'Arenberg, frère de Mgr. le duc d'Arenberg, chanoine hono raire de la cathédrale de Namur, est mort Rome, où il s'était rendu il y a quelques mois, pour passer l'hiver auprès de sa nièce, la princesse Aldobrandini, née prin cesse d'Arenberg. C'est une maladie des intestins qui l'a enlevé le 22 janvier. La nouvelle en est arrivée l'hôtel d'Arenberg par courrier dans la nuit du 29 au 50 jan vier. Le prince Paul d'Arenberg était né le 10 janvier 1788. Un courrier est arrivé avant-hier la maison d'Arenberg, venant de Rome, ap portant la triste nouvelle de la mort de Mgr le prince Paul d'Aremberg, frère du duc. Le prince était chanoine honoraire. Il a servi sous les ordres des amiraux Rudney et Hood; il a eu 5 femmes; et sa 5g et dernière vit encore, elle a 75 ans de moins que lui.. De ses 5 femmes il a eu 27 enfants, 10 ont été tués sur le champ de bataille, 5 dans les Indes, 2 Trafalgar sous les ordres de Nelson, 1 Waterloo et 2 Alger. Depuis 60 ans, cet homme par court les campagnes, jouant du violon, mais sans demander l'aumône. La force musculaire de cet homme est prodigieuse; elle lui a fait donner le surnom de Jeramy Strength (Jacques la Force.) Il peut porter un canon de 24. (Pertshire-Advertiser.) M. DEVAUX ET L'OPPOSITION. i c KOOPpA%y L accise des eaux-de-vie indigène, pour fr. i,019,125 Celle des bières et vinaigres, I.e droit d'enregistrement, I.es successions, Le timbre, Le produit des barrières, Le produit du cbemiu de fer, Ce qui fait, avec plusieurs petites sommes accesssoi- res, un total de fr. 5,4)6,706. Les droits de douanes, pour fr. 32- - 'Si L'accise du sel, 94430 des vins étrangers, 346,o35 du sucre, 221,444 Les hypothèques, fg^ Ce qui, avec d'autres sommes moins importantes, fait uu total de fr. i,to8,544. ao4,56o Le dernier des Stuarts. Cet homme étonnant est encore vivant Froadmouth; il a eu 115 ans Noël 1845. Son père, le général Jean Stuart, était cousin du prince Charlie le prétendant. Sa grand'mère était la dame d'Avilie, parfaitement connue dans les vieilles ballades écossaises. Jacques Stuart, c'est le nom du centenaire, a as sisté aux mémorables batailles de 1745. A Preston-Pon et Culloden, il a trinqué avec le prétendant. Il a servi avec les royalistes dans la guerre d'Amérique, et il était la bataille de Quebec où a été tué le général Wolfe. Il pleut ou il ne pleut pas or, il pleut, donc il ne pleut pas. C'était par des dilemmes de cette force que les disciples de Raraus embarrassaient leurs adversaires et croyaient en triompher. M. Devaux dans la dernière joûte parlementaire, a manié, avec une rare dextérité, l'arme a deux tranchants, le dilemme de Ramus. M. Nothomb est un ministre de parti, ou il ne l'est pas point de milieu. Or, M. Nothomb s est un ministre de parti, c'est ce qui a été prouvé depuis i34i jusqu'en 1844, par les discours de tous les orateurs de l'opposition, par les articles de tous les journaux de l'opposition, par le vote des électeurs, par les actes de ce ministre lui-même, donc M. Nothomb n'est pas un ministre de parti, donc encore, M. Nothomb est hostile au parti libéralpar conséquent enfin M. Nothomb est esclave du parti catho- lique. Inclinez-vous devant le génie! Écoutez en silence les oracles de la contradiction. Pendant trois ans, l'unique argumentation de la gauche repose sur ce fait M. Nothomb n'est au ministère que pour servir les intérêts du parti catholique et pour retarder l'avènement au pou voir du parti libéral. Pendant trois anscet argument est tourné et retourné sur toutes ses faces et présenté sous toutes les formes. Il ne fait pas fortune. L'opposition est-elle bout de voie? Ah! bien oui; elle soutiendra maintenant le con traire de ce qu'elle a dit pendant trois ans, et pour esquiver en apparence la contradiction, elle main tiendra ce qu'elle a soutenu naguère, et prouvera qu'en prétendant que tel corps est noir, elle s'est réservé le droit de conclure qu'il est blanc, et qu'après avoir dit nonrien n'est plus logique que de dire oui, moins qu'on ne dise oui et non eu même temps Le cabinet actuel n'est donc plus un ministère de parti; M. Nothomb est indifférent entre tous les partis. Qu'en allez-vous conclure? Que le ministère accomplit ses promesses? Allons donc! vous n'y êtes pas. Ramus-Devaux en déduit tout le con traire M. Nothomb est l'esclave du parti catholique. Ainsi, allez-vous direM. No thomb soutient les catholiques. Vous y êtes encore moins. M. Nothomb est aussi hostile aux catholiques qu'aux libéraux. Ainsi le veut la logique du député de Bruges. Si vous êtes incrédules, M. Devaux va vous con vaincre que M. Nothomb est notre esclave. N'est-ce pas lui qui a contribué et aidé la chute de MM. Raikem, de Behr, Deinonceau et Dubus Singulier homme que ce M. Nothomb vis vis de la gauche c'est l'esclave de la droite vis-à-vis de la droite c'est le tyran, le Tarquin acharné contre les sommitésylu parti catholique. Mais qu'il soit esclave desuunset tyran des autres, il n'en est pas moins indifférent envers tous, ce qui est son nouveau péché capital. Mêmes raisonnements l'endroit de la moralité et de la probité du ministre de l'intérieur. Il n'y a pas dix membres de la chambre qui voulussent ou osassent répondre de la probité et de la moralité de M. Nothomb! Néanmoins, M. Devaux se plaît rendre hommage la pro- bité et la moralité privées du ministre, cela ne l'empêche pas de conclure que les mau- vais exemples du ministre sont cause que les emplois subalternes ne sont remplis que par des fripons ou peu près. Etrange probité qui, d'un côté, provoque des hommages, et de l'autre des délits! Etrange pro bité irréprochable dans une sphère élevée, crimi nelle dans une sphère infime! Et voilà ce qu'on appelle un discours remar quable, le plus remarquable qu'ait encore prononcé le chef de la gauche Voilà la terrible massue que vibrait le bras vigoureux de M. De vaux. Hélas! hélas! si quelqu'un a été assommé par cette massue, c'est cette pauvre logique qui n'en peut mais. vr» TTRk v Van 35 koQpietjV.vvaere Abee- IlEN,- rtepen PoPE- liluen en attire BOOMEN; vv^^^fâ^Kcheide Abeelen van^" «ffers 5o centimeters omtrek, Italiaensche Popelieren

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1844 | | pagina 3