l'incendie de hambourg Sociétés ittntuellcâ. N. B. SOUS LE TITRE DE Miimi, CHEVAL DE VOITURE, OPENBAERE VERPAGTING LANGEMARCK» et les (EXTRAIT DE L'OFFICE DE PIJDL1CITÉ.) SCITE. Ce qui se passe aujourd'hui Hambourg confirme trop bien les saines théories sur les assurances pour qu'il ne soit pas du devoir de la presse industrielle de revenir sur cette terrible leçon contre laquelle les fausses idées ne sauraient prévaloir. Nous avons souvent annoncé (dans ce journal les mécomptes que la mutualité réservait ses amis. On va voir si nous avons prédit juste. On va voir aussi ce qu'il faut penser de la mutualité, lorsqu'elle promet au public économie et sécurité. Deux, sociétés mutuelles contre l'incendie existaient Hambourg La Société Immobilière. La Société mobilière de Bieber. La Société Immobilière assurait 34o millions de francs. Ses perles s'élèvent au quart de cette somme environ, Il suit de là que ses assurés, non incendiés, sont passibles d'une répartition équivalant 25o francs par mille francs de valeurs assurées; que, dans le cas même où le recouvrement d'une telle contribu tion serait possible l'égard de tous (et il ne l'est pas}, les assurés incendiés subiraient une réduction du quart sur le montant de leurs indemnités que, dans toute hypothèse d'interminables délais leur seront imposés, moins que la société ne parvienne faire un emprunt de 5o 60 millions qui pèsera pendant de longues années sur la fortune des socié taires. La Société mobilière de Bieber assurait i55 millions de francs. Ses pertes s'élèvent 26 mil lions. Elle ne peut appeler sur ses assurés au delà de 40 fr. par mille francs. Au moyen de cet appel et des réserves des années antérieures, ses incendiés recevront 25 pour cent du montant de leurs pertes. Ainsi, après que les sociétaires non incendiés auront payé l'énorme prime de 40 francs par mille francs les sociétaires incendiés paieront y5 pour cent. Que pensent de ces résultats les membres des deux sociétés? Pour les sociétaires non incendiés, l'économie est belle 25o ou 40 francs de prime par mille francs! Pour les sociétaires incendiés la sécurité est grande 25 ou 75 pour cent de réduction sur les indemnités et peut-être davantage! N'accusez pas la mutualité, dira-t-on ce n'est pas sa faute les sociétés de Hambourg n'ont pas été prudentes, elles ont trop aggloméré leurs risques. Cela est vrai; mais la mutualité n'opère pas au trement. Elle n'opérera pas autrement ni Ham bourg ni ailleurs; voici pourquoi i° Sou territoire est trop étroit Hambourg une ville; dans d'autres pays, huit ou neuf pro vinces au plus, et la nature de la mutualité se prêterait difficilement une plus grande étendue. Avec des circonscriptions si restreintes, il faut bien que la mntualité agglomère ses risques; sans cela, elle n'aurait pas d'aliment. 2° Partout, la mutualité se pose comme l'asso ciation de tous les propriétaires de la ville, du département ou de la province, pour se défendre les uns les autres contre le fléau. Il ne lui est pas permis de me dire Je vous repousse parce que j'ai admis votre voisin. 3° La gestion des affaires d'une société mutuelle est une spéculation chaque sociétaire paie une cotisation fixe au directeur, qui se charge des frais et garde le reste. Plus il y a d'assurés, plus l'affaire est bonne, quelle que soit la quotité des sinistres, auxquels le directeur ne contribue pas. Si vous doutez de la puissance irrésistible de ces trois causes parcourez les villes et les villages des provinces où la mutualité a pris faveur, vous y verrez la plaque de la société mutuelle sur toutes les maisons d'une même rue, d'un même quartier. Que l'incendie sévisse violemment dans plusieurs quartiers mal construits, qu'au grand vent ou toute 3 autre eause actuelle favorise les progrès du feu; que les secours se fassent attendre ou soient mal dirigés (et cela est-il improbable après le désastre d'une ville de cent trente mille habitants, qui n'a pas su ou pu se défendre!,?, alors on verra si les assnrés mutualistes de ces contrées ont trouvé dans leur association, économie et sécurité. Déjà, au surplus, l'épreuve a été faite en France, où plusieurs sociétés mutuelles, spécialement celles des environs de Paris et celle de Nancy ont liquidé après avoir levé d'énormes contributions sur leurs sociétaires. Pourquoi, Hambourg, les Compagnies primes fixes, qui opèrent avec l'autorisation des pouvoirs publics sur un vaste territoire, satisfont-elles si promptement, si intégralement tous leurs enga- gemeuts? Parce que chacune d'elles avait pu diviser ses chances, selon ses forces et sans nuire au bon monvement de ses affaires. Parce qu'aucune d'elles n'était moralement obli gée d'y faire des agglomérations téméraires. Parce que leurs directeurs n'avaient pas d'intérêt y réaliser des opérations contraires aux vrais principes de l'assurance. Les compagnies anglaises le Phénix, le Royal- Exchange, le Sun-Fire-Office, les compagnies alle mandes d'Aix-la-Chapelle et de Cologne, rétablis sent l'envi les affaires de leurs nombreux clients, et elles poursuivent leurs opérations avec le succès dû leur loyale exactitude. Ainsi les faits parlent Hambourg, et parlent haut les Compagnies primes fixes y paient sans réduction ni retenue, quoiqu'elles n'aient reçu de leurs assurés que de faibles primes. Ces Compagnies mutuelles y ruinent leurs socié taires par des contributions excessives ou par la faillite. Le public y voit clair aujourd'hui il peut choisir, On lit dans le Moniteur Belge n° 18 du jeudi 18 janvier les réflexions snivantes La Gazette de Mons du io janvier courant contient l'article ci-après. Un avis inséré dernièrement dans la plupart des journaux Belges, annonçait que les compagnies françaises (d'assurances contre les risques d'incendie et sur la viej n'étaient pas autorisées opérer en Belgique. a La législature étant la même pour les deux pays, les compagnies françaises d'assurances, autorisées par le Roi, n'ont pas besoin d'une autorisation spéciale pour opérer en Belgique. Les traités existants leur en donnent la faculté et l'on peut traiter avec la France (compagnie d'aesurances sur la vie et contre l'incendieque j'ai l'honneur de représenter, etc., etc. (Signé) J. RABCZOT. Dans l'intérêt du public Belge, nous sommes autorisés rectifier les assertions incomplètes on inexactes que renferme cet avis. i" La Compagnie la France n'ayant pas été non plus qu'aucune autre compagnie étrangère fd'assu- rances contre les risques d'inceudie ou sur la vie) autorisée en Belgique, il en résulte que par les mots autorisée par le Roi, il ne peut s'agir que d'une autorisation donné par un souvenir étranger. Il s'en suit que, comme nous l'avons dit dans notre n° du 6 novembre 184^, propros d'une autre Compagnie étrangère les regnicoles qui s'a dressent la compagnie la France, ou toute autre compagnie étrangère, sont exposés tous les risques que courent en général ceux qui contractent avec les compagnies étrangères qui ne possèdent pas de biens saisissables en Belqique. v 2" Il n'existe entre la Belgique et d'autre pays, aucun traité de nature de ceux que mentionne l'avis de la Compagnie la France. C'est donc faussement ou par erreur que cette compagnie semble insinuer que de tels traités lui donnent un droit spécial d'opérer en Belgique. Assurances sur la vle9 Informations curieuses et Importantes pour les Intéressés. On lit dans le Patriote belge Depuis quelque temps, la Belgique est assaillie par les compagnies françaises d'assurances mu tuelles sur la vie. Leurs agents parcourent mêmes les campagnics, préconisant partout ou ils peuvent obtenir accès, les avantages (prétendu,? de ces insti tutions, qui promettent beaucoup, il est rrai mais en réalité, ne garantissent rien; et chose assez difficile croire, plusieurs personnes, en ce pays, paraissent s'être intéressées dans quelques uns de ces établissements. Afin d'éclairer le public, qui, dans ces sortes de choses, cède plutôt par entraîne ment que par conviction, nous allons démontrer que les compagnies dont il s'agit sont loin de présenter effectivement les avantages qu'elles se vantent d'offrir. Les compagnies françaises d'assurances mutuelles sur la vie, ont pour but de former des associations d'individus, soit du même âge, soit de tous les âges, où les sommes versées par chaque individu d'une même classe ne partagent entre les survivants l'expiration du terme fixé pour la durée de l'as sociation. Supposons que dans l'une de ses compagnies, l'on forme une association de 100 enfants âgés d'un an, et que, sur la tête de chaque enfant, il ait été placé fr. 1,000, une fois pour toutes, afin que les survi vants aiens chacun une dot l'âge de 21 ans. Outre les fr. 1,000, ces compagnies perçoivent pour frais d'administration 5 p. c. sur le capital versé soit pour chaque enfant fr. 5o. Aux termes de leurs statnts, les compagnies françaises d'assurances mutuelles sur la vie sont forcées de convertir les fonds qui sont versés dans leurs caisses, en inscriptions sur le grand-livre de la dette publique de France, qui sont cotées aujour d'hui de fr. 120 fr. 123 pour 5 fr. de rente. Des intérêts de ces inscriptions sont, aux échéan ces, encaissés et convertis en pareilles inscriptions, jusqu'à l'époque de la liquidation de chaque classe. Les fonds des associés rapportent donc aujourd'hui un intérêt de 4 fr. 16 p. c. que l'on peut évaluer, année commune, fr. 4~5o, par la raison qui n'est pas probable que la rente française reste toujours un taux si élevé. Les 100,000 fr,, qui forment la masse de l'asso ciation de ces cent enfantsaugmentés par les intérêts cumulés, 4 ils p. c. l'an donnent après 20 ans, fr. 241,171. (Pour être continué.) A VENDRE UN EXCELLENT ÂGÉ DE 9 ANS. S'adresser au Bureau de cette Feuille. VAN TE Den Notaris DELAVIE residéerende te Poelcapelle, gemeente Langemarck, zal op Don- debdag i8en April ten 4 ueren naeraiddag, ter herberg genaemd de Barrière gebruykt hy den eygenaer van diere, Sieur Franciscus De- clercqbinnen de gemeente van Langemarck, langst de kalsyde leydende van Yperen nae Brugge, voortvaeren tôt de openbaere verpag- ting aen de meestbiedende der volgende Goe- derengelegen binnen de gemeente van Lange marck en alsnu gebruykt door de weduwe van Engel Degrysete weten Eerste lot.Eene zeei schoone partie Zaey- land groot volgens de maet van het cadaster sectie F, n° i5t, 4 hectaren, 2 aren, 10 cen- tiaren, paelende van oosten eene dreve genaemd Acbterdreve der hofstede gebrnikt door Louis Lowagievan zuido» Ae.Janden der hofstede melden I/^^gte£:^^jvesten de zelve, SU/" 9* V/fefuV:

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1844 | | pagina 3