MISE-A-PRIX.
MATERIALEN,
Mise prix par lois et en masse fr% 14,000.
Mis prix 2,425 francs.
COMMUNE DE WYTSCHAETE.
Sur le verger de la petite ferme occupée par
Pierre-Jean Bauioenset dans le bois ap
pelé Ryckebosch, près le cabaret le Sterkte,
le long du pavé d'Ypres Warnêlon.
60 PORTIONS
BOIS BLANCS,
ORMES ET CANADAS,
A VENDRE.
GEMEENTE ZILLEBEKE,
In eenen Bosch gelegen outrent een kwar-
lier zuyd oost van de kerke,
PURLYKE VENDITIE
DÉFINITIVE.
Mise-à-prix en masse 15,000 francs.
2" Deux hectares 10 ares 80 centiares
de Terres a Labour et Pâture, situées en
la commune d'Oudecappelle, occupées par Pier
re-Jean Coppin, jusqu'à la S'-Remi iS5t,au
prix annuel de i5o francs outre les impositions;
exposées en 5 lots et en
mas^hfi^i^Jratics.
F. y$\
du vieillard emprisonné, qui a sauvé les droits de
la conscience et la sainteté du mariage!
En Kussiece qui oppose la puissance im-,
périale une indomptable résistance, et qui l'empêche
de marcher avec sécurité l'accomplissement de
ses ambitieux desseins, n'est-ce pas le catholicisme
que nul ne pourra jamais déraciner du cœur mar
tyrise de la généreuse Pologne? Et n'est-ce pas le
Pape qui, seul parmi les souverains du monde, a le
courage de protester contre les abus de cette force et
l'iniquité de ce despotisme?
Et en Espagne, voyez cet homme que M. le mar
quis de Uoisvy qualifiait l'an dernier de bourreau,
et que moi je me bornerai appeler le persécuteur
de l'Eglise, Lui aussi était de ces gouvernements
qu'on ne confesse pas, (i il avait exilé et empri
sonné les évêques, dépouillé l'Eglise des derniers
débris de splendeur il avait fait plus, et je recom
mande ce trait aux canonistes du conseil d'Etat et
de la cour de cassation, il avait imaginé d'interdire
l'exercice des fonctions sacerdotales, aux prêtres qui
ne pouvaient pas présenter un certificat constatant
leurs bonnesopinions politiques. Eh bien, cet homme
j'ai vu sur les lieux les derniers temps de grandeur.
On le croyait tout puissant, il avait expulsé sa
bienfaitrice, (2) fusillé ses rivaux, (5) il était sou
tenu par l'Angleterre, il se jouait de la France; on
le croyait plus puissant que jamais. Tout-à-coup
un léger nuage se forme l'horison, et ce r.uage se
transforme bientôt en formidable orage. Cet homme
qui avait vaincu tout la fois le courage et bon
sens, il laisse tombei son épée; l'intelligence qui
l'avait heureusement guidé jusque-là l'abandonne
et je ne crois pas insulter au malheur en disant
u'il est tombé sans honneur et sans gloire. Cepen-
ant qu'avait tait l'Egiise? Au milieu des risées de
la philosophie et du libéralisme, le vieux pontife
qui règne Rome, qui dirige nos consciences et qui
les trouble au bésoin, avait ordonné un jubilé;
c'est-à-dire que de toutes parts l'arme qui ne sera
jamais ni brisée, ni rouillée dans nos mains, celle de
la prière, s'est dressée vers le ciel, et, depuis le
Gange jusqu'au Danube, tous les catholiques ont
prié. Les vieilles dévotes de Paris et les vieilles dé
votes de New-York ont dit Dieu dans le langage
du roi David Lève-toi et juge ta cause. Eh bien!
la cause a été jugée, le persécuteur de l'Egiise est
tombé et aujourd'hui les évêques qu'il avait ex
pulsés, qu'il avait déportés, qu'il avait spoliés,
rentrent un un en triomphe, et remontent au
milieu des acclamations publiques sur les sièges
d'où il avait voulu les précipiter. Et ne croyez pas
que je vous présente cela comme un miracle, Mes
sieurs; ce n'est que la conséquence la plus naturelle
de notre foi, la leçon la plus ordinaire de notre
histoire.
Et où ce duc de la Victoire détrôné a-t-il porté
ses pas? En Angleterre. Et qu'y a-t-il trouvé? Ah!
c'est ici où la justice de Ditu est manifeste. Oui, la
libre, la puissante, l'invincible Angleterre voit sa
grandeur menacée, sa puissance comprise, ses in
croyables prospérités neutralisées par la suite de ses
attentats contre l'Egiise et le peuple catholiques.
Au sein même de l'anglicanisme, de l'aristocratie
spoliatrice, un parti puissant se forme et grandit
chaque jour, un parti qu'on appelle aussi comme
ici le parti ecclésiastique, et qui réclame pour leur
fantôme d'Eglise la liberté, l'autorité et les biens
dont on a dépouillé le catholicisme.
Que dis-je Ecoutez cela, messieurs. Ils deman
dent même le rétablissement des ordres monastiques
comme seul remède cette misère chaque jour
croissante d'un peuple qui on a volé la foi et la
charité catholiques.
Et cependant Pli lande, vengeresse du catholi
cisme, se dresse côté de l'Angleterre, et demande
compte de trois siècles d'oppression exercée sur les
catholiques. Chaque jour le danger s'accroît; nul
ne peut dire par où il finira. Mais ce qu'on peut
voir déjà avec certitude, c'est qu'il y a certaines
spoliations pour lesquelles il n'y a pas de prescrip
tion, certaines iniquités pour lesquelles il n'y a
point de pardon les spoliations et les iniquités in
fligées l'Egiise. En vain le flot des siècles, de
l'oubli de toutes les prospérités humaines semble
avoir recouvert le rocher il vient tôt ou tard le
moment du reflux, et le rocher réparait inébranla
ble et sacré.
Croyez-vous, Messieurs, que ce grand spectacle
des justices du Seigneur soit sans influence sur
nous Nous qui formons depuis dix-huit siècles la
plus vaste fraternité de l'univers, croyez-vous que
nous soyons devenus insensibles aux leçons que
nous donnent nos frères des nations étrangères? Et
quand vous abaissez vous-mêmes les barrières qui
(1) Expression de M. Dupin.
(a) la reine Maiie-Chrisliue.
(3) Diego Léon, eto.
3
nous séparent d'eux; quand les chemins de fer et
la vapeur annulent Us distances; quand ce qui s'est
dit hier Dublin ou Bruxelles se réimprime au
jourd'hui "aris, et va demain porter le courage
et l'espérance au fond du derni.r presbytère de
France, croyez-vous que nous resterons sourds et
aveugles, et que la fibre catholique ne vibrera pas
avec une énergie croissante dans nos cœurs
Dans cette France accoutumée a n'enfanter que
des gens de cœur et d'esprit; nous seuis, nous ca
tholiques, nous consentirions n'être que des imbé
ciles et des lâches! Nous nous reconnaîtrions tel
point abâtardis, dégénérés de nos pères, qu'ils nous
faille abdiquer notre raison entre les mains du ra
tionalisme, livrer notre conscience l'Université,
notre dignité et notre liberté aux mains de ces lé
gistes. dont la haine pour la liberté de l'Egiise n'est
égarée que par leur ignorance profonde de ses droits
et de ses dogmes. 1 Quoi, paroe que nous sommes
de ceux qu'on confisse, croit-on que nous nous
relevions des pieds de nos prêtres tous disposés
tendre les mains aux menottes d'une iégalité anti
constitutionnelle Quoiparce que le sentiment de
la foi domine dans nos cœurs, croit-on que l'bon-
neur et le courage y aient péri? Ah! qu'on se
détrompe On vous dit Soyez implacables Eh bien!
soyez-le; faites tout ce que vous voudrez et tout.ee
vous pourrez l'Eglise vous répond par la bouche
de Tertullien et du doux Fénélon Nous ne sommes
pas craindre pour vous; mais nous ne vous crai
gnons pas. Et moi j'ajoute au nom des catholiques
laïcs comme moi, catholiques du 19e siècle: Au
milieu d'un peuple libre, nous ne voulons pas être
des ilotes; nous sommes les successeurs des martyrs
et nous ne tremblons pas devant les successeurs de
Julien l'apostat nous sommes les fils des Croisés,
et nous ne reculerons pas devant les fils de Voltaire.
Mouvements divers.^
(1) Tels qu'Isauibertetc.
Samedi 11 mai i844 3 heures de relevée,
en l'Hôtel le Petit Ypres, rue de Dixmude a
Ypres, il sera procède la Mise a-Prix, avec
prime d'un p. °;0d'une petite FERME de 2
hectares 18 centiares, située en la commune
de Zonnebeke, l'ouest de l'Église, près des
cabarets appele's Fresenberg et Koekuyt;
occupée par Charles Maertenau fermage
annuel de iy5 francs, outre les contributions.
Les notaires VA NDERMEERSCH, a Ypres,
et F AND EN B 0 0 GAERDE, Poperinghe,
sont chargés de celte vente. (1)
ITDWi.
Samedi il Mai i844, 4 heures de re
levée, en l'Hôtel le Petit Ypres, rue de Dix
mude Ypres, il sera procédé Y Adjudication
définitive des Biens suivants, savoir
i° Une très-belle Propriété, consistant
en une grande et belle Maison, avec beau
Jardin, et plusieurs bâtiments ayant servi de
Fabrique, avec des terrains spacieux indépen
dant; le tout en une seule masse, située en la
ville d'Ypres, l'ouest de la me de Lille,
près de la porte de Messines, et dernièrement
occupée pour feu M. Caslricque-fFerkyn.
L'acquéreur entrera en jouissance dès le paie
ment du prix d'achat, duquel il pourra retenir
la moitié pour un ternie de 10 ans, l'iutéièt
de 4 p. par an.
Cette Propriété est exposée en masse et par
parties, en 5 lots. Elle est a voir tous les
jours, les Dimanches exceptés, l'après-dîner
depuis 2 jusqu'à 5 heures.
2° Un Jardin Potager, de la contenance
de 44 ares 10 centiares, avec la Maison d'Ha
bitation y érigée; situé en la commune de
Boesingbe, contre la chaussée vers Ypres et
près du cabaret dit Sinle Pieter. Occupé
par Désiré Eeckhoat, au prix de 8o francs
par an, outre les contributions.
Les conditions de cette vente reposent en
l'étude du notaire FANDERMEERSCH
Y près.
VAN
BRANDIIOUT EN STEENEN,
TE YPEREN.
Op Maendag 6en Mey 1844ten 2 ueren
na middag, zal er openhaer verkngt worden
in het Agter fiebouw van bel Collégie S'-
Fincenl de Paulin de Meenen straet te
Yperen, eene kwantiteyt Materialen, Brandhout,
een groot getal Calchiede Sieenen van aile
slag, een getal Grezen en andere objeclen te
lang ont hier te ntelden.
Met gereeden gelde en tienden penning er
boven.
Elle zeg het voort.
de
PROPRES A TOUTES SORTES DE CONSTRUCTIONS,
Le Mercredi 8 Mai i844, 10 heures du
matin.
On accordera crédit moyennant de fournir
bonnes cautions.
Jacques Bodel/egarde, donnera tons ren
seignements. La réunion an dit cabaret le Sterkte.
Les notaires RENARD de Courtrai, et
ROMMENS de Warnêton, sont conjointement
chargés de cette vente et de la recette.
J Qu'on se le dise.
van
Donderdag g'° Mey 1844 onl IO uren juyst
voormiddag, zal men gemelde B00MEN verloopen
op langen tyd van betaling, mits stellende goede
borgen en de bespreken comptant te betalen.
De vergadering ten huyse van den boseb-
wachter Cahissimo wonende digt by gemelden
boseb. 1
Le Vendredi 3 Mai i844, 2 heures de
relevée, en la Salle de Ventes de Y Hôtel de
Fille Ypres, il sera procédé par le ministère
du notaire RE NT YYpres, Y Adjudication
Définitive des Biens suivants, savoir
i" Cinq hectares 3o ares de Pâture et
Terres a Labour, situées Éurnes, section
Beoosterpoort, près du cabaret le Peroquet, le
long de la chaussée de Furnes Pervyse, oc
cupées par Joseph Geldof, jusqu'à la S' Remi
i845, au prix annuel de 5oo francs, outre les
contributions; exposées en 5 lots et en masse.