AENBESTEDING. Veldgewassen, Bruges, 4 Juillet. Ce matin un transport d'une trentaine de prisonniers, tirés de la prison civile et militaire de cette ville, a quitté nos murs pour être dirigé sur la prison d'Ypres. Il paraît que ce transfert a été nécessité par l'encombre ment qui règne en ce moment notre maison de détention, où l'on compte une population de plus de 200 individus. Le ministre d'état, gouverneur de la Flandre-Occidentale, informe le public que le passage sera interrompu sur le pont- levis la sortie de Furnes vers Ypres, partir du 4 jusqu'au 11 de ce mois, cause des réparations effectuer ce pont. FRANCE. paris, 5 Juillet. Mgr. l'archevêque de Paris a été invité se rendre Neuilly pour ondoyer au moment voulu l'enfant de M"" la duchesse de Nemours, dont la délivrance était at- tendue d'heure en heure. ANGLETERRE. londres, 4 juillet. Dimanche dernier un nombreux meeting des habitants de la cité de Westminster a eu lieu au Covens-Gardenen faveur de l'Irlande. Une pétition la chambre des communes demandant l'élargissement im médiat du libérateur et des autres prison niers a été rédigée: elle sera prochainement présentée la chambre par M. Duncombe. Le grand bailli de la cité assistait ce meeting, où sa présence a-excité le plus grand enthousiasme. Il a déclaré qu'il ne cesserait lui-même de provoquer des mee tings tant que justice ne serait faite l'Irlande. Burgmeester en Schepenen, By bevel L. YEYS. L. BOONE. FENDITIE ZOOL EN WAEGEiVARlf ASCII, WERKEPEÊRD LANGEMARCK (poelcappelle.) donner la mort, désespéré de se voir arrêté, et qu'il avait écrit une lettre pour protester oontre l'accusation dont il était l'objet. Le principal dn collège de Pontoise a affirmé dans l'ins truction qu'il s'appliquait empêcher Edouard de commu niquer avec les autres élèves, de peur qu'il ne les corrompit. A l'audieuce, le principal parait rétracter cette assertion. M. le Procureur général (Hébent) Votre déposition est contradictoire avec celle que vous avea faite dans l'instruc tion. M. le Principal Ces deux dépositions sont très conci liâmes. M. le Procureur général laquelle des deux est vraie Le Principal toutes deux sont vraies, monsieur. Le Procureur général vous êtes sans doute influencé par le désir de sauver un accusé. Le Principal je ne veux pas plus sauver un coupable que faire condamner un innocent. Le Procureur général vous allez m'obliger requérir que votre déposition soit écrite par le greffier. Le Principal je puis être responsable de mes paroles devant vous, mais non devant Dieu, ce que je dis est la vérité. La cour engage le témoin ne pas quitter l'audience. Un mouvement succède cet incident. M. Legrand, notaire Pantoise, dit que M. Donon devait placer son fils chez lui comme clerc. Les chefs d'institution auxquels l'instruction de Donon fils a été confiéeattestent sa paressequ'il n'y avait rien en tirer, et qu'ils ont dû le renvoyer. Dubois, détenu avec Housselet, dépose que celui-ci lui a raconté l'assassinat de diverses maniérés. Marsinet, autre détenu, Rousselet lui a raconté qu'Edourd lui avait promis cent mille francs pour commettre le crime; mais il n'a rien dit de la participation du fils i l'exécution du meurtre. Le gérant nommé pour administrer la succession de feu M. Donon-Cadot rapporte que le passif de la mortuaire excède son actif de plus de cent mille francs. Les médecins doutent que M. Donon-Cadot ait pu crier, eu égard la violence du premier coup qui lui a été asséné. 11 est constaté que la clé du bureau a été trouvée au bureau même, dans le tiroir d'un secrétaire. Le Ministère public soutient que le faisceau de présomp tions que les débats font naître suffit pour déclarer Edouard Donon coupable d'avoir concourue l'assassinat de son père. Cependantd'autre partil faut remarquer que vu la mésintelligence qui régnait malheureusement entre le père et le fils, celui-ci a pu facilement croire que son père était allé Paris, et avait emporté la clé du bureau sans le prévenir. Dès lorsadmettant avec les médecins que la victime ait pu ne pousser aucun criil n'est plus extraor dinaire que le fils Donon n'ait concu des inquiétudes que vers quatre heures, et soit alors seulement allé faire part de ces inquiétudes sa famille. La promesse qu'Edouard aurait faite de cent mille francs est improbable, d'après l'état de la succession. Rousselet n'y aurait pas crn, il n'aurait ajouté aucune foi ces avances d'un mineur si elles avaient été faites, et s'il y eut cru, il n'aurait pas immédiatement après le crime, tâché d'échanger quelques misérables billets, atj péril de sa vie, ajoutant le faux l'assassinat et au vol. D'ailleurs le fils n'avait aucun intérêt la mort de son père; aucun intérêt de ce genre n'a été manifesté après le décès. Les inculpations de Rousselet ne méritent donc aucune confiance elles perdent toute im portance par leurs invraisemblances et leurs variations. Les déclarations compromettantes d'Edouard peuvent être at tribuées aux rigueurs de l'emprisonnementl'élourderie d'un- jeune homme d'une intelligence bornéeune édu cation défectueuse, laissant voguer le cœur sans principes, depuis le mensonge jusqu'au suicide. La cour, après avoir entendu les répliques et le verdict du jurya oondamné Rousselet aux travaux forcés per pétuité, et acquitté Edouard Donou. C'était M« Cbaix d'Est-Ange qui était chargé de la dé fense. Il s'en est acquitté avec un talent égal au succès qu'il a obtenu et la réputation dont il jouit. lia déploié le malheur d'Edouard Donon d'avoir perdu i /j ans sa mère. Parlant des eufans de cette famille qui alors étaient déjà décédés, il s'est écrié Heureux ceux qui ont pu s'envoler du nid paternel avant que cette mère l'ait quitté. Il serait peut être permis de douter que cette image de tendresse est la dignité convenable. Mc Cbaix a un peu chargé la mémoire de M. Donon-Cadot. Il lui a trouvé deux griefs capitaux le premier qu'il était avare et d'un caractère emporté, ce qui rendait l'intérieur insupportable au fils; le second celui d'avoir négligé cause de ses af faires, l'éducation d'Edouard. Ce dernier reproche, rejaillait en partie sur ses maîtres. L'avocat n'a pas non plus épargné son client. Il l'a reoonnu irrespectueux, ayant trop d'amour propre, mauvais écolier, joignant la paresse a beaucoup d'autres défauts. Les visites des jeunes gens aux grandes cités leur sout souvent fatales l'orateur puise dans l'ins truction la preuve qu'un jour d'amusement du jeune homme dans Paris. Voilà la première tache sa conduite. C'est un acquittement bien péniblement et tristement obtenu pour l'accusé, que oelui d'une des plus grandes illustra tions du barreau n'a pu conquérir qu'en attaquant du moins indirectement, son père défunt, ses maîtres, lui-même. 11 laisse dernière lui sur le terrain de l'opinion et de la conscience, un silon immense, que le repentir et l'amen dement pourront seuls combler la longuenr. Dn jour dans Paris ouvrit Edouard Donon cette car rière de fâcheux antécédens qui le firent présumer capable de tremper ses mains dans le sang d'un père, et qui mirent sa tête un pas de l'échafaud! Nous ne finirous pas ces réflexions sans signaler la bi- sarrerie de la justice française qui admet des circonstances atténuantes pour des attentats aussi monstrueux que celui qui a jeté la consternation Pontoise. Rousselet est con damné aux fers perpétuels pour avoir assassiné M. Donou avec des circonstances atténuantes ainsi l'a voulu dans sa transcendante omnipotence le jury parisien. Avoir tué un moment par trois fois calculé le bienfaiteur qui lui prêtait de l'argent sans intérêtavoir profité de l'occasion pour fouiller loisir les portefeuilles et en extraire de aoo a3o mille {francs de billets utilisés ensuite en partie i l'aide de faux, avuir accusé pour couronner l'œuvre le fils de la victime d'une complicité que l'on proclame non fondée, tels sont les titres qu'avait Rousselet aux circon stances atténuantes; le Verdiot parisiensans s'iuquiéter d'aucune oritique d'inconséquence, leur a imprimé le cachet d'une réclamation légitime. assassinat d'un député hongrois. On lit dans la Gazette des Tribunaux Hongrie (Presbourg), 8 juin. Vers la fin du mois dernier, M. de Kezniet, un des plus jeunes députés de la Diète, disparut subitement. Des recherches furent faiteset bientôt des fragments d'un corps humain furent découverts dans le grenier et dans l'une des caves de la maison où M. de Kezmet avait logé. En continuant les re cherches, on tiouva dans la fosse d'aisances de la même maison la tête de ce député, et presque en même on apprit que la maîtresse du domestique de M. Kezmet venait de se précipiter du pont de ba teaux dans le Danube, où elle a péri. Par suite, on arrêta sur le champ le domestique de M. Kezmet. Cet homme, dès sou premier inter rogatoire s'est avoué coupable de l'assassinat de son maître il a même révélé au juge d'instruction les détails de la perpétration de ce crime. J'ai surpris, a-t il dit, M. Kezmet pendant la nuit, dans son lit; je lui ai coupé la gorge avec un couteau de chasse, et ensuite j'ai taillé son cadavre en six pièces, que j'ai caché en divers endroits. Interrogé par quel motif il avait commis ce crime atroce, il a dit qu'il l'avait fait dans le but de s'emparer des nombreux bijous et autres objets portatifs de grande valeur que possédait le défunt; mais que, après le meurtre, il s'était trouvé telle ment accablé de remords, qu'il n'avait osé prendre que trois petites pièces d'or. L'assassinat commis par des domestiques a gages sur la personne de leur maître est puni, par nos lois, de la peine capitale avec aggravation c'est-h-dire, que le condamné doit être écartelé, et qu'ensuite les restes de son corps sont brûlés, et les cendres jetées au vent par la main du bourreau. Cependant, depuis l'avènement au trône de Joseph II (1765), ce terrible supplice a toujours été remplacé par la simple décollation avec le glaive. Het Collegie van Burgmeester en Schepenen der gemeente Vlamertinghe, verwittigt het publiek dat er op Dynsdag i6,n dezer maend ten twee ueren namiddag in het Gemeente Huys aldaer zal overgegaen worden tôt de openbaere Aen- bestedingby afslag, der werken, wegens de herstellingen in Metselwerk, loodwerk, Arduyn steen en Dakwerk in schalien, te doen aen de kruin der tom van de kerk van Vlamertinghe. Deze werken zyn begroot op fr. 2726-90. Het kohier van voorwaerdenbestek en be- grooting liggen ter inzigtiging van een ieder in het Secretariaet van het Gemeente bestuer. Vlamertinghe den 3,n July i844. den secretaris, By M' POTJPART-VIENNEcandidaet notaris, in de Dixinudstraet binnen Ypre, is'er Geld in leening te bekoraen, mits goed bezet. van Mhoone EN ANDERE GOEDEREN te Den Notaris DELAVIE resideérende te Poel cappelle, gemeente Langemarck, zal op Don- derdag iS'" July i844, ten een uere naemiddag, by openbaere Venditie verkoopen ter hofplacts en op de landen, uitmaekende het Hofstedeken bewoond en gebruikt by de weduwe en kyn- keren Pieter Swaenepoel binnen de gemeente van Langemarck, op eenen kleynen afsland der plaets van Poelcappelle, oost by de kalsyde leydende nae het bosch van Houthulst. 1® De volgende schoone Veldgewassen. g. l. r. 3 hectaren, 06 arrn, 53 centiaren (7-0-00J Terwe. o ici. 65 ici. 68 id. (i-t-5o) Rogge. o id. 71 id. gg id. (i-z-oo) Boone kruid. o id. 4^ 'A 76 id. (1-0-00) Harer. o id. 35 id. oj id. (o-a-4<>) Vlas. o id. çz id. 99 id. (i-a-oo) ClaTers. o id. 43 id. 79 id. (1-0-00) Marygars. Al gereguleerd in koopen t'elkx gerief.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1844 | | pagina 2