HOFSTEDE,
HOFSTEDEKEN
BROUWERÏ
On s'y souvenait qu'il y a près de deux
mois, un chien atteint subitement de la
rage avait mordu quelques personnes et
plusieurs animaux. Parmi ces personnes
se trouvait une jeune Glle, servante de M.
Beau, homme d'affaires de M. P. D.... Il
paraîtrait que cette pauvre fille, lorsque le
médecin fut appelé pour cicatriser les
plaies que lui avait faites l'animal, n'osa
pas déclarer qu'elle avait été mordue au
ventre, et c'est probablement cet excès
de pudeur que doit être attribué la mort
de cette infortunée.
Depuis l'événement, on avait essayé de
lui persuader que le chien qui l'avait mor
due n'était point enragé, et elle s'efforçait
d'effacer de sa mémoire ce funeste acci
dent. Mais quoi qu'elle fît, un fond de tris
tesse et d'ennui semblait l'accabler. Di
manche dernier et les jours suivants, cette
sorte d'accablation moral s'accrut et devint
alarmant.
Un médecin de Périgneux fut appelé
dans la journée de mercredi. Il eut recours
la saignée; mais le sang épais et verdâtre
qui s'échappa de la piqûre lui indiqua que
tout espoir de guérison était perdu. Il en
prévint les personnes de la maison Je
vous préviens, leur dit le docteur Parrot,
que la malade aura une crise des plus
violentes dans le courant de la nuit pre
nez des précautions pour qu'elle ne puisse
faire aucun mal personne. Donc, après
qu'on eut prodigué cette malheureuse
tous les soins que réclamait sa position,
on quitta sa chambre et on ferma solide
ment la porte.
Ainsi que l'avait prédit le docteur, la
malade fut bientôt saisie d'une crise terri
ble. Les cris effroyables qu'elle poussait
attestaient la violence de ses douleurs. Ne
pouvant enfoncer la porte de sa chambre
pour aller courir la campagne, elle avisa
une petite lucarne qui jetait un peu de lu
mière dans ce triste réduit, y grimpa
comme elle put, passa son corps au travers,
et alla tomber dans le chemin qui se trou
vait vingt pieds au-dessous. Fortement
blessée la tête, elle se releva pourtant,
et alla courir les rues de la ville en pous
sant d'affreux hurlements.
La terreur et l'épouvante étaient dans
tous les cœurs; tout le monde fuyait
l'approche de ce sceptre sanglant et éche-
velé. M..., pharmacien St-Aslier eut seul
le courage d'aller son avance, armé
simplement d'une grande couverture de
laine; et aussitôt qu'il fut assez près de
cette fille, il lui lança sa couverture sur la
tête, enveloppa tout son corps, et put alors
facilement se rendre maître de ses mou
vements. On la porta dans une maison, où
l'on essaya, mais en vain, de donner
quelques soulagements ses maux... Celte
infortunée ne tarda pas succomber, au
milieu des tourments les plus horribles.
Samedi, Dinan, un convoi s'ache
minait vers le cimetière, lorsqu'un des
hommes qui portaient le cercueil se plaignit
d'éprouver un grand malaise. A peine
avait-il fait entendre cette plainte, qu'il
tomba la figure contre terre. On s'empressa
de le relever et on l'assit contre un des
fossés qui bordent le chemin. L'un des
ecclésiastiques qui s'était détaché du convoi
eut peine le temps de prononcer sur lui
les paroles de l'absolution; le malheureux
expira aussitôt.
Dans la nuit du 10 an 11 courant,
une trombe se jeta sur la commune de
Monlbouton, située aux environs de Bel-
fort, et y produisit divers accidents et dé
sastres; arrivée dans toute sa violence sur
l'église de la commune, elle en ébranla les
fondements et occasionna un éboulement
qui mit d'un seul coup découvert la plus
grande partie des tombeaux du cimetière,
puis, l'effet de la trombe s'exerçant sur les
cadavres déterrés, les souleva, les mêla,
les dispersa, et produisit un mélange
affreux de chair et de fange qui frappa
d'horreur les habitants qui, le lendemain
matin furent témoins de ce spectacle.
L'autorité de la commune, avertie aus
sitôt de ce ravage, fit prendre les mesures
nécessaires pour recouvrir les corps et
rétablir les lieux autant que possible; mais,
rien n'effacera de la mémoire de ceux qui
l'ont vu, le souvenir de cet étrange et ter
rible accident.
M. Rû, percepteur Bonifacio (Corse)
riche septuagénaire, vient d'être enlevé par
cinq bandits, qui l'ont entraîné dans quel
que repaire, et exigent de sa famille 12,000
francs en numéraire, faute desquels ils
menacent de le livrer aux plus cruels
traitements.
On lit dans Y Echo du Midi, de Mont
pellier, le 19 juillet On parle de trou
bles très-sérieux arrivés Aiguesmortes.
Un véritable combat a eu lieu entre des
compagnons des divers devoirs. Vendredi
et samedi, l'on a fait partir de Nîmes des
troupes pour aller rétablir l'ordre.
Nous apprenons qu'une vingtaine de
personnes ont été arrêtées et mises sous la
main de la justice.
ALLEMAGNE. vienne, 16 juillet.
Un orage terrible, qui a éclaté le 3
juillet Erlau (Hongrie), a causé dans cette
ville et dans les environs, des dégâts
extraordinaires. Notre digne archevêque,
M" Pyrker, l'un de nos poètes les plus
distingués, qui se trouvait en ce moment
quelques lieues d'Erlau, (il se rendait
la diète de Presbourg), a couru les plus
grands dangers. Forcé par l'ouragan de
chercher un refuge dans une auberge, il
allait y entrer, lorsque la remise, où son
cocher voulait mettre sa voiture l'abri
s'écroula, et ensevelit sous ses débris un
homme et quatre chevaux. Si la porte de
la remise ne s'était pas fermée par hasard,
au moment où le prélat se disposait y
entrer, il est probable qu'il aurait été tué.
ANGLETERRE. londres, 23 juillet.
Dans sa séance d'hier, la chambre des
communes s'est de nouveau occupée de
l'affaire entre la France et le Maroc.
Hier soir, un triste accident est arrivé
près de Blackfriars par la chute du quai
d'abordage des bateaux vapeur, 50 per
sonnes ont été tout-à-coup précipités dans
l'eau très profonde en cet endroit. La plu
part ont péri, ce qu'il paraît, au milieu
de l'extrême confusion qui a suivi l'acci
dent.
VERPACHTING
IN DE GEMEENTE LOCRE,
By vrywilligen afstand der Gebruikster.
EN WEL GEKALANTE RERRERG,
GENAEMD HET DAMBERD,
Ingesteld fr. 10,03000.
OVERSLAG TE WATOU
OPENRARE YERKOOPING
MEERSCH EN ZAEILAND,
van een schoon
gelegen
De Administratie der Burgerlyke Godshuizen
te Ypre, maekt bekend dat zy, den Vrydag
den 2*n Augustus i844, cm twee uren na-
middag, in bet Belle Godsbuis in de Rysselstraet,
binnen de zelfde stad, openbaerlyk zal verpachten
een schoon en wel gelegen HOFSTEDEKEN
groot volgens kadaster: 4 hectaren 9 aren 21
centiarenen volgens tytel, 10 gemeteu, ge
legen in Locre; thans gebruikt door Pélagie
fVeeneweduwe van Karel-Eugene Don-
deyne, aldaer dit voor negeu jaeren, integaen
den i*n October i844.
Den pachter zal gebruik niaeken van de
Gebouwen, te rekenen met iïn October dezen
jaere, en bandslaen aen de Landenmet het
sebeeren en weeren der Vruchten.
(1) Dat elk het voort zegge.
Stallingen en verdere Gebouwen, met 3a
aren 19 centiaren Grond, Hof en Grasland
daer medegaende, gelegen te fVatou, op de
plaets, gebruikt door sieur Pieler Van Vxeern
te weten de Herberg tôt 1" Mey i845 en
de Brouwery tôt ien January naest.
Den kooper zal mogen in handen houden
eene kapitale Rente van fr. 3,8095a c.
ten intresie van 4 ten honderden by jaere.
IV UKMELDE HEBBEHC,
Donderdag 1" Augusty i844, ten 4 uren
namiddag.
Konditien by de notarissen DECOCK te
Watou eu BERTEN te Poperinghe.
van eene schoone en goede
T'zamen groot 7 bectaren 44 aren 56 cen
tiaren, gelegen in de gemeente Moorslede, wyk
Slrooy Boom en bet gesebeyd met de gemeente
Dadizeele, gebruykt by sieur Vanden Bulcke,
palende aen M. Iweins-Derfmpelsieur Van-
haverbeke, Vandemoortele en Six te Moorslede,
M. Bareel te Meenen, en M. Boyaval-Holvoet,
te Brugge.
Door het ambt van den nolans DAGAE te
Heulewaer van den^nstbE fda^t* àfcVbebben
op Woensdag 5i*n tJply i^4, ter lierberge
de Zwaene, bewoondvby Jeafo-Bapliite Lezy
te Moorslede plaets, or», 5 uren (na-/nddag.
Aile inlichtingen te bekoman b^voornoemden
noiaris LAGAEen by M. GALLENS, Zaek-
waernemer te Zomerghem.