AVIS. Le nommé Séb. Verduyn, charge duquel un mandat d'amener sous préven tion de faux en écriture de commerce avait été délivré et qui s'était évadé des mains de la gendarmerie, vient d'être arrêté dans un cabaret de Bruges. On écrit de Gand, 22 août: mardi après-midi, une scène très-inconvenante a eu lieu au salon d'exposition des tableaux. D'après un article du règlement relatif la police du salon, les bourgeois les sous- officters et soldats sont obligés, avant d'y entrer,de déposer leurs cannes, parapluies et armes au bureau indiqué cet effet. Plusieurs sous-officiers et soldats, s'étant conformés cette dispositionvisitaient paisiblement lesalon, lorsqu'est arrrivé le colonel Crossét, commandant le 8e régi ment de ligne,habillé en bourgeois, et a ordonné ces m litairesde reprendre leurs armes et de retirer armés au salon. Les commissaires ont vainement essayé de s'opposer celte infraction au règlement, vainement ont-is montré au colonel Cros- sée le texte des dispositions qui prescri vaient la mesure de précaution dont il s'agit; cet officier supérieur, au mépris de la consigne, a répondu que les militaires entreraient de gré ou de force. Les com missaires, voyant leur autorité méconnue, ont protesté contre la conduite du colonel du 8*, et hier soir, la direction de l'Aca démie s'est assemblée sous la présidence de M. le bourgmestre, et a porté plainte aux supérieurs de M. Crossée, dont les procédés, réellement inexplicables, au raient pu avoir, avec des commissaires moins modérés, des conséquences très- graves. On écrit de Hasselt, 22 août: Hier, vers les 6 heures du soir, un bloc de pierre s'est détaché de la corniche de l'église Notre-Dame en cette ville, et est tombé d'une hauteur de 20 mètres environ. Cet accident aurait pu occasionner de grands malheurs surtout dans un moment où l'église est très-fréquentée par suite de la solennité de l'octave de Notre-Dame. Fort heureusement personne ne se trouvait proximité de l'édifice. Depuis que le voyage de Bruxelles Londres ou de Londres Bruxelles, se fait du malin au soir, l'affluence des visi teurs d'outre Manche augmente vue d'œil dans notre capitale. Aux promenades, aux spectacles, on n'entend parler que l'anglais et l'on remarque que c'est aujourd'hui la petite bourgeoisie de Londres qui se per met ces excursions autrefois réservées l'aristocratie. Tout le monde peu près est en mesurede sedonner ledélassement d'un voyage de 60, 80 ou 100 lieues. Un grand mouvement de voyageurs allemands en transit pour l'Angleterre, se failremarquer également et il en est peu qui se refusent un jour ou deux pour visiter Bruxelles. On écrit de Carlsbad (Bohême, le 4 août: Le second fils de l'illustre Mozart, M. Volfgang-Amédée Mozart, pianiste et cora- )Ositeur distingué, vient de mourirà Carls- )ad, âgé de 52 ans. Ses obsèques ont eu ieu l'église paroissiale de Saint-Etienne, de notre ville, où, cette occasion, le cé lèbre Requiem de son père exécuté par cinq cents professeurs et dilellanli. Un des savants les plus distingués de l'Europe, M. Bartb, de Kopital, est mort Vienne en Autriche. La princesse dona Maria Pignateli di Monte Lemi, dernier rejeton de l'illustre famille de Fernand Cortès, et épouse du prince don Prosper Sciarra Colonna, est morte avant-hier l'âge de 42 ans. refusé de continuer de travailler, les pro priétaires des fabriques se trouvent dans l'embarras. Dans l'établissement où le désordre a commencé, les ouvriers ont brisé les vitres, ce qui a cessé l'arrivée de la force armée, Les propriétaires des fabriques sont déci dés ne pas accéder aux exigences des ouvriers, et ceux-ci menacent de déserter tous le travail. Si l'autorité ne parvient pas amener un accommodement, des établissements, qui occupaient plusieurs milliers d'hommes, vont se trouver tout coup déserts. On a arrêté plusieurs ou vriers étrangers, dont quelques-uns, ré cemment sortisdesfabriques delà Bohême, passent pour avoir contribué l'exaspé ration. Ou a pris toutes les mesures de précaution possibles pour mettre les fabri ques et les machines l'abri des suites d'un désordre soudain. Un bataillon, ca- serné dans le quartier des fabriques, a été consigné et exempté de tout service pour huit jours, afin d'être tout prêt en cas de besoin. ÉTAT CIVIL D'YPRES. a' 4oR 36 48 4' 4« s UNE MAISON TENANT DES ARTICLES pour Slmfublfmnit, Les fêtes champêtres s'organiseront sur une grande échelle! Le Progrès n'aurait pas dû user de réticence en cet endroit de son programme puisqu'il annon çait que les fêtes champêtres s'organisaient sur une grande échelleil aurait bien pu ajouter qu'elles auraient lieu sur les toits. Il faut avouer que sans le Progrès qui se fait remarquer en toute chose, on ne se serait jamais imaginé qu'on put organiser des fêtes sur une échelleIl est vrai que le Progrès et ses confrères font bien de la politique sur des tréteaux Nous ignorons si le créateur a fixé l'époque de la bonne saisou vers époque de la Tuyndag, ou bien si l'époque de la Tuyndag a êlé fixée par la prévoyance humaine vers celle où d'ordinaire il fait beau temps; toujours est-il que notre fête communale est d'ordinaire favo- risée par un soleil de de de D'AUSTERLITZ! Envoyez-moi cet homme que je le baise sur les deux joues! Comme c'est beau, admirable, ra vissant, divin! Un soleil d'Austerlitz au mois d'août! Est-ce que le Progrèsdans un moment d'enthousiasme, s'est imaginé qu'il se trouvait au Kamschatka, pour se croire en plein décembre sous la canicule? ou bien le 1" dimanche du mois d'août correspond-il, dans le calendrier du Pro grèsau 1 décembre, jour mémorable où se leva le soleil d'Austerlitz! Nous avons entendu le carillon de la veille, assistons la Jéle du lendemain. Le temps qui favorise notre Tuyndag d'une température bienveillante (et pas du tould'Aus- terlitz!) n'a pas été conséquent celle année avec ses principes antérieurs. (Ce temps inconsé quent ressemble assez h M. Mercier et a bien d'autres! fichu clérical de temps, va!) Car, si quelques intervalles lucides (comme ceux que peut avoir le Progrès!) au milieu d'un ciel presque constamment nébuleux, ont permis d'exécuter une partie du programme officiel, plusieurs fêtes annoncées n'ont pu avoir lieu. Malgré ces contre-tempsla kermesse (dites donc Tuyndag pour l'écho,) avait attiré un grand nombre d'étrangers, et les dîners en ville, (va-t-on dîner h la campagne quand c'est la Tuyndag Ypres?) ainsi que les fêtes et bals qui pouvaient se narguer du vent et de l'orage ont été de nature a la dédommager des désap- poinlements que les événements de force ma lt jeure paraissaient de nature a leur occasion- ner. Ce passage, des robes légères armées de rubans frais et de garnitures charmantes font un ensemble magnifique, la magie du style sera com plète pour peu que l'on brosse le chapeau de bal et les habits couverts de poussière. Quel éclat de couleurs dans cette description! j'en suis ébloui comme si j'avais regardé le soleil d'Austerlitz. Oyons les concerts! Le concours vocal et champêtre auquel des chanteurs dont la nature seule a formé le talent étaient convoqués, a parfaitement réussi. Quels étaient donc ces chanteurs qui prenaient part h un concours vocal et champêtre au milieu de la ville? C'étaient messieurs les Pinsons. En leur qualité de tête de linote, les écrivains du Progrès étaient juges du concours. Nous les engageons (les écrivains et non les pinsons), modifier leur ramage, car il ressemble fort au kierikkikie der Kilworschen. F. B. NÉCBtMGIE. émeute d'ouvriers a berlin. Les désordres que le dernier avis du président de la police Berlin faisait pres sentir ont eu lieu. Nous lisons dans la Gazette de Cologne sous la date du 15 août Des troubles ont eu lieu Berlin parmi les ouvriers dans nos grandes fabriques de colonnades. Il est vrai qu'une intervention énergique de la police et de la troupe ar mée les a apaisés sur-le-champ; cependant, plusieurs centaines d'imprimeurs ayant Du 19 un >4 Août Inclus. naissances. i. Du s«e masculin, T<jU, )3> 7 Du sexe féminin, mariages. I. HalketFrançois- A Ionise, âgé de a6 ans, serrnrier, et Woiits, Narcise-Louise, âgée de i3 ans, dentellière, a. Segers, Pierre-Jacques, âgé de 16 ans, jardinier, et Devtu, Amélie-Cécile, âgée de 16 ans, jardinière. 3. Lef.vre, Cliailes-Eugéue âgé de a5 ans, journalier, et Audries, Sophie-Adèle, âgée de aa ans, dentellière. 4 DuBou, Louis, âgé de ai ans, dentellier, et Bol le, Ade- laïde-Cathérine, âgée de a6 ans, dentellière. décès. Néant. enfants au-dessous de 7 ans. Masculin l i ToU,_ réuuniu. 1 J YPREM, 94 ASIT. KATcaa Des caaiss, legcmes, TIARDES ET FAIS. Froment, par ratière Seigle, par idem Feves, par idem Avoine, par idem Pommes de terre, par idem Id. blanche Beurre frais, te tilog saler, par idem. Bœuf, par idem Vache, par idem Veau, par idem Mouton, par idem Porcpar idem. Painpar idem 33 30 FR. C. 17 80 9 7° 10 ao 8 a". 3 5o a 67 ra. c. o5 S® 90 •9 OUVERTURE ET FERMETURES DES PORTES, da «O Avril an SI Août. Ouverture k 4 heures. Fermeture provisoire k tO heures Fermeture délltllve II heure*. demande un voyageur a la commission. Réponse au bureau de cette Feuille et par lettres affranchie, adressées h M' A. (i)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1844 | | pagina 2