FRANCE. paris, 25 Août. PRUSSE. RUSSIE. S'-petersbourg, 15 août. Étude du Notaire VAN EECKE a Ypres. Mise prix 10,985 francs. Gain de Mise Prix. CAESKERKE, près de Dixmude. Mise prix 2,450 francs. Mise prix 12,000 francs. 2 dans l'indignation que la conduite de cet officier supérieur lui a causée, parle depékins et de sou dards; et la bonne harmonie qui a régné entre la bourgeoise et la garnison pourrait être gravement- compromise, en n'accordant point pleine et entière satisfaction b la partie offensée. La plainte portée par la direction de l'académie contre M. Crossée a été remise jeudi dernier au général Clump, qui a dû la transmettre le même jour au ministère auquel M. Crossée passe pour être fortement ancré. S'il n'est point fait droit h cette plainte, la direction est décidée a avoir re cours b celui qui, comme ancien militaire, doit sa voir apprécier toute la valeur d'une insulte, et pour le cas où, contre toute attente, la réputation exigée ne fût poiot accordée, la même direction, présidée par M. le bourgmestre et composée de trois séna teurs, de plusieurs députés et conseillers provin ciaux, se démettra de ses fonctions et abandonnera l'administration d'un établissement qui compte 84o élèves et '20 professeurs. [Messager de Gand.) Du 27. Il paraît que le colonel Crossée, du 8* régiment de ligne, sent toute l'inconvenance de la conduite qu'il a tenue au salon d'exposition car nous sommes bien informés, il doit avoir soumis la direction de l'Académie des propositions d'ar rangement sur lesquelles elle aura h délibérer ce soir. On parle toujours beaucoup de cette affaire en ville, où jusqu'ici nous n'avons pas eDtendu une seule personne qui cherchât a atténuer les torts du colonel du 8' Tous les journaux gantois l'ont for mellement blâmé et hier le Faderlander disait: Ce ne serait pas un petit service que le gouver nement rendrait b notre cité et aux officiers du 8" régiment de ligne s'il délivrait notre ville du co lonel Crossée. 11 est généralement connu Anvers que le nombre actuel des matelots belges est insuffisant pour le service de la marine marchande et que pour compléter leur équipage, nos armateurs sont presque toujours forcés de s'adresser aux étrangers. Dans le but de parer a cet inconvénient et de doter le pays d'un personnel maritime propor tionné a ses besoins, il a été convenu entre les chefs des départements de la marine et de la jus tice, que l'on prendrait dans les dépôts de mendi cité tous les jeunes adultes d'une constitution robuste et d'une moralité satisfaisante; qu'on les placerait, avec l'assentiment de leurs parents, a bord des navires belgesen qualité de mousses et pour le terme de huit ans. Il va sans dire que le choix du gouvernement ne se portera que sur les jeunes gens qui n'ont suhi aucune condamnation pour vol ou autres délits graves. La réalisation de ce projet entraînera avec elle un double résultat; l'un dont les effets ne se feront sentir que dans un avenir plus ou moins éloigné la création d'une école de navigation pratique; l'autre plus immédiat et non moins important au point de vue philantropique, la diminution pro gressive de la population des dépôts de mendicité. On admire au cabinet de curiosités de l'Aca démie de S'-Pétersbourg une montre a répétition, ayant a peu près le volume d'un œuf de poule. L'extérieur représente la tombe du Sauveur avec la pierre qui en ferme l'entrée et les deux senti nelles a leur poste. Pendant que le spectateur con sidère ce petit chef-d'œuvre de mécaniquela pierre est soudainement enlevée, les sentinelles sont renversées, l'ange apparaît, les saintes fem mes entrent dans le tombeau, et l'on entend le chant adopté par l'Église grecque pour la fête de la Résurrection. En 1806, le commissaire général consul de France b Tanger, M. d'Ornano. faisait faire des remontrances énergiques au pacha Achach sur le peu d'égards qu'il avait pour les Français, et lui exprimait le mécontentement de l'empereur Na poléon. Le pacha crut entrevoir une menace de guerre, et répondit en riant Si nous sommes obligés d'abandonner les plaines du couchant de vant les Français, le Tafilelt sera notre refuge il nous offre cette année une excellente récolte des meilleures dattes du monde.» Muley-Mohammed, X' empereur de ce nom, qui régna de 1747 a 1789, disait un jour a M. Salva négociantfaisant fonctions de consul de France: «Ton maître (Louis XV) me menace, dit-on, de brûler mes places maritimes; combien crois-tu que lui coûtera cette expédition M. Salva s'étant longtemps excusé de répondre, finit par estimer la dépense a huit millions. Eh bien 1 dit l'empereur, écris b ton maître de m'envoyer la moitié de cette sommeet je les brûlerai moi- même. On parle d'une singulière proposition en voyée sous pli marocain par l'empereur Abd-el- Rahman a S. M. Louis Philippe, proposition ayant pour but d'arriver b la conclusion d'un traité de paix avec la France. Sa Majesté marocaine aurait écrit au roi des Français b peu près en ces termes: Magnifique sultan le grand prophète Mahomet, que je vénère, m'a inspiré de te communiquer une idée qui m'est venue touchant nos dissentiments, idée qui nie paraît avoir la hauteur de l'Atlas et la profondeur du désert. Je te promets de faire ar rêter le traître Djenaoui, qui a attaqué tes soldats méchamment sur la frontière de ton empire d'Al ger et de le faire écorcher tout vif. Tu voudras bien, a ton tour, pour témoignage de notre amitié naissante et de l'harmonie qui unira désormais les Français et les Marocains; tu voudras bien, sublime sultan, en faire autant a ton maréchal Bugeaud. Que ton rosier soit toujours fleuri Alli Allah Bruxelles.Le Roi et la Reine sont ar rivés le 25, vers midi, au palais de Bruxelles. Le Roi a reçu plusieurs personnes, entre autres M. Van Kerchove Dentergem, bourgmestre de Gand. Le comité de la Société de Paix de Londres vient d'adresser au cabinet auglais un Mémoire pour le supplier de faire tousses efforts pour écar ter le fléau de la guerre et pour terminer, par les voies de la persuasion et de la conciliationles différends qui peuvent amener un conflit b Maroc, aTaïti et b S'-Domingue. Un semblable Mémoire a été aussi adressé au roi des Français par le comité de la Société. Dublin, le 22 août. 11 y a quelques jours, le père Mathieu, apôtre de la tempérance, a rendu visite a M. O'Connell dans sa prison il est demeuré pendant plusieurs heures en conférence avec le libérateur et ses compagnons de captivité. Il s'est formé entre le chef des repealers et le chef des teetotallers une sorte de coalitionqui paraît alarmer beaucoup les tories, et sur laquelle un journal de ce parti appelle la sérieuse attention du gouvernement et de tous les fidèles sujets de la reine. Les repealers vont prêter désormais le serment de s'abstenir de toute liqueur spiritueuse jusqu'à la révocation de l'union; il est question aussi de l'abstinence du tabac. Le père Mathieu a donné son approbation formelle b ce projet qui va être mis prochainement a exécution par tous les re pealers d'Irlande. Le retour de la reine b Madrid se sera effectué plus rapidement qu'on ne le pensait. S. M. a dû rentrer le 20 dans sa capitale. L'ex-gouverneur des Iudes, lord Ellen- borough, est attendu d'un jour a l'autre b Mar seille. Les époux Canevas, tailleurs, ont été con damnés par le tribunal correctionnel de la Seine, le mari a quatre mois d'emprisonnement et la femme b deux mois de la même peine pour mauvais trai tements et sévices graves exercés sur la personne de leur enfant âgé de moins de trois ans. Les époux Canevas forçaient ce malheureux petit etre a rester debout sur leur établi pendant des heures entières, exposé a l'ardeur du soleil. La mère le prenait souvent par le cou, au dired un témoin, comme un chat ou un lapin, l'enlevait de terre, et, pendant ce temps, le père le frappait avec un fourreau de baïonnette. Plusieurs foison lésa vus placer leur enfant sous la fontaine dont ils avaient lâché le robiuet, et lui mettre dans la bouche un tampon de linge pour étouffer ses cris. D'autres cruautés ont encore été rapportées. Enfin MM. les docteurs Olivier (d'An gers) et Bayardcommis par la justice, ont constaté sur toutes les parties du corps de l'enfant, et particulièrement sur sa poitrine, de nombreuses ecchymoses. La cour royale, sur l'appel interjeté minimd par M. le procureur-général du jugement de première instance, a confirmé quant aux motifs, mais a élevé b six mois la peine d'emprisonnement prononcée contre chacun des prévenus. Le chef de la police du grand-duché de Posen, M. de Valentini, vient d'être arrêté et mis au secret, sons l'accusation d'avoir communiqué l'or dre qu'il avait reçu d'arrêter un réfugié polonais. U. Malezewska, qui, averti b temps, a pu se sous traire b la mesure qui le menaçait. Le délit dont Valentini se serait rendu coupable est qualifié par les lois prussiennes d'abus de confiance contre le gouvernement, et entraîne la peine des travaux forcés b temps ou b perpétuité, selon les cir constances. Aujourd'hui a eu lieu l'enterrement dans le caveau impérial de notre cathédrale de S'-Pierre et Sl-Paul de la grande duchesse Alexandra. Après avoir été embaumé, ainsi que celui de son enfant, dans la journée du 11, le corps de cette princesse avait été transporté du palais de Zarkojeselo dans cette cathédrale dans la nuit du 12. L'empereur a adressé, le i4, aux habitants de la capitaleun manifeste pour les remercier de l'attachement qu'ils lui ont témoigné en cette triste circonstance. Mise a Prix, le 5 Septembre 1844b 4 heures de relevée, en la Maison de faille d'Ypres, d'une Maison avec son Fond d'Héri tage, située au village de Brielen; occupée par Jacques Decrocq. Adjudication définitive, le 6 Septembre i844, b 4 heures de l'après-midi, au cabaret le Paradis b Moorslede, d'une belle Ferme y située, de 4 h. 27 a. 11 c.occupée par Bruno Samyn-De Swaenejusqu'au i" Octobre i846, au prix de 362 francs 81 centimes par dessus les contributions. Mise a Prix, le 7 Septembre i844, b 1 heures de relevée, b VÉpée Royale, Grande Place b Ypres. i° D'une Ferme b Oostvleterende 11 h. 27 a. 25 c.; occupée par Martin Thery, au prix de 780 francs par an jusqu'au 1" October i845. 2° D'un beau Bois Taillis et Plançons, nommé le Kellenaercde 3 H. 08 a. 28 c. a Rcninghe. Et 3° D'une Ferme b Leysele, près d'Hondschote, de 10 h. 35 a. 10 c.; occupée par la veuve Louis Fandenkerkhove et son fils, jusqu'au 1" Octobre 1853moyennant I,000 francs par an, plus les contributions. Adjudication définitive, au cabaret oc cupée par la veuve de Lichtervelde a Caes- kerke, près la Hooge Bruggele 9 Septembre i844, 3 heures de relevée. t# Une Pâture Grasse de 5i A. 60 c. 2" Une idem de 2 h. 73 a. 70 c.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1844 | | pagina 2