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Haine Une dame mise élégamment, a
lipostrophé un promeneur en lui deman
dant tout haut: Quavez-vous fait de ma fille?
I e monsieur donnant une réponse peu sa-
jsfaisante, la dame le saisit par la cravate
ht se mit crier de toutes ses forces: Vous
Uvez enlevé ma fille, rendez-moi ma fille; elle
accompagnait ces paroles de voies de fait
telles que le monsieur accosté eut sa cra
vate et son gilet déchirés. Des passants,
qui attribuèrent ces violences uu accès
de folie, ont entraîné la dame dans une
vigilante et l'ontconduiteàla Permanence.
Cette scène avait occasionné un grand
assemblement.
FRANCE. paris, 8 Septembre.
Le départ du roi pour le château d'Eu
est très-prochain, saus que le jour soit
encore fixé; le roi s'y rendra seul. La reine
reste près de la princesse de Joinville.
Mm* la duchesse de Nemours se prépare
aller rejoindre le duc Metz; M"" la du
chesse d'Orléans va habiter Trianon avec
ses enfants, le prince de Joinville est en
mer. M. le duc d'Aumale en Algérie, et M.
le duc de Monlpensier Metz, près de son
frère.
Il paraît arrêté que si le roi se rend en
Angleterre dans le courant d'octobre, au
cun membre de la famille royale ne l'y
accompagnera.
Le brave général Pailhès, qui depuis
sa retraite, vit retiré Saint-Germain-en-
Laye, près de Paris, était arrivé le 3
Estissac, dans le département de l'Aube,
pour y ouvrir la chasse, ainsi qu'il le fait
tous les ans. Le 5, il se mit en chasse, et
prit seul la direction de Dierey-S'-Julien.
L'heure du dîner était depuis longtemps
arrivée, et M. Pailhès ne revenant pas, on
commençait concevoir quelques inquié
tudes, lorsqu'un laboureur vint annoncer
M. Rollel, garde-général, chez lequel M.
Pailhès était descendu, qu'un chasseur
était mort au milieu d'un champ. Soup-
çonant la vérité, les personnes qui se
trouvaient là s'empressèrent de se diriger
vers l'endroit indiqué. Ils y avaient été
devancés par le brigadier d'Estissa, qui
trouva le corps peine réfroidi, et le chien
couché auprès de son maître. Il a été con
staté que la mort était due une attaque
d'apoplexie foudroyante.
Le bruit courait Oran que les
25,000 cavaliers du fils d'Abd-el-Rhainan,
après avoir été si maltraités par nos trou
pes l'Isly, avaient été, dans leur retraite
en désordre attaqués par les Kabyles et les
Cerbères, qui en avaient fait un massacre
épouvantable.
ANGLETERRE. londres, 7 septembre.
Hier 0 heures du soir a eu lieu dans
la chapelle particulière du château de
Windsor le baptême du jeune duc d'York.
La reine douairière, le duc et la duchesse
de Cambridge, le prince royal de Prusse,
le grand-duc héréditaire et la grand-du
chesse de Mecklenbourg-Strélitzla du
chesse de Gloucester, la duchesse de Kent,
le prince Edouard de Saxe-Weimar, assis
taient la cérémonie. Au nombre des as
sistants se trouvaient également les minis
tres, les grands officiers de la couronne,
les ministres de Prusse, de Belgique et de
Saxe.
Les parrain et marraine du jeune prince
étaient le prince George de Cambridge,
représenté par son père le duc de Cam
bridge, et la duchesse régnante de Saxe-
Cobourg-Golha, représentée par la duches
se de Kent. L'archevêque de Conterbury
a officié, assisté des évêques de Norwich et
d'Oxford, du doyen de Windsor, des cha
pelains de la reine et du prince Albert.
L'enfant royal a reçu les noms d'Alfred-
Ernest-Albert.
La nouvelle de la cassation du juge
ment de la cour du banc de la reine de
Dublin, dans l'affaireO'Connell, estarrivée
jeudi dans la soirée dans la capitale de
l'Irlande, où elle a excité les plus vifs té
moignage d'enthousiasme. La foule s'est
portée au Corn-Exchange où étaient réunis
les principaux membres de l'association
du rappel, pris au pénitentiaire de Rich-
mondoùdéjà un grand nombre d'habitants
notables de Dublin s'étaient rendus pour
féliciter M. O'Connell et ses amis de l'heu
reuse issue de leur appel.
On espérait que les prisonniers pour
raient le soir même être rendus la liberté,
et déjà on s'apprêtait leur faire un cortège
triomphal; mais il paraît que, par suite des
formalités remplir, ils n'auront pu sortir
de prison qu'aujourd'hui dans la matinée.
Ils n'auront rien perdu pour attendre, car
leur sortie de captivé sera le signal d'une
ovation papulaire telle qu'on en voit rare
ment de semblable. Le lord maire ira
chercher lui-même, dans sa voiture de cé
rémonie, le libérateur qui sera conduit au
Corn-Exchange et de là dans sa demeure,
accompagné des membres de la corpora
tion de Dublin, du comité de l'association
du repeal et de la foule de ses amis et du
peuple. Les tories de Dublin sont d'autant
plus consternés qu'après la décision des
juges on était loin de s'attendre la cas
sation de l'arrêt.
On lit dans une correspondance du
Standard On s'occupe de construire un
char de triomphe destinée reconduire
M. O'Connell de la prison sa demeure.
Le lord-maire et les membres de la corpo
ration de Dublin attachés la cause du
repeal, doivent faire partie du cortège
triomphal.
M. Ford, M. Cantweil et M. Mahouny,
agents des patriotes incarcérés, sont ar
rivés bord du steamer, ils portaient des
drapeauxblancssur lesquels étaientgravés
ces mots Le jugement a été cassée par la
Chambre des Lords. O'Connell est libre. Il y
a une grande agitation dans les rues de la
capitale, mais on ne craint pas que l'ordre
soit troublé.
ÉTAT CIVIL D'YPRES.
Kuyppe en keiren AllaemLandsallaem
en andere voorwerpen
TE LANGEMARCK (POELCAPPELLE.)
HECBCLMIK.
Samedi a été célébré le service funèbredans
'église de S'-Nicolas, a Gand, pour le repos de
l'âme de Dame Marie-Anne De Ryckerenée
Greenwoond.
Dame Mary-Ann Greenwoodnée au château
i'Halerop, dans le comté d'Oxford, le 16 janvier
782d'une des plus anciennes et plus nobles
familles catholiques d'Angleterre.
Attachés a la cause des Stuarts, plusieurs de ses
ancêtres avaient porté leur tête sur l'échafaud et
scellé de leur sang leur inébranlable dévouement
leur foi monarchique et religieuse.
Dès l'âge de 6 ans, la jeune Mary-Ann déjà
remarquable par la précocité de son intelligence et
par les plus heureux dons de l'esprit et du cœur,
fut choisie pour accompagner une de ses tantes
dans un long voyage par iner qui lui avait ordonné
comme le meilleur moyen de rétablir sa santé.
Mais peine arrivée en vue de Lisbonne, la ma
lade succombaet sa jeune compagne elle-même
faillit périr, avec le navire, dans un naufrage.
Rendue ses parents, elle fut de nouveau ré
clamée, comme un ange de joie et de consolation,
par une autre de ses tantes, alors abbesse du cou
vent des dames Bénédictines a Gand, ou la jeune
Mary-Ann fut élevée jusqu'à l'âge de 10 ou 12
ans avec les filles des plus notables familles de la
Flandre, dont la plupart encore vivantes lui ont
toujours conservé le plus tendre attachement.
Ainsi, par sa première éducation et les impressions
de son enfance comme par le double mariage
qu'elle contracta plus tard, avec deux Belges, elle
peut être regardée comme un véritable eulaut du
pays et en particulier de la ville de Gand.
Elle ne quitta cette ville qu'avec l'abbesse et
toutes les dames anglaises qui abandonnèrent le
couvent l'approche des armées républicaines,
pour retourner dans leur patrie sous la conduite
du duc d'Yorck qui les fit embarquer sur un des
vaisseaux de la division navalecommandé par
l'amiral Howe, avec lequel la jeune pensionnaire
se trouva au milieu de la bataille désignée par les
Anglais sous le nom deglorious first of june.
Mariée très-jeune M. Frauçois-Ballhezard
Solvyns, elle encouragea et aida son mari l'achè
vement de son graud ouvrage sur les Hindous,
et contribua ainsi, pour sa part, doter la Belgique
de l'un de ses plus beaux titres d'illustration lit
téraire et scientifique de notre âge.
Après la mort de M. Solvyns, elle épousa M.
De Ryckere, ancien gouverneur de la Flandre
orientale et professeur émerite de la faculté de
droit de l'université de Gand.
En 1882, l'aîné des trois enfants, issus de son
premier mariage M. Charles Solvyns, lieutenat du
génie, lui fût ravi par une mort aussi soudaine
qu'honorable, dans l'accomblissement d'un acte
d'humanité et de dévoument.
Son cœur de mère saigna toujours de cette
blessure, et enfin elle suivit ce fils chéri au tom
beau le 3i août i844:, laissaut deux enfants dont
1 un Henri Solvyns, est secrétaire de la légation
du roi Canstantinople, et dont l'autre, dame
Mary-Ann Solvyns a épousé M. Froelich, major
d artillerie au service Belgique.
Du 4 Septembre nu 11 inclua.
NAISSANCES.
4 Du sexe masculin, g
4 Du sexe féminin
I morl-né du sexe masculin.
MARIAGES.
I. Rooxebeke, Pierre-ïeau, âgé de ao ans, faiseur de den
telle, et PerardFrançoise-Pauline, âgée de U9 ans,
deutelliere.
Baelen, Pierre Josephâgé de 36 ans, journalier, et
Maesen Rosalie, âgée de a6 ans, domestique.
DÉCÈS.
1. Vandewynckel, Eugène-Lievin, âgé de 67 ans, jardinier,
époux de llennaeri, Françoise, Brie Un lez Y près.
2. De Waegheuaere, Isabelle-Barbe âgée de 90 ans 4 mois,
particulière, veuve de Jean-Arnold De Couinck n° 14
rue de Joséphine,
3. Ignon, François-Liévinâgé de 82 ans 8 mois, marchand
de dr«»ps, époux de Marie-Tliéièse Rabau, n° ia5, rue des
Chiens.
4- AgysJosephâgé de 35 ans, artificier de troisième classe,
né et domicilié Brugesj grande caserne, rue de la Bouche*
5. De Brier, Augustin-Béneviut-Jeanâgé de 83 ans 4 mois,
propriétaire, veuf de Marie-Cathérine-FrançoiseLegra-
veraud, n° 20, rue de Lille.
Bieuaimé, Marie-François-Placide, âgé de 47 ans, domes
tique, époux de Isabelle-Thérèse Verknocke, 11® 20 rue
de Menin.
ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS.
Masculin i rp i v
Fémininj j ToUL 5"
VENDITIE VAN ROERENDE L.OEDEREN,
VRECHTEN TE VELDE,
BEESTIA ELEN,
Donderdag 26,nSeptember 1844, (en eene uere
naeiniddag, zal den Notaris DELAV1E resideé-
rende te Poelcappelle, gemeente Langeniarck, by
openbaere Veuditie, verkoopen tej-Jjofplaetsen
op de landen uitmaekende hej^hofstedekerv^ge-
bruikt by de weduwe Pieler ihf'aenepoel, bion en
de gemeente van LangemarcK, Op eeusn klêyrjfn
afstand der plaets van PoeLàppellaV langst
zoogenaetnde Boschkalsydeiéu gToot deel /au
haeren Huisraed, bestaende namendtf
koper, tin, iser, steen en aerdevvelM»fJij|fcw^lag-
horlogie, al het kuyppe en keiren allaem, lands
allaem, van hanwen, spaden, greepen, drylanden,
vorken en raekels, een deel tiininermans allaem,
4o bondels vlas, i5o bondels claverhooi.