8 tembre Avant-hier an matin, àil heures, un incendie a éclaté dans la maison de M. Debont, marchand de chiffons papier; malgré les secours les plus prompts portés par les voisins, l'habitation entière, cons truite en briques et couverte de chaume, a été réduite en cendres en quelques ins tants. Tout le monde étant sorti de la maison depuis le matin, on n'a aucun autre malheur déplorer. Il se trouvait peu de iheubîes dans cette maison, qui était assu rée par une compagnie française. Le dom mage est évalué un millier de francs. A en croire certains bruits sinistres, qui circulent dans le village, la malveillance ne serait pas étrangère cet incendie. On écrit de Gand, 22 septembre La réception du pont Marcellis est remise la semaine prochaine parce qu'on n'a pu trouver en ville aucun charriot assez solide pour porter la charge qui doit passer sur ce pont. On écrit du camp de Beverloo, le 21 septembre Il paraît que plusieurs régi ments vont occuper les diverses citadelles, qui restaient toujours inhabitées. Le 3e de ligne occupera la citadelle d'Anvers; celle de Namur sera occupée par un bataillon du 9e de ligne. Les régiments ont reçu l'ordre de ren voyer dans leurs foyers les miliciens qui avaient été appelés sous les armes pour la saison des manœuvres au camp de Be verloo. Les manœuvres du camp de Beverloo ont été fort brillantes. Le ministre de la guerre a constaté des progrès marquants dans les diverses applications de tactique. Les troupes ont exécuté de grandes ma nœuvres de guerre avec beaucoup d'en semble et avec un aplomb et une précision remarquables. On a exécuté la bataille d'Isly, dont on avait reçu le plan du mi nistre de la guerre de France. Cette ma nœuvre a excité l'admiration de tous les généraux qui y assistaient. La nouvelle de la non venue du roi a jeté un peu de froid sur les derniers jours du camp. L'armée aime voir le roi au milieu d'elle, parce qu'elle sait qu'elle a toutes ses sympathies. Le grand-écuyer de S. M. a donné deux banquets au nom du roi qu'il était chargé de représenter dans cette circonstance, comme chef de la maison militaire de S. M. FRANCE. paris, 21 Septembre. Toutes les affaires sérieuses sont ren voyées maintenant après le voyage du roi. C'est après ce voyage que sera discuté le nouveau mode de l'emprunt; c'est après ce voyage que sera arrêtée définitivement la liste des noms qui doivent figurer dans la prochaine promotion de pairs de France. Cette liste sera, dit-on, très-nombreuse. On désigne déjà comme devant faire partie de cette promotion-, le général Jacqueminot, le général Doguereau, le général Bonne- muin, le général Durrieu, M. le baron de Sers, préfet de la Gironde; M. Benjamin Delessert, M. Pedre-Lacaze, anciens dé putés; M. Debelleyme, M. de Marmier, M. de Montozon, députés; M. V. Hugo et le maréchal Bugeaud. Un métayer du département de l'Au de vient encore de mourir des suites d'une morsure de chien qu'il n'avait pas fait cautériser. Plus d'un mois s'était passé depuis que la plaie était cicatrisée, lorsque ce malheureux, nommé Castel, éprouva dans la main une douleur qui bientôt Se fit sentir dans tout le bras, et gagna jus qu'à l'épaule. Étonné de la rapidité de ses progrès, il alla consulter le médecin du lieu, qui soupçonnant la vérité l'altération de ses traits, le fit coucher sur-le-champ, et lui présenta un verre d'eau que le malade repoussa furieux, en s'écriant Vous voulez donc me noyer! Cette exclamation, inspirée par l'horreur de l'eau, symptôme le plus funeste et le plus certain de la rage, ne laissa plus de doutes, et bientôt l'état de ce malheureux devint désespéré; il a fallu jusqu'à huit personnes pour le retenir dans son lit, où il est mort après quatre jours d'horribles souffrances. Voyage de Logis-Philippe en Angleterre. Toutes les incertitudes ont cessé relati vement ce voyage. Le roi quittera Neuilly dans la première quinzaine du mois pro chain. On disait d'abord que le prince de Joinville viendrait pour celte époque pren dre le commandement de l'escadre qui doit accompagner S. ftL S'il faut en croire les journaux anglais ce projet serait main tenant abandonné. Voici ce qu'on écrit ce sujet au Sun, le 17 septembre de Ports- mouth. Cet après-midi, une heure, la fré- galeà vapeur français le Caïman,capitaine Dieudonné, est arrivée ici venant de Cher bourg. Le capitaine était porteur de dépê ches annonçant l'intention arrêtée de S. M. Louis-Philippe de venir débarquer Porlsmouth dans la seconde semaine d'oc tobre. Toutefois le jour et l'heure précis du débarquement ne sont connus que du commandant en chef et des lords de l'ami rauté. Nous croyons que les dépêches ont jour objet les arrangements prendre jour la flotte qui accompagnera le roi. Le jaron de la Roncière Cenoury, aide-de- camp de l'amiral La Susse qui comman dera la flotte ou l'escadre qui accompa gnera le roi est arrivé bord du Caïman pour remettre les dépêches et présider aux mesures qu'il faudra prendre pour la ré ception du roi. ANGLETERRE. londres, 20 septembre. On a reçu hier l'avis au château de Windsor que la reine et le prince Albërt seront de retour le 28 ou le 30 septemhre. Le château de Windsor, où le roi Louis-Philippe va faire sa visite la reine Victoria, fut construit, il y a sept siècles, par Guillaume-le-Conquérant Windsor est une charmante petite ville au bord de la Tamise, sept lieues l'ouest de Londres; c'est le Versailles de l'Angleterre; son château royal, résidence d'été de tous les souverains depuis Guillaume, la chapelle où se tiennent les assemblées de l'ordre de la Jarretière, la promenade en terrasse de 1,870 pieds de longueur, la forêt de 20 lieues de tour, les sites qui l'environnent, son histoire, tout a concouru pour donner a celte résidence royale la célébrilé.qu'elle a depuis longtemps. Dublin, le 18 septembre. Aujourd'hui les membres du conseil communayant en tête le lord-maire de Dublin, se sont rendus en cortège la résidence de M. O'Connell, pour lui présenter l'adresse vo tée dans la dernière réunion du conseil. - Le lord-maire a donné lui-même lecture de l'adresse; il a appuyé avec beaucoup d'expression sur le dernier paragraphe. M. O'Connell a répondu celte adresse parunechaleureuseallocution; il a appuyé principalement sur la nécessité de déve lopper et d'encourager les sentiments de conciliation qui se manifestent même parmi ceux qui ont été hostile jusqu'ici la cause du rappel. D'autres adresses ont été présentées au nom des corporations de Sligo-Newry et d'autres villes venues en députation auprès du libérateur, ce qui a ajouté l'impor tance de cette cérémonie. ALLEMAGNE. On écrit de Berlin, 15 septembre On dit que la ratification du traité de commerce avec la Belgique a déjà eu lieu, et que le roi a manifesté plusieurs repri ses sa satisfaction du prompt arrangement de cette affaire. (Cor. de Nuremb.) Venditie van Meubeis nmSCATHELEN BEESTIALE1 TE BIXSCHOOTE. DÎT ER HAND TE KOOPEV OF TE PAGTEN Om aenstonds hand daer aen te staen EENEN OLIE WINDMOLEN LIVINUS VAN UXEM-DEHAENE, M. Ch. de Bagenrieux, conseiller provincial du Hainaut et bourgmestre des Acren est décédé le 20 de ce mois. Gustave Hugo, professeur de droit h l'uni versité de Goettingue et l'un des jurisconsultes les plus distingués de l'Allemagne, est mort le i5 septembre, l'âge de 79 ans. S3 door sterfgeval. en enz., Dingsdag 8""1 October 1844ora 9 uren voormiddag precies, len huize alwaer sieur Ja- cobus Dezeureonlangs overleden is, te Bix- schoote op de plaets, zal er gehouden worden venditie van al zyn nagelaten Mobilaire en Huis- calhelyke Voorwerpen, bestaende namentlyk in tafels, stoelen, banken, bedbakken, 2 slaghor- lorgien met kassen, 2 kleerkassen, buffet met glazen deuren, veel koper en tin, porcelein, yzer, steen, galleis en aerdewerk, koperen fournois, yzeren stove, 4 matraessen, pluinten bedden en lioofdeinden, onderbedden, sargien, bedlakens en bedbehangsels, 4 stukken granw vliessen en stoppen linwaed, servietten, tafeldwalen, graen- zakken, 100 booten gezwingeld vlas, kuip en keirn allaem, wascbbuipen, aelkuipen, eene hoe- veelbeid abeelen en iepen bard en menigvuldige andere objecten te laDg ont le beschryveD. Eindeliug eenen ezel met monturing, twee allerschoonste melkkoeyen en eene partie klaver- booi. Deze venditie zal gebeuren met tyd van beta- ling voor de koopen van tien francs en meer bedragende, behoudens goede bekende borgen te benamen, de gonne min beloopende als 00k de bespreken zullen moeten gereed voldaen zyn. (1) Elh zeghet voor ts. MET WMVHI'l'!) ES llltOODBIkERl'E En 25 aren 28 centiaren ERVE daer medegaende, gebeel voordeelig geiegen op de plaetse te Ghe- luvelt langst den steenweg van Yper op Meenen; agtervolgens de voorwaerden berustende t'elkx nazien ten kantoore van MUr VAN EECKE Notaris te Yper. (2) Eli zegge 'l voor ta. zaekwaernemer, IN DE nONDSTRAET, N» l«», TOT YPER EN. Heeft de eer bet Publiek bekent te maeken, dat hy, Geld te placeeren heeft, mits goed bezet, zoo kleyne als groote sommen. Gelieve het voort te zeggen.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1844 | | pagina 3