Le jury d'examen pour la philosophie et les lettres a terminé ses opérations. En voici le relevé Épreuve préparatoire Fétude des sciences. Candidature en philosophie. avec distinction, 1 avec grande distinction, I avec la plus grande distinction, 5 ajour nés et 11 absents. Deux récipiendaires étaientinscritspour l'examen du doctorat en philosophie; l'un (M. Jeanne, de l'Université de Liège) a été reçu d'une manière satisfaisante; l'autre (de l'Université de Bruxelles) ne s'est pas présenté l'examen oral. Mgr. l'évêque vient de faire les no minations suivantes M. Pattyn, directeur du couvent de Ste- Anne-lez-Courtrai, est nommé vicaire Cachtem ;'il est remplacé par M. Van Den Berghe, ci-devant coadj u teur Markeghem M. Yervot, vicaire Dranoutre, passe en la même qualité Poelcappelle, dont le vicaire actuel M. Van Der Heeren est nom mé vicaire Cuerne en remplacement de M. Beke, nommé vicaire de Rolleghem- cappelle. M. Christiaens, vicaire de Rolleghem- cappelle, remplace Gheluvelt, M. De Meurisse, qui succède M. Vervot Dra noutre. qu'il a fait du progrès dans son libéralisme, il s'exprime dans les termes suivants au sujet du clergé. En vérité, il n'empêchera plus l'avenir de l'accuser dans le terrible dilemme suivant Ou de se voir abattre révolutionnairement; ou de voir anéantir légalement la constitution qui lui accorde la faculté de mal faire. Ce qui veut dire pour ces hommes, comme pour les tribuns d'autrefois, les prêtres ne seront plus libres que d'obéir h leurs caprices, s'ils ne veulent pas être massacrés en masse. Il paraît du reste que ces incartades sont des tinées familiariser la populace aux charivaris pour outrager les lois sociales dont on ne veut plus pour soi; et envelopper les idées des révolution naires d'assez de pathos pour pousser a la moindre occasion au désordre, une partie d'une ville. Mais ces peuples là qu'on exploite si indi gnement frémiraient assurément, si on exposait leurs yeux le tableau des théories révolution naires d'un Voltaire, d'un Diderot, d'un Helvétius; des lois sanguinaires de l'assemblée constituante; des crimes d'un Marat, d'un Danton, d'un Cartouche, d'un Robespierre; des massacres or donnés par le comté du salut public; des carnages d'un Carrier, d'un Lebon, d'un Collot d'Herbois; des exécutions dans la plaine des martyrs auprès d'Auroy; des horreurs commises dans la vendée, etc., etc., etc.... Crimes et massacres, non seu lement machinés, mais perpétrés par des gens que le digne Progrès se garderait bien de taxer du nom d'ennemi du libéralisme et de la soi-disante égalité. Il n'y a, il faut l'avouer rien de plus détestable que cette tactique d'insinuations perfides, l'aide desquelles nos libérâtres s'efforcent d'exciter les mauvaises passions contre leurs adversaires, rien de plus dégoûtant que l'effronterie et le cynisme avec lesquels ils font mentir les faits historiques. Qu'ils ne s'étonnent donc point de la repulsion qu'ils inspirent, qu'ils ne s'étonnent point de voir les honnêtes gens se détourner d'eux. Ce qu'il y a ici d'étonnant, c'est que des gens sensés puissent encore se rassasier dans ces sources bourbeuses, d'où ne découlent que des idées de désordre, de violence brutale et de terreur. Messieurs Onraet, conseiller de la cour d'appel, un greffier, et Mareska, professeur de chimie de Gand, sont venus en cette ville, pour entendre quelques témoins dans l'affaire de l'épouse du sieur Baelde, accusée comme on sait d'avoir em poisonné sa servante Cathérine Leroy. M. Mareska est chargé d'analyser la suie de la cheminée au foyër de laquelle on présume que de l'arsénic aurait été brûlé. 1' I L_j_l LUAI I Le joùr de SS. Simonet Jude est toujours un jour de fête et de gaîté pour nos poissonniers et nos poissonnières Malheureusement ^intempé rance prenait autrefois Utfe large part dans la manifestation de leur bruyante allégresse, surtout depuis le fâcheux exemple qu'avait donué la Régence soUs le régime hollandais, de ces dégoû tants repas, d'où l'on brouettait les convives ivres- morts leur domicile. On Sait que passé quelques années les poissonniers glacés d'effroi virent ex pirer sous leurs yeux un de leurs victime, ce qu'on rapporte, d'un imprudent pari gastrono mique. Aux clameurs de la joie succéda soudain le silence de la mort, dont l'horreur était augmen tée par l'obscurité de la nuit, et les gémissements de la famille, quand il fallut emporter un cadavre livide du milieu des tables et des chaises, du milieu des bouteilles et des plats, encore moitié pleins, décors inaccoutumés d'une salle funéraire. Mieux avisés maintenantles poissonniers ont inauguré leur fête par une messe et un salut en musique, et se sont réunis en après un banquet paisible. A l'offrande, on remarquait d'abord MM. les Egards du poisson M. Begerem en têtepuis le Président de la société particulière des poisson niers, et ensuite les gens du métier. L'intervention Si ou trouve un peu cru ce que 119U8 venons de dire, qu'ou veuille remarquer que nous n'avons fait qu'ap pliquer aux partisans de l'ultra-libéralismeet notamment ceux du Progrèsl'article calomnieux que celui-ci vient de lancer contre les jésuites et contre la presse modérée. de MM. les Égards n'a pu que contribuer puis samment encourager un esprit d'ordre et de bienséance. Les poissonniers en remontreraient bientôt au Collège communal, qui, depuis un grand nombre d'années, annonce pieusement chaque fois pour l'année prochaine, une messe solennelle en l'honneur du S'-Esprit, sans qu'on entende jamais parler de l'accomplissement de la promesse. Le magnifique établissement de M. Donck au milieu de notre Grand'place, reste toujours va cant, et sa destination incertaine. On a terminé depuis quelques jours les décorations de la façade. La disposition intérieure a été ménagée de manière qu'il peut être tenu la fois un grand estaminet et un hôtel confortable, tout eo réservant un vaste local une société particulière. Aucun emplace ment ne réunit un degré égal les avantages du site et de l'étendue. On bâtit avec ardeur des cabarets autour du nouveau Palais de Justice. Le nombre des débitants de boissons et celui des indigents charge de la bienfaisance augmentent dans une progression pa rallèle. Il paraît que fén M. l'abbé Castïyck a favorisé la Commune de Voormézeele d'un legs assez impor tant pour l'établissement d'une école pauvreott du moins pour l'extension cotâble de celle qui ëxiste. Jusqu'à présent néanmoins, il t'a été rién fait. Quel est le motif qui empêche la commune de profiter des avantages qui lui ont été accordes, et si elle est déjà en possession des biens, pourquoi ne se hâte-t—elle pas d'en faire l'emploi exprés- sément commandé par l'honorable défunt MM. les Prud'hommes viennent de publier une brdonnance aux termes de laquelle il est défendu d'acheter des dentelles dessins communs moins que l'ouvrière ne produise sdn livret acquitté ét ce peine d'être responsable des dettes qu'elle pourrait avoir contractées envers le fabricant pour qui elle a précédemment travaillé. Quant aux dentelles fabriquées sur des dessins confiés par le marchand, et déposés ou non par lui, l'ouvrière ne peut évidemment disposer dans aucun cas. La mesure que les Prud'hommes viennent de prendre a pour objet de réprimer la mauvaise foi de quel ques dentellières, qui entreprennent un ouvrage important, reçoivent des avances considérables, les dissipent dans les taudis, et confectionnent ensuite de petites dentelles qu'elles vendent sons main, pour se procurer de nouvelles ressources. Cet abns prive la fois l'ouvrière inconsidérée d'une grande partie de son gain, et expose le fabricant au double desagrément de la perte de ses avances, et de la perte de la dentelle qu'il avait commandée. Louvain. 24 aspirants, 15 admis avec mention, 5 avec mention honorable, 1 avec mention très-honorable, 3 ajournés, 1 rejeté et 1 absent. Bruxelles. 3 aspirants, 2 admis avec mention, 1 ajourné. Liège. 10 aspirants, 4 admis avec mention, 2 avec mention très-honorable, 2 rejetés et 2 ahsens. Gand. 4 aspirants, 4 admis sans men tion. Études privées. 12 aspirants, 3 admis sans mention, 1 avec mention honorable, 5 rejetés, 3 absents. Totaux. 53 aspirants, 28 admis sans mention, 4 avec mention honorable, 5 avec mention très-honorable, 4 ajournés, 8 re jetés, 0 absents. Louvain. 50 aspirants, 23 admis sans mention, 7 avec mention honorable, 3 Bruxelles. 28 aspirants, 11 admis sans mention, 3 avec distinction, 5 ajour nés, et 9 absents. Liège. 17 aspirants, 8 admis sans mention, 2 avec mention honorable, 2 avec grande distinction, 2 ajournés, et 2 absents. Gand. 18 aspirants, 4 admis sans mention, 1 avec mention honorable, 2 avec distinction, 4 ajournés, 1 rejeté, et 6 ab sents. Études privées.30 aspirants, 14admis sans mention, 8 ajournés, 1 rejeté, et 15 absents. Totaux. 150 aspirants; 60 admis sans mention, 10 avec mention honorable, 8 avec distinction, 5 avec grande distinc tion, 1 avec la plus grande distinction, 24 ajournés, 2 rejetés, et 44 absents. La campagne de la pêche d'été de la morue est maintenant terminée; en voici le résultat. g4 chaloupes ont rapporté en a36 voyages, 11,726 tonnes de morue; en i845, 92 chaloupes en avaient rapporté 14,077 tomes eD 235 voyages. II y a donc cette année une diminution de 2,351 tonnes, mais cette diminution se trouve composée pour les pêcheurs par l'élévation des prix qui se sont toujours bien soutenus. On écrit de Nieuport, 24 octobre Comme le temps est très-favorable, les ouvrages de notre écluse s'avancent très-rapidement. Sous peu, du moins si nous avons encore quelques beaux jours, la maçonnerie sera achevée. Voici quelques renseignements nouveaux Sur la flèch'ede Saint-Julien, Ath. La commission ïoyale des monuments a visité récemment la tour de cette église qui est d'une belle architecture, et dont l'élévation est de 175 pieds. La flèche qui la surmontait autrefois était de 15o pieds. Le projet proposé par la commission est de rétablir cette flèche. On calcule que la dépense faire pour relever ce monument qui faisait l'ornement de la ville et du paysage plusieurs lieues la ronde, ne serait pas considérable et pourrait se répartir en plusieurs années. Il y a tout lieu d'espérer que l'administration communale, les habitants, la pro vince et le gouvernement seconderont de tous leurs efforts l'exécution de ce projet. La construction de l'ancienne église de Saint- Julien remontait 1390; la flèche, ayant été renversée par un ouragan terrible, fut rétablie immédiatement aux frais de la ville; mais la foudre la détruisit une seconde fois le 10 avril 1817, et incendia l'église entière. Désormais, un semblable désastre ne serait plus craindre, la charpente devant être entièrement en fer. L'affaire des troubles de Verviers a été portée, le 24 de ce mois, devant le tribunal de simple police de la dite ville. Après l'audition des témoins, les avocats ont donné lecture de leurs

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Le Propagateur (1818-1871) | 1844 | | pagina 2