HOLLANDE. On écrit de Sittard, 19 novembre Un crime qui rappelle l'assassinat commis il y a deux ans, sur le territoire de cette com mune, et dont les auteurs sont restés in connus, vient de se perpétrer dans le ca baret de M. Schilberg, au faubourg de Sittard. A lasuited'une querellequis'était élevée entre les nommés G. Wolfset L. Palbians, tous les deux cordonniers, on prétend que le dernier a porté un coup de couteau Wolfs dont le malheureux est mort sur-le- champ. Plus heureusement qu'il y a deux ans, cette fois l'auteur présumé du crime est entre les mains de la justice. Il a été arrêté par notre bourgmestre au moment de l'ac tion. Palmens est de Maseyk, mais il de meurait Sittard depuis dix ans. Cette nuit un violent incendie a dé truit Amsterdam, rue Royale, la boulan gerie et l'habitation du sieur A. Zeh. FRANCE. Paris, 24 novembre. Aujourd'hui on célèbre Saint-Cloud le 35e anniversaire du mariage du roi. C'est ce jour-ci que le mariage du duc d'Aumale est célébré Naples. Il y aura demain spectacle Saint Cloud; les élèves du Con servatoire joueront Raoul de Crépuy, opéra de Méhul. C'est le roi qui a désigné cet ou vrage. A la date du 13, on faisait Naples de grands préparatifs pour la célébration du mariage de la princesse de Salerne avec le duc d'Aumale. M. Hallez, membre de la chambre des députés, vient de succomber la suite d'un affreux accident. Parcourant un gre nier foin, il tomba d'une grande hauteur par une ouverture dont il ignorait l'exis tence. Resté sans secours pendant une heure, il fut enfin relevé par son domes tique; mais malgré les soins empressés qui lui ont été prodigués, il n'a survécu que deux jours sa chute. Une tentative de suicide, pour une cause peu ordinaire, est racontée par le Précurseur de l'Ouest M. P. de Saumur était appelé faire partie du jury au mo ment de quitter sa femme et sa maison, il s'est enfermé dans sa chambre et s'est tiré un coup de pistolet dans la tête; fort heu reusement la balle a dévié. Un autre pis tolet chargé était auprès de lui; mais il paraît qu'un premier essai a suffi pour lui ôter l'idée de recommencer. On lit dans le Sémaphor de Marseille du 21 novembre M. le maréchal Bu- geaud a quitté hier matin, huit heures, notre ville pour se rendre Paris. L'illus tre voyageur était accompagné de ses aides-de-camp. Les chefs arabes venus d'Afrique avec le gouverneur sur le Mon- tézuma, sont restés Marseille et ne partiront que ce matin, 7 heures pour la capitale, en passant par Arles, où ils s'embarqueront pour remonter le Rhône. M. Roche, premier interprète de l'Algérie, ne les a pas quittés, il viendra au secours de ceux d'entre eux qui ne parlent pas le français. L'intention de M. le maréchal Bu- geaud en débarquant Marseille était de se rendre Excideuil et d'y rester quel ques jours avant de poursuivre son voyage pour Paris. Mais il était peine arrivé Marseille qu'il a reçu du gouvernement l'ordre de se rendre directement et sans retard a Paris. On répand le bruit que le M. le maré chal Bugeaud est arrivé et qu'il est ques tion de lui donner le portefeuille de la guerre en remplacement de M. le maré chal Soult qui est décidé quitter le ministère M. Guizot aurait alors la prési dence du conseil. Le Globe avait annoncé, il y a peu de jours, que M. Dujarrier avait accaparé pour la Presse les feuilletons de M. Alex andre Dumas, au prix de 60,000 fr. pour un an. Le Constitutionnel annonce aujour d'hui qu'il a accaparé M. Eugène Sue, qui s'est engagé a écrire exclusivement pour ce journal, et fournir, après le Juif- Errantun feuilleton en sept volumes, intitulé Les Sept Péchés capitaux. Où la spéculation s'arrêtera-t-elle ANGLETERRE. Londres, 23 novembre. La cérémonie de la réception du duc de Saxe-Cobourg-Gotha comme chevalier de Jarretière aura lieu Windsor. On pré pare au château les appartements d'Etat où doit se faire la cérémonie et où aura lieu le grand banquet de la Jarretière qui se donne la réception de tout nouveau chevalier. On a récemment établi Londres, au moyen de souscriptions, des bains et des buanderies publics, où les pauvres sont admis moyennant une très-faible rétribu tion. Les bains très-bien organisés; ils se ront chauffés en hiver; il en est de même des buanderies, où les pauvres peuvent non-seulement laver leur linge, mais en core le sécher dans des chambres conve nablement chauffées, et disposées de ma nière laisser le plus de place libre pos sible. Ces établissements forts utiles sous le rapport sanitaire aussi voit-on avec plaisir les villes de province suivre l'exem ple de la capitale. Déjà Rirmangham Edimbourg, Dundee, ont arrêtée la créa- lion d'établissements semblables au moyen de souscriptions politiques. L'impulsion est donnée ce mouvement philanthropi que, et il est probable qu'avant peu toute ville de quelque importance voudra avoir des bains et des quanderies exclusivement réservés ses pauvres. Avant-hier, un grave accident est ar rivé sur le chemin de fer Great-Wertern, quelques milles de Londres. Deux ou vriers occupés travailler sur le rail-way, n'ayant pas vu arriver le convoi qui par tait de Londres, cause du brouillard qui régnait, ont été renversés par la locomo tive et écrasés sur place. On écrit de Nottingham, le 21 au soir, au journal le Sun: Je viens de recevoir la nouvelle authentique d'un affreux acci dent arrivé aujourd'hui dans l'après-midi Brestonenviron 4 milles de cette ville. A trois heures 10 minutes, le convoi de Londres s'est entrechoqué avec celui de Derby; le résultat de cette collision a été terrible. Le chauffeur du convoi de Lon dres et quatre voyageurs ont été, dit-on, tués sur le coup et plusieurs autres voya geurs blessés très-grièvement. La confu sion, suite de l'accident, les machines dé membrées, les voitures brisées, mais par dessus tout les cris et les gémissements des malheureux blessés, tout cela formait une scène des plus tristes contempler. Mgr. Walsh a heureusement terminé les affaires qui l'avaient appelé Rome, et dont le principal objet était l'organisation épiscopale de la Nouvelle-Écosse. Cet im mense diocèse vient d'être divisé en deux: Mgr. Walsh est nommé évêque de la partie occidentale (les Bermudes y compris), et Mgr. Faser reste évêque de la partie occi dentale, y compris le cap Breton. Pt^rp/r" continué.) Le général Frédéric S'-John est mort mardi dernier a Chaley (Angleterre)a l'âge de 79 ans. Il était entré au service en 1779 et avait combattu avec éclat contre la rébellion d'Irlande et dans l'Inde contre les Mahrattes. M. Henri Drueke, vicaire-général et admi nistrateur provisoire du diocèse de Paderbornest mort le 20 novembre dans cette ville. La mort de ce digne prêtre excite des regrets universels. laires. Pour remédier ces inconvénients, le comte fil des règlements qui déterminèrent d'une façon plus stable les droits et les devoirs de chacun. L'année précédente, il avait conclu avec Hakin, roi de Norvège, un traité de commerce qui ouvrait aux Flamands la navigation delà Baltique et leur permettait de trafiquer directement avec les con trées du Nord (1). La Flandre commençait jouir des bienfaits d'une pacification qu'elle avait conquise au prix de tant de malheurs et de sang, lorsqu'une nou velle appréhension de guerre vint forcer le comte prendre son armure et en convoquer ses milices. La trêve conclue avec le Hainaut en i3o6 était expirée, et Guillautue-le-Bon avait mis sou armée sur pied. Cette armée, toutefois, était loin d'égaler en nombre et en force celle du comte de Flandre, qui avait demandé au roi et pris sa solde une troupe de cavalerie française; de plus, tous les na- Archiv. de FI., acte du 8 septembre i3o8, copie enparch. vires stationnés sur les côtes flamandes s'équipaient pour cingler vers la Hollande et la Zélande en même temps que l'armée de terre se porterait eu Hainaut.'Guillaume ne se dissimula point son in fériorité; d'autant plus que les Hollandais et les Zélandais avait refusé de lui envoyer des renforts, alléguant qu'ils auraient assez de besogne défen dre leur propre pays. Dans cette occurrence, il fit proposer un arrangement; et Robert de Be'tbune, voyant son adversaire disposé céder sur tous les points en litige, lui accorda une entrevue Tour nai, dans les jardins du palais épiscopaloù les différends furent minutieusement réglés par l'en tremise de Robert de Flandre, seigneur d'Arleux et de Montmirail, et de Jean de Hainaut, seigneur, de Beaumont. Entre autres choses il fut arrêté que Guillaume d'Avesnes retiendrait les îles de Zé lande la condition d'en rendre hommage au comte de Flandre et de payer a Guifrère de ce dernier, le revenu desdites îles; qu'il renoncerait aux terres d'Alost, de Crammont, de Waes,des Le Mercredi 4 Décembre i844, h 9 heures du matin, on vendra publiquement sur les lieux i4i portions de beaux Arbres, croissant sur les propriétés h vendre de la mortuaire de M. Tibaux-Bouduellesituées Wytschaete et Messines. Quatre-Métiers et de Bornehem; qu'il rappellerait et recevrait en grâce tous ceux qui avaient été na guère exilés de la Zélande pour avoir soutenu le parti flamand lors de l'expédition du comte Gui; enfin qu'il rendrait tous les biens confisqués au sujet de ladite guerre 1 C'étaient là de dures conditions, mais le comte de Hainaut n'était pas dans une situation se lyumirendifficile. Il y accéda, non sans quelque pej/fe assurément et dut même faire sur-le-champ^cte cïe vjssal'ité au sujet de la Zélande. 11 vint donc'ejr-ponijîagniè d)ases officiers, mais désarmés et l-ntète une, darys/'lg champ fla mand; et là, en préseççe du .comte ï^lbert, il prêta le serment de foi et hommage, Ut^fe»00 en terre. C'était la première fois qùèTês d'Avesnes s'humi liaient devant les Dampierre. Marguerite de Cons- tantinople dut tressaillir dans sa tombe. (1) Arch. de Fl. or., pur ch. N

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Le Propagateur (1818-1871) | 1844 | | pagina 3