K00PM& VAN BOOMN UNE GRANDE MAISON 3 Table de Communion, où l'ont suivie ses descendants qui aujourd'hui sont au nom bre de 73. La cérémonie a vivement ému et édifié les fidèles qui remplissaient la nef de S'-Denis. Hier, vers cinq heures du matin, un accident dû l'imprudence a failli causer la mort d'une famille entière d'Outre- Meuse. Des charbons demi-éteints ayant été laissés dans un fournille gaz délétère qui s'en dégageait avait complètement en vahi le 1er et le 2e étage au moyen d'une porte donnant sur l'escalier et communi quant avec le fournil. M. le docteur Pa- lante, appelé immédiatement, a trouvé, dans un danger imminent d'asphyxie, trois enfants, dont le plus jeune ne donnait presque plus signe de vie. Tous sont au jourd'hui hors de danger. Voici un exemple de la fidélité et de l'attachement dont la race canine est sus ceptible. Le Propagateur de CAube rapporte que dans une maison de fontaine se trouvait un chien barbet assez malpropre au demeurant, mais doué d'une rare intelligence et d'un grand attachement pour ses maîtres. La personne que ce barbet affectionnait le plus était une jeune fille, enfant de la maison, nommée Eugé nie, qu'il suivait presque constamment, et laquelle il obéissait avec une docilité admirable, devinant sur un geste, com prenant sur un signe. Au commencement de ce mois, Eugénie fut conduite Troyes, en pension. Mentor, le barbet, était absent au départ de la jeune fille. Quand il revint, il se mit en guête de l'enfant, cherchant d'abord dans tous les endroits où elle avait l'habitude de se rendre puis, voyant ses poursuites infructueuses, il étendit ses recherches au dehors, regar dant d'un air interrogatif les personnes de la maison, et se redressant en pous sant des aboiements quand par hasard le nom d'Eugénie venait être prononcé. Melheureusement le chien chercha sans succès car l'enfant avait été mise en voi lure aux abords de la maison et n'avait point laissé de traces. Après deux jours de recherches inquiètesde jappemens désolés, de petits cris douloureux, le mal heureux barbet refusa obstinément de prendre toute espèce de nourriture, sans cependant cesser de chercher. Le troisiè me jour, l'air morne, l'œil hagard et terne, le chien se plaça au lieu qu'occu pait habituellement l'enfant et y mourut. Les progrès du puséysme l'Uni versité d'Oxfordeffarouchent d'autant plus 1 episcopat anglican que l'Université de Cambrigde, le second boulevard de la réforme, est sérieusement entamée. On cite parmi les bacheliers d'Oxfordconver tis au catholicisme depuis peu de temps, MM. Sibthorp, Grant, Talbot, Parsons, Seagher, Leigh, Renouf, Lockhardt, King, Tickell, Douglas, Scott-Murray, et Goo- densch Penny. Le ministre du commerce adhère complètement aux doctrines du puséysme. On écrit de Bruxelles, 28 novembre: Le projet de loi pour la réorganisation de la garde civique impose l'obligation tous les gardes, sous peine d'amende, de se trouver présents aux élections des offi ciers et sous-officiers. En regard du projet de loi qui sera très-incessamment soumis aux délibérations de la chambre, on fera figurer, pour information, le texte des lois qui régissent actuellement l'institution des gardes civique, communale et nationale, en Belgique, en Hollande et en France. Le nommé P. Swinnen, commission naire YHôtel de Urabanta trouvé la porte de cet hôtel un paquet en papier contenant neuf mille francs en billets de banque. Après beaucoup de recherches, Swinnen est parvenu découvrir le pro priétaire de ces billets; il les lui a restitués et en a été généreusement récompensé. POLOGNE. Il paraît que la dernière société secrète découverte en Pologne avait particulière ment des adhérents aux environs de Lu- blin du moins les 22 personnes condam nées la déportation en Sibérie, sont de cette contrée. Les quatre condamnés aux travaux forcés perpétuité dans les mines de la Sibérie, sont Gzowski, accesseur au tribunal criminel de Lenczy; Ad. Goos, avocat Lublin; Wieckowski, avocat Wasovie, et Karpinski, avocat Lublin. II^IMl^ LiZ-LDLLI IxjI (f /- - «41 nelle; Louis, par son mariage avec Marie fille et héritière de Jacques comte de Nevers et de Rhetel, possédait ce double comté, et il s'était vu contraint jadis de le donner en garantie des 20,000 livres de rente dues au roi par le comte de Flandre. Le roi, en effet, comme ou l'a vu plus haut, avait, outre les villes de la Flandre française, exigé Rhe tel et Nevers en gage supplémentaire. La rente une fois acquittée en partie, le gage entier ne devait plus rester dans les mains du créanciers. Mais Philippe—le—Beldès qu'il tenait une proie, Delà lâchait pas si facilement. En vain Louis ré- clama-t-il plusieurs reprises, ainsi que son père l'avait fait pour les villes de Lille, Douai et Or- chies; ses doléances ne furent point écoutées alors il entra dans une vive colèrebrisa la foi qu'il devait au monarque, et conspira contre lui. Il commença par vouloir chasser les officiers que Phil ippe—le—Bel avait mis dans les comtés de Ne vers et de Rhetel. Appréhendé au corps de ce chef, on l'enferma au château de Montlhéry sous la garde de deux chevaliers et il s'en échappa pour venir audacieusement habiter son hôtel a COUR D ASSISES DE LA FLANDRE OCCIDENTALE. Audience du 25 novembre. Le nommé Jean-François Van den Bussche; fils de Raphaël, surnommé fVantje Raphaëlâgé de 68 ans, né et domicilié a Ypres, journalier con vaincu d'avoir volé Ypres, a l'aide d'effraction extérieure et d'escalade DEUX CHEMISES, au préjudice de Charles Pesse et de Léopold Myle a été condamné aux travaux forcés perpétuitéa l'exposition et h la marque des lettres T. P. XECKCLOCIE. M. Mortier, neveu du maréchal Mortier qui a succombé victime de l'attentat du régicide Fieschi, vient de mourir a Bruges. C'est, depuis la catas trophe de Paris, le deuxième proche parent du général, qui est décédé en cette ville; M. Mortier, frère du maréchal et père du défunt, avait pré cédé déjà son fils dans la tombe. Le service funèbre de M. Mortier a été célébré dans l'église de Sainte- Walburge. Ou lit dans le Courrier du Havre M. l'abbé Fort, missionnaire aux États-Unis, arrivé récemment de la Nouvelle-Orléans pour rétablir sa santé altérée par une vie tout entière de sacri fices, vient de mourir l'hospice du Hâvre. Ce digne apôtre a vécu pauvre; il est mort pauvre, dans l'asile des pauvres. Paris, la face même du roi. Deux sergents d'ar mes furent chargés de l'y garder vue. Il trompa de nouveau leur vigilance et s'esquiva refusant de se rendre la courbien que le roi lui en eut donné l'ordre (1). Il paraîtrait aussi que déjà Louis de Nevers menait une conduite peu régulière et donnait des sujets de plaintes sa femme. Cette princessepour faire cesser les désordres de son époux avait été obligée d'aller Paris et de s'adresser au monarque. Enfin la désunion com mençait se mettre entre Louis et le comte son père, et aux difficultés politiques venaient se join dre pour Robert de Béthunedes chagrins do mestiques qui prirent bientôt un caractère plus grave. L'espoir d'une paix ferme et stable s'évanouis sait donc tout à-fait sous l'influence des différentes causes dont on vient de parler. Les choses restè rent néanmoins dans cette situation précaire l'es pace de deux ansdurant lesquels de nouvelles négociations demeurèrent sans résultats. Le 2i novembre i3i4, l'implacable persécuteur de Bo- (1) Archiv. de Fl,t acte du il janvier iii2. ÉTUDE DE M,re JULES DESROUSSEAUX, NOTAIRE A LILLE. RUE DE 1.11.EE, 38, usage de connue sous le nom de BRASSERIE DE LA PRÉVÔTÉ Précédemment occupée par M. Meurieequi en était propriétaire, ÉRIGÉE SUR 20 ARES 90 CENTIARES; Pour en jouir de suite. Mercredi 18 Décembre 1844, deux heures de relevée, pour finir trois heures précises, M'» JULES DESDOUSSEAUX, notaire Lille, rue de l'Hôpital Militaire, 33, procédera la Mise-a-Prix de la dite Maison. Cette Propriété, dont le front rue est d'environ 35 mètres, est propre, par son étendue et sa position, une usine ou tout autre établissement industriel. (1) TE L©Q[Ml©[n]IEii Maendagi6on December i844, ten 12 ueren ntiddagop de Hofstede gebruikt door de weduwe van Maximilianus Looniste Boesinghezuid van de kerke langst den steenweg leidende naer Ypre, zal men open- baerlyk Verkoopen 55 koopen zvvare 1EPEN, een EIK en eenigte ESSCHEN BOOMEN dienstig voor aile slach van groote werken Deze verkooping zal gebeuren met gewoonen tyd van betaling, behoudens goede en bekende borgen te benamen en den tienden pennink met de besprekengereed te voldoen. niface VIII, des Templiers et des Flamands mou rut l'âge de 46 ans d'une maladie de langueur «qui fut, dit un historien de l'époque, pour beau coup de monde un grand sujet de surprise et de stupeur (1). Cette mort ne changea point les destinées de la Flandre; car Louis X, dit le Hutin, fils de Philippe jeune prince dont le surnom n'était que trop mérité, n'attendait que l'expira tion de la trêve pour aller guerroyer dans ces plaines flamandes où dès son enfance ou l'avait habitué la vue du sang et du carnage. Nonob stant le traité conclu cinq ans auparavant avec le comte de Flandre, GmUqjuïtîfr-de Hainaut lui four nit de nombrety^hpjRtqes-^^cmes hainuyers frisons et hollaMÏî^tàllaenqt^onne combattre sous son étendéo q fil jPpûi éke continué.) (1) Continuateur (2) Ârch. de Fl.-ae ety*Ô^m!nres de Painaut, pièces 38 et 166. V. aussi un état des gages des chevaliers et gentils hommes de Hollaude qui ont servi dans l'armée du comte de Dainaut centre IaudreRouleau de 5 bandes de varck. sowsjGi/hj.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1844 | | pagina 3