No 2858. 28me année. La police locale est, ce qui paraît, sur les traces des auteurs du vol commis der nièrement Roulers. Lundi, un des vo leurs présumés, a été conduit sous bonne escorte chez un aubergiste de cette ville, pour y procéder la perquisition d'une coffre appartenant au prévenu; outre plu sieurs coupons de draps; la police a aussi trouvé une somme de 200 francs en pièces de 5 francs, produit sans doute des oly'els volés. La cour d'assises de cette province, présidée par M. Vuylsteke, conseiller la cour d'appel de Gand, a consacré ses deux premières audiences, celles du 17 et du 18, aux débals de l'affaire des nommés Jean et Joseph Goethals, tous deux cultivateurs, nés et demeurant Thielt, prévenus d'at tentats la pudeur consommés avec vio lence sur des enfants âgés de moins de quinze ans, Thielt, pendant les années 1842, 1843 et 1844. Le jury n'ayant déclaré Jean Goethals coupable qu'à la simple majorité de sept voix contre cinq, la cour ardéclaré se join dre la majorité du jury et a condamné Joseph Goethals sept ans de travaux for cés et une heure d'exposition et Jean Goe thals cinq ans de réclusion. On s'ait qu'une loi récente a ordonné le renouvellemeut de toutes les inscrip tions hypothécaires antérieurs 1834. Le relevé qu'on en a fait montre que le mon tant, en principal, s'élève près de 300 millions. Si on ajoute ces inscriptions celles qui ont été prises jusqu'à ce jour et qui dépassent probablement 100 millions, on verra que toutes les charges qui, de ce chef, pèsent sur la propriété en Belgique, atteignent au moins la somme énorme de 400 millions. Encore n'est-ce là qu'une partie de la diète hypothécaire dans notre pays. On écrit de Gand que la réunion des ouvriers raffineurs, annoncée depuis plu sieurs jours a eu lieu dimanche. Tout s'est passé dans le meilleur ordre. 11 a été décidé qu'une députation se ren dra Bruxelleset demandera une audience au roi. Les trois ouvriers de chaque raffi nerie formeront la députation, laquelle se joindront des représentants de tous les ateliers qui ne subsistent que par les raf fineries. Le 16, un loup d'unegrosseur extraor dinaire est venu, vers cinq heures du soir, faire une visite aux habitants de Yerviers. Cet animal arrivait probablement du bois de Hevremontqui aboutit Ardenne. Après avoir traversé le railway, qu'il avait peut-être intention d'examiner, il est allé tranquillement se poser au milieu d'une prairie située derrière la propriété de M. A. Simonis. On l'avait d'abord pris pour un chien, mais bientôt l'alarme fut donnée, et MM. B.S. H. et D. s'empressèrent de donner la chasse cet hôte extraordinaire; mais ils ne purent parvenir l'atteindre. Il existe Namur une femme âgée de près de 107 ans. Elle se nomme Catherine Mulder, veuve d'Hubert Pourselle, née Namur, baptisée S'-Aubain le 16 mai 1738. Dans le projet de budget de la ville de Gand figure une somme de 50,000 fr. pour le rétablissement du Beffroi; plus 100,000 fr. pour l'achèvement du Palais de Justice et 25,000 fr. pour les serres du Jardin Botanique. Le 16 de ce mois, vers cinq heures du matin, un nommé Dave, du hameau de Stud, commune d'Andenne, alla prier l'épouse Bodson de se rendre chez lui au près de sa femme malade. Cette bonne voisine abandonna trois petits enfants dont l'un de neuf mois placé dans un berceau près du feu, devant lequel séchait du linge. Il paraît que le feu prit ce linge et se communiqua au berceau. Un voisin en fonça une fenêtre pour venir au secours des enfants. Celui qui était dans le berceau était déjà horriblement brûlé. Deux ou trois minutes encore, et il y avait deux victimes de plus. On écrit de Dinant, sous la date du 15: Le roi ayant appris que des traces de loups avaient été aperçues dans les bois de Faymont, dépendant de son domaine de Cuslinne. S. M. fit organiser ce matin, une battue de ces bois. Grâce aux mesures commandées par le roi, aux efforts des chasseurs du domaine royal, et au courage des traqueurs, qui ne rebutaient ni la fa tigue ni l'énorme quantité de neige qui entravait leur marche. S. M. a tiré un énoripe loup. Cet animal, de taille ex traordinaire, a été atteint au cœur, au moment où il passait rapidement travers un épais taillis. S. M. a de nouveau fait preuve en cette circonstance d'une adresse desplusremarquables, et peu de chasseurs peuvent se vanter d'avoir donné un plus beau coup de fusil. On s'abonne Ypres, Grand'- Place. 34, vis-à-vis de la Garde, et chez les Percepteurs des Postes du Royaume. PRIX DE L'ABONNEMENT, par trimestre, Pour Ypresfr. 4 Pour les autres localités a 4âO Prix d'un numéroO30 Tout ce qui concerne la rédac tion doit être adressé l'Éditeur Ypres. Le Propagateur parait le SAMEDI et le MERCREDI de chaque semaine. PRIX DES INSERTIONS $7 centimes par ligne. pez ré clames, SS centimes la ligne. 7?B.32£», 22 Février. RENDE POLITIQUE. L'empereur d'Autriche vieni de réduire huit ans la durée de service militaire dans les provinces où elle était auparavant de quatorze- Cette mesure, dont l'Autriche a lieu de s'applaudir sous tous les rapports s est en même temps un acte de justice. Les Hongrois ne servent que dix ans. et les Ita liens, six Le Tyrol n'est teuu de mettre sur pied qu'un régiment de chasseurs et, en cas de guerre, il organise lui-même la levée en masse. Les jeunes gens de toutes les autres provinces de l'empire étaient, au contraire, astreints jusqu'ici rester quatorze ans sous les drapeaux Les plus belles années de la vie étaientpar conséquent, perdues pour eux En outre - un nombre très considérable de bras étaient chaque année enlevés k l'industrie et k l'agriculture Un événement très-grave vient de passer en Suisse Le conseil d'État du canton de Vaud a ab diqué en masse Une assemblée populaire générale, réunie sur Moutbesson, k Lausanne, a établi un gouvernement provisoire composé de neuf mem bres et ayant pour président M- Uruey, conseiller d'État- Ces événementsmotivés sur ce que le grand- conseil n'a pas suffisamment déféré au vœu de 32 ooo pétitionnaires pour l'expulsion des Jésuites, se sont passés dans les journées des i4 et i5 fé vrier- Le canton de Vaud était le seul État protestant un peu considérable où le gouvernement se fût montré disposé en tenir tête au mouvement po- pulaire Le canton d'Argoviecomme on le pense bien appuie de toutes ses forces le mouvement révolu tionnaire- Non content de demander l'expulsion des Jésuites de la Suisse il repousse tout décret qui aurait pour but de lui prescrire une marche k suivre k l'égard des corps-francs, sous prétexte que ce serait attenter k sa souveraineté cantonnale. Or, c'est précisément en vertu de cette souve raineté que Lucerne prétend agir comme il lui plaît a l'égard des Jésuites On voit que les ra dicaux ne recules pas devant une contradiction. L'autorité cantonnale de Fribourg» suivant en cela l'exemple de Lucernevient de rappeler un officier supérieur qui est au service d'une puis sance étrangèrepour le mettre k la tête des troupes-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1845 | | pagina 1